André Derain, peintre, fondateur du fauvisme.

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  • Dernière modification de la publication :28 mars 2020
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André Derain, né le 10 juin 1880 à Chatou (Yvelines) et mort le 8 septembre 1954 à Garches (Hauts-de-Seine), est un peintre français et l’un des fondateurs du fauvisme. Il est également peintre de décors et costumes de ballets et de théâtre, graveur, illustrateur et écrivain.

Salué comme le pionnier d’un nouvel art, le fauvisme, avant la guerre de 1914, il s’oriente après 1918 vers un réalisme au classicisme renouvelé où s’exprime son goût du théâtre et des lettres qui en fait une des figures majeures de l’entre-deux-guerres. Mis en cause à la Libération comme collaborateur, blâmé, Derain apparaît après la Seconde Guerre mondiale comme le survivant d’un ancien monde pour « qui la violence a donné l’illusion de la force ».

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Jean Hey, le maître de Moulins, peintre et dessinateur.

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Jean Hey, également connu comme Le Maître de Moulins et Jean Hay,est un peintre, dessinateur de cartons et enlumineur français actif entre 1475 et 1505.

D’origine flamande, il travaille successivement à la cour de Charles de Bourbon puis de Pierre II de Bourbon. Hey est un des plus grands peintres de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. Son style, influencé par Hugo van der Goes et Jean Fouquet, se modifie pour participer de l’évolution de la peinture religieuse et de portrait de son temps. Il est désormais reconnu avec certitude comme étant le Maître de Moulins.

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Théophile Gautier, écrivain.

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Théophile Gautier est né le 30 août à Tarbes en 1811. Sa famille est issue d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint s’établir rapidement à Paris. Il fait ses études au lycée Louis-le-grand et au lycée Charlemagne où il se lie d’amitié avec Gérard de Nerval. Il se destine à une carrière de peintre mais le 27 juin 1829 il rencontre Victor Hugo, qui lui donne le goût de la littérature et l’année suivante il participe à la bataille d’Hernani, vêtu d’un gilet rouge qui restera célèbre. En 1830 paraît son premier recueil de vers, financé par son père. Se dessine déjà un don particulier pour la poésie, très conscient de l’héritage des antiques. C’est le 4 mai 1831 qu’il publie la nouvelle : Cafetière. En 1835, Honoré de Balzac envoie Jules Sandeau lui proposer une collaboration au journal La Chronique de Paris. Théophile va y publier plusieurs nouvelles ainsi que des critiques d’art. Il collabore aussi avec la France littéraire et La Presse. Gautier travaille dans la presse jusqu’en 1855 puis se consacre au Moniteur universel jusqu’en 1868. Parallèlement il publiera de nombreux recueils. Il meurt le 23 octobre 1872.

Fidèle à Hugo, Gautier assista avec éclat et enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Lors de cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de « bataille d’Hernani », il se rangea du côté de la troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme – notons, pour la petite histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-là fit scandale et resta célèbre. Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 et, d’une certaine manière, même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique jusqu’à la fin (ce dont témoigne son Histoire du romantisme).

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