Ville de Ouagadougou (Burkina Faso).

Ouagadougou est la capitale et la plus grande ville du Burkina Faso, sa population étant estimée à plus de 2,4 millions d’habitants en 2019. En 2022, sa population est estimée à plus de 2,8 millions d’habitants. C’est le centre culturel, économique et administratif du pays. Les habitants de Ouagadougou sont appelés Ouagalais.

Le mot à l’origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect ».

La ville est située à peu près au centre du pays, dans la province du Kadiogo, en pleine zone intertropicale.

À environ 300 km au nord, se trouve Gorom-Gorom et les portes du désert, situés tout près du Niger et du Mali. À environ 200 km au sud, se trouve le pays gourounsi avec notamment le village de Tiébélé et ses maisons colorées, mais aussi la réserve naturelle de Nazinga. Le Ghana et le Togo sont alors très proches.


À l’origine, la ville s’appelait Kombemtinga, la « terre des princes ». Les versions expliquant ce changement d’appellation sont nombreuses et parfois opposées.

De façon plus certaine, on peut affirmer que la ville a été fondée au XIe siècle par les Nyonyonsés. Pour la suite, selon la version du Larlé Naba, détenteur des secrets du Royaume mossi, les fondateurs, subissant des assauts répétés d’un peuple voisin, durent demander la protection de l’Empereur mossi Zoungrana, alors établi à Tenkodogo. Zoungrana confia la défense de la ville à son fils Oubri. Les Nyonyonsés se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m’honorer ». C’est cette appellation qui aurait évolué pour donner Woghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée.

La ville devint capitale de l’Empire mossi en 1441 sous le règne de Naba Niandéfo. Mais ce n’est qu’en 1881 qu’elle deviendra résidence permanente des empereurs (morho-naba), avec Naba Sanem.

Des quartiers se créent alors rapidement autour du palais impérial. Ils ont conservé jusqu’à ce jour leur nom : Ouidi, quartier du chef de la cavalerie. Dapoya, quartier des captifs affranchis. Paspanga, où les empereurs nouvellement intronisés vont recueillir la soumission des dignitaires de l’Empire, etc.

Louis-Gustave Binger y entre le soir du vendredi 15 juin 1888 et en laisse une longue description. Sanem le reçoit par obligation mais ne tarde pas à montrer son désir qu’il s’en aille. Il l’empêche, de même, de poursuivre le trajet prévu. Binger décide alors de revenir vers Boukary Koutou et quitte la ville le 10 juillet .

Devenue capitale du territoire de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). À la reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est de nouveau transférée à Ouagadougou.

De l’arrivée du chemin de fer, en 1954, jusqu’à l’indépendance (1960), la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 habitants. La nécessité de transformer l’urbanisme ouagalais devient impérative. Au début des années 1970, Polycarpe Naré, haut fonctionnaire chargé des domaines réalisera, sous la houlette du général Garango, le «Petit Paris » ou zone résidentielle de Gounghin et La zone résidentielle du Bois, qui agrandissent la capitale suivant des standards modernes. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début des années 90 et plus de 2,5 million en 2015. Ce qui nécessitera de nouveaux projets de transformation urbaine de la cité 1 200 logements de l’époque sankarienne à Ouaga 2000.

Les attentats de Ouagadougou du 15 janvier 2016 ont fait au moins 30 morts et une trentaine de blessés. À 19 h 45, des hommes armés ont attaqué le bar Taxi Brousse, le restaurant Le Cappuccino et l’hôtel Splendid dans le centre de Ouagadougou sur l’avenue Kwamé N’Krumah. Ces lieux sont fréquentés principalement par des étrangers. L’attaque terroriste est revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). À la suite de ces événements ont été décrétés trois jours de deuil national. La ville est de nouveau touchée par le terrorisme dans la nuit du 13 au 14 août 2017. Un attentat frappe un café-restaurant – Café Aziz Istanbul- situé à 200 m du Cappucino et fait 20 morts, dix-huit civils et les deux assaillants.

Un nouvel attentat a eu lieu le vendredi 2 mars 2018 l’état major de l’armée en plein centre-ville. Le bilan faisait état de 8 décès au niveau des forces de défense et de sécurité et près de 80 blessés. Huit (8) avait été tués au cours de la riposte.

Source : Wikipédia.

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