Maša Haľamová, (maritata Pullmanová) ( Blatnica, 28 août 1908 – Bratislava , 17 juillet 1995), était une poétesse et dramaturge slovaque.
Elle est née dans la famille d’un commerçant. Il a fait ses études à Martin et à Stara Pazova en Voïvodine ; elle fréquente ensuite les lycées de Martin et de Bratislava, où elle obtient son diplôme d’études secondaires en 1925.
Après avoir obtenu son diplôme, elle a travaillé comme commis à Vysoké Tatry, où elle a vécu pendant 30 ans. C’était une skieuse exceptionnelle. Elle épousa le docteur Ján Pullman et vécut à Vysoké Tatry jusqu’à la mort de son mari en 1956. En 1957 et 1958, elle travaille à Martin comme rédactrice en chef de la maison d’édition Osveta. Elle quitte Martin pour Bratislava, où elle travaille jusqu’à sa retraite en 1973 , comme rédactrice à la maison d’édition Mladé letá.
Elle est décédée à Bratislava , mais a été enterrée au cimetière national Martin.
Déjà étudiante, elle publiait des traductions de poèmes russes dans le journal Slovenský denník. Il a commencé à publier ses poèmes dans la seconde moitié des années 1920 dans les revues littéraires Slovenské pohľady, Živena, Elán ainsi que dans les périodiques Nový rod et Mladé Slovensko.
Elle est l’auteur d’un texte féminin fragile, caractérisé par des paroles directes et sincères, qui viennent du cœur : un sentiment d’amour insatisfait, le bonheur conjugal, la douleur de perdre son mari. En plus des motifs sentimentaux, il a façonné des impressions sur la nature des Tatras, a voyagé en France et a traité de thèmes sociaux sous l’influence de Jiří Wolker. Sa situation fut aggravée par la mort de Jiří Wolker lui-même, qui, malade, avait cherché en vain une guérison dans les montagnes des Tatras.
Sa poésie se caractérise par des épisodes sentimentaux profondément vécus. Elle recherchait dans la poésie un véritable sentiment d’amour non seulement pour elle-même, mais pour tous et surtout pour ceux à qui la dure réalité quotidienne ne leur permettait pas d’éprouver l’amour. Elle maîtrisait parfaitement la peinture poétique des détails, car elle parvenait à capturer dans ses poèmes même les vibrations les plus infimes de l’âme de la jeune fille avec pureté et précision, sans rien perdre de leur fragilité et de leur légèreté.
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