Le Barrage de Beni Haroun (Algérie).

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Le barrage de Beni Haroun est un barrage de type poids, situé à l'extrême nord de la wilaya de Mila, au nord-est de l'Algérie. D'une hauteur de 118 m, il est le plus grand barrage en Algérie avec une capacité de 960 millions m3. L'idée de la construction du barrage remonte à 1983, la première étude est faite par le bureau d'études américain, Harza Engineering Company. La construction est confiée à l'entreprise chinoise CWE. Les travaux démarrent en 1988, avec le creusement de deux galeries de dérivation en rive gauche et l'excavation de l'évacuateur de crue, en rive droite. En juin 1992, le contrat est résilié pour divers problèmes, faible avancement des travaux et problèmes financiers. La construction du barrage est réattribuée à l'entreprise espagnole Dragados. Les travaux démarrent en 1996 et la construction du barrage est terminée en 2001. Le remplissage du barrage a débuté en août 2003. Le 5 janvier 2004, le barrage est inauguré par le président Abdelaziz Bouteflika. De type poids rectiligne en béton compacté au rouleau (BCR), il mesure 118 mètres de haut, 714 mètres de longueur de crête et retient un volume de 960 millions m3 d'eau1. La digue a nécessité plus de 1,5 million m3 de BCR. Le barrage de Beni…

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La Rascasse rouge.

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La Rascasse rouge (Scorpaena scrofa, grand poisson scorpion rouge) ou chapon est un poisson marin de la famille des Rascasses scorpénidés. Variante des petites rascasses rouges (Scorpaena notata) et rascasses brunes (Scorpaena porcus). Cette espèce se trouve en mer Méditerranée, en mer Rouge, et également dans l'océan Atlantique (des îles Britanniques au Sénégal et aux Açores). Sa coloration varie du rouge foncé au rose pâle, parfois au jaune-rouge, avec des taches de couleur foncées sur son corps. Sa taille courante est de 30 cm, pour 1,5 à 2 kg. Des spécimens plus âgés peuvent atteindre 60 cm de long, et peser jusqu'à 3 kg. Ce sont des poissons aux épines venimeuses, avec une nageoire dorsale de 12 épines et 9 rayons et une nageoire anale de 3 épines et 5 rayons, reliées à des glandes à venin qui peuvent provoquer des piqûres très douloureuses, une inflammation, de la fièvre, et parfois pour dans cas sévères rares, des vertiges, une perte de conscience, et une hypotension. Si elle se sent en danger, elle lève lentement les épines de sa colonne vertébrale en signe d'avertissement, puis s'enfuit d'un coup de queue. C'est un poisson sédentaire, non migrateur, solitaire, qui bouge peu. Ce poisson de fond (ou poisson de roche) vit sur le sable, la vase ou les rochers, entre 20 et 500 m de…

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Mouloud Feraoun, écrivain.

Mouloud Feraoun (en kabyle : Mulud At Ceɛban), né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel en Haute Kabylie (Algérie) et mort assassiné par l'OAS à Alger le 15 mars 1962, est un écrivain algérien d'expression française. Son œuvre la plus célèbre est la trilogie Le Fils du pauvre (1950), La Terre et le Sang (1953) et Les Chemins qui montent (1957). Né officiellement le 8 mars 1913 dans le village de Tizi Hibel, il appartient au clan (takheroubt) des Aït-Chabane, Feraoun étant le nom imposé par des officiers des Affaires indigènes chargés de la mise en place d'un état civil aux populations kabyles après l’insurrection de 1871. Ses parents sont un couple de paysans pauvres, qui ont eu huit enfants dont cinq seulement ont survécu. Mouloud est le troisième d'entre eux, et le premier fils. Depuis 1910, le père a pour habitude d’émigrer périodiquement en France métropolitaine pour subvenir aux besoins de sa famille. En 1928, il est victime d’un accident et commence à vivre d’une pension d’invalidité. Ces racines familiales, sociales et culturelles sont prépondérantes pour Mouloud Feraoun, qui intitule son premier roman autobiographique Le Fils du pauvre et fait de la culture kabyle la principale composante de son identité. Il fréquente l'école de Tizi Hibel à partir de l'âge de sept ans. En 1928,…

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