La Zibeline.

De son nom scientifique Martes zibellina, la zibeline est un petit  mammifère carnivore réputé pour sa fourrure exceptionnelle. Appartenant à la famille des mustélidés, la zibeline est une espèce qui partage de nombreuses caractéristiques à la fouine, à la loutre, au vison et à la martre.


Ressemblant beaucoup à la martre, la zibeline possède une museau allongé, une queue touffue, des oreilles arrondies et des pattes assez courtes. La zibeline présente un dimorphisme sexuel entre les mâles et les femelles.

Les mâles ont une longueur comprise entre 38 et 56 cm et leur queue fait entre 9 et 12 cm. Le poids des mâles varie entre 0,8 et 1,8 kg tandis que les femelles pèsent entre 0,7 et 1,56 kg. La longueur des femelles varie entre 35 et 51 cm pour une queue de 7,2 à 11,5 cm.

La couleur de la fourrure va du brun clair au brun foncé chez les différentes sous-espèces. La couleur de la fourrure des individus étant plus claire au niveau du dos et plus foncée sur le ventre et les pattes. Les zibelines présentent également une tache de fourrure claire sur la gorge qui peut être grise, jaune pâle ou blanche.

La zibeline trouve son habitat naturel dans la partie nord de l’Europe et en Asie. Plus précisément, elle est présente à l’état sauvage dans les pays suivants :

  • Finlande
  • Corée
  • Chine
  • Russie
  • Mongolie
  • Japon
  • Pologne

La concentration la plus importante d’individus se trouve dans les forêts tempérées et boréales de conifères en Sibérie. Son habitat se situe généralement à proximité des points d’eau ayant des arbres juste à côté. Elle s’approche rarement des zones habitées.

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Le Renard polaire.

Le Renard arctique (Vulpes lagopus) ou Renard polaire ou bien Renard isatis ou Isatis ou encore Renard bleu, de la famille des canidés, est un renard natif des régions arctiques qui comprend au moins quatre sous-espèces et qui a fait l’objet d’élevage pour sa fourrure durant l’entre-deux-guerres.


La répartition contemporaine est circumpolaire mais il semble, au vu des ossements trouvés par les paléontologues, qu’il ait pu vivre, dans les millénaires qui ont suivi la dernière glaciation, avec le renard roux jusqu’en Belgique et en France, avec le lion des cavernes et des hyènes.

Les renards polaires sont présents actuellement dans l’ensemble de  l’Arctique, à savoir au Groenland, en Russie, au Canada, en Alaska, au Svalbard, en Islande et dans les Alpes scandinaves. Le statut de conservation du renard polaire à l’UICN est bon (préoccupation minimale), à l’exception de la Scandinavie. Le renard polaire est par ailleurs le seul mammifère natif d’Islande. Il est venu sur cette île isolée de l’Atlantique Nord à la fin de la dernière glaciation en marchant sur la mer gelée.

Le nombre de renards polaires tend à varier dans un cycle correspondant à la population de lemmings, l’une de leurs principales proies. En revanche, comme les renards se reproduisent très rapidement et meurent souvent jeunes, ils sont peu sensibles aux effets de la chasse. Ils ont toutefois été exterminés dans plusieurs zones où les humains se sont établis.

Le renard polaire est en train de perdre du terrain au profit du renard roux, plus grand. Historiquement, le loup gris a maintenu la population du renard roux à un niveau assez bas. L’extermination du loup gris dans de nombreuses régions a permis à la population de renards roux de grandir et ces derniers ont repris la niche du grand prédateur. Dans certaines régions du nord de l’Europe, des programmes autorisent la chasse du renard roux dans les anciennes zones de peuplement des renards polaires.

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Le Puma.

 

Le puma (Puma concolor), également appelé lion de montagne, cougar (Canada), couguar ou cougouar (orthographes françaises), est un mammifère carnivore qui appartient à la famille des félidés.

C’est un animal solitaire qui vit en Amérique. Difficile à observer, il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ».


Le pelage du puma est uniforme (concolor signifie « d’une seule couleur »), même si l’on devine parfois des rayures sur ses membres antérieurs. La couleur reste dans les tons fauves et varie du brun roux, dans les régions tropicales, au gris jaune, dans les régions arides. Le dessous du corps est plus clair, allant de la couleur crème au blanc. La longueur des poils dépend du milieu naturel dans lequel l’animal vit : ils sont rudes et courts dans les régions chaudes et longs en régions froides. Les cas d’albinisme sont rares mais les cas de mélanisme sont fréquents. Un unique cas de leucisme (« Puma blanc ») est observé dans les années 2010 à l’état sauvage dans le parc national de Serra dos Órgãos.

Le puma possède une petite tête de forme arrondie munie d’oreilles courtes, rondes et écartées. Le revers de l’oreille est noir. La fourrure du menton est blanchâtre comme celle du museau. La truffe est rose. La couleur des yeux varie du vert au jaune ambré et son champ de vision est très large.

En moyenne, le mâle mesure entre 1 mètre et 2,30 mètres de longueur, le record étant de 2,90 mètres, queue comprise. Celle-ci représente un tiers de la longueur de l’animal. La masse du puma est comprise en moyenne entre 53 et 72 kg pour les mâles ; le plus gros individu connu faisait 120 kg. Sa taille varie de 60 à 76 cm au garrot. La femelle est moins grosse (environ 35 à 48 kg) ; le mâle est de 40 à 60 % plus lourd que la femelle. En outre, il existe une variation géographique de la taille : les plus grands spécimens vivent dans les montagnes Rocheuses et en Patagonie tandis que les plus petits évoluent dans les régions proches de l’équateur. Ainsi, les pumas vivant en région tropicale pèsent deux fois moins que les individus du sud du Chili ou du Canada.

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