Ahmed Zabana, indépendantiste.

Ahmed Zahana (en arabe : أحمد زهانة), connu sous son nom de révolution Ahmed Zabana (en arabe : أحمد زبانة) et surnommé par ses proches H'mida, issu de la tribu des Mehadja, né en 1926 à Saint-Lucien (actuellement Zahana) dans l'actuelle wilaya de Mascara en Algérie et mort guillotiné le 19 juin 1956 à Alger, est un indépendantiste algérien ayant participé au déclenchement de la guerre d'Algérie. Condamné à mort à la suite de l'assassinat dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 du garde forestier François Braun, il est le premier indépendantiste algérien guillotiné, le 19 juin 1956, dans la prison de Barberousse à Alger. Considéré en Algérie comme un héros, sa ville natale et plusieurs lieux dans les villes d'Algérie ont été renommés à son nom. Il est né en 1926 dans la localité de Djeniène Meskine, dans la commune de Zahana. Sa famille quitte le village de Djeniène Meskine, pour s’installer à Oran. Son père, fellah, a été dépossédé de sa terre ancestrale, comme des milliers d’autres Algériens. Ahmed Zabana grandira dans les quartiers d’El Hamri et de Médina Jdida. Il y fit ses études primaires, obtint son certificat d'études et s'inscrit dans un centre de formation professionnelle l’école de formation des métiers de chaudronnerie, électricité et soudure située au sous-sol du marché karguentah…

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Mohamed Seddik Benyahia, homme politique.

Mohamed Seddik Benyahia, né le 30 janvier 1932 à Jijel (جيجل) en Algérie et mort dans un accident d'avion le 3 mai 1982 près de la localité de Gottour, en Iran, près de la frontière irano-turque, est un homme politique algérien. Militant nationaliste durant la guerre d'Algérie, il devient à l'indépendance de son pays successivement ministre de l'Information (1966-1970), de l'Enseignement supérieur (1970-1977), des Finances (1977-1979), et des Affaires étrangères (1979 à sa mort). Originaire de Jijel, il est diplômé de l'université d'Alger. Tout en étant jeune avocat, il prend une part active dans la lutte pour l'indépendance de son pays durant la guerre d'Algérie. Il est secrétaire général de la présidence du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et membre de la délégation algérienne ayant négocié avec le gouvernement français pour aboutir à la signature des Accords d'Évian en 1962. Il fait partie de la délégation algérienne aux pourparlers de Melun en 1960 avec Ahmed Boumendjel. Il est chargé de présider la réunion du CNRA à Tripoli (Libye) en 1962. Après l'indépendance, il occupe le poste d'ambassadeur à Londres puis à Moscou. Il est ensuite : Ministre de l'Information du 22 octobre 1966 au 21 juillet 1970, dans le gouvernement Boumediène II. C'est lui qui organise…

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Colonel Amirouche, militaire.

Amirouche Aït Hamouda (en kabyle : Ɛmiṛuc At Ḥemmuda, ⵄⵎⵉⵔⵓⵛ ⴰⵜ ⵃⵎⵎⵓⴷⴰ; en arabe : عميروش آيت حمودة), né le 31 octobre 1926 à Tassaft Ouguemoun en Algérie et mort au combat au sud de Boussada en Algérie le 28 mars 1959, souvent connu sous le nom de Colonel Amirouche, est un colonel de l'Armée de libération nationale (ALN) et chef de la wilaya III pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie. Il est surnommé par l'armée française « le loup de l'Akfadou », « Amirouche le terrible » ou encore le « lion du Djebel ». D'une intelligence vive et d'un caractère décidé, âgé de moins de trente ans, il prend de sa propre initiative le commandement de la wilaya III. Il devient, selon son biographe Saïd Sadi, la bête noire de la France, qui mobilise vainement, pour en venir à bout, près de 11 000 hommes, auxquels s’ajoutent les unités locales, 8 généraux et 27 colonels lors de l’opération Brumaire en 1958. L'image du colonel Amirouche est cependant loin de faire l'unanimité en Algérie. Il est notamment fortement critiqué pour les purges sanglantes qui se déroulent dans la wilaya III durant l'opération bleuite et qui affaibliront durablement celle-ci. Il est trahi par certains de ses camarades et tombe dans une embuscade tendue par l'armée française le 28 mars 1959, en compagnie de Si…

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