La Casbah d’Alger (Algérie).

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La casbah d'Alger, communément appelée la Casbah (en arabe : القصبة, Al-qaṣabah?, « la citadelle ») correspond à la vieille ville ou médina d'Alger, capitale de l'Algérie, dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1992. Administrativement, elle est située dans la commune de Casbah, au sein de la wilaya d'Alger. Probablement peuplée dès le néolithique comme divers sites du Sahel algérois, les premières mentions de la ville remontent à l'Antiquité, où elle est d'abord un port punique, puis berbère et enfin romain. Le cadre urbain actuel est conçu au Xe siècle par les Berbères sous la dynastie des Zirides, il est ensuite enrichi par les apports des autres dynasties berbères qui dominent successivement le Maghreb central. La Casbah atteint son apogée durant la période de la régence d'Alger, de laquelle elle est le siège du pouvoir politique. Colonisée par les Français en 1830, elle est progressivement marginalisée car les centres de pouvoir sont déplacés vers la nouvelle ville. Elle occupe un rôle central pendant la guerre d'Algérie, servant de bastion aux indépendantistes du FLN. À l'indépendance du pays, en 1962, elle ne retrouve pas son rôle central et redevient un espace marginalisé de la ville. La casbah d'Alger est une ancienne médina dont l'origine est millénaire si l'on prend en compte le…

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La vallée du M’Zab (Algérie).

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Le Mzab ou M'zab (en tamazight : ⴰⵖⵍⴰⵏ Aghlan ou ⵉⵖⵣⵔ ⴰⵡⴰⵖⵍⴰⵏ Ighzer awaghlan - la vallée du Mzab -, en arabe : مزاب Mzab) est une région berbérophone du nord du Sahara algérien, située dans la wilaya de Ghardaïa, à 550 km au sud d'Alger (441 km à vol d'oiseau). Elle s'étend sur environ 8 000 kilomètres carrés et abrite plus de 200 000 habitants (recensement 2008). Le Mzab est un plateau que parcourt un oued du même nom. Sa vallée servit de refuge aux musulmans Ibadites qui y édifièrent cinq villes (pentapole) au xie siècle, puis deux cités plus au nord. La vallée du Mzab fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO, elle dispose d'un patrimoine architectural riche et originel. Sa principale ville est Ghardaïa, chef-lieu de la wilaya homonyme. La région est située dans le nord du Sahara algérien, dans la wilaya de Ghardaïa, à 550 km au sud d'Alger (441 km à vol d'oiseau). La vallée s'étend sur environ 8 000 kilomètres carrés, entre 32° et 33°20′ de latitude Nord et 0°4′ et 2°30′ de longitude Est5. Le Mzab est un plateau que parcourt un oued du même nom du nord-ouest vers le sud-est. La ville de Ghardaïa, chef-lieu administratif, occupe une position centrale dans la…

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Mohamed Bachir El Ibrahimi, journaliste, écrivain et linguiste.

Cheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi ou Bachir El Ibrahimi, né le 13 juin 1889 à Ouled Brahem (Algérie) et mort le 20 mai 1965 à Sétif (Algérie), est un érudit musulman, journaliste, écrivain, historien, linguiste et poète algérien, compagnon de route et successeur d'Abdelhamid Ben Badis à la tête de l'association des oulémas musulmans algériens. Il est le père du médecin et homme politique algérien Ahmed Taleb Ibrahimi. Mohamed Bachir El Ibrahimi est né le 13 juin 1889 (14 chawwal 1306 AH) à Ouled Brahem dans la tribu arabe des Awlād Ibrāhīm dans une famille descendante du prophète Mahomet où il commence son apprentissage religieux en mémorisant le Coran et en étudiant quelques textes (moutoun) de jurisprudence (fiqh) malikite auprès de son père et de son oncle. En 1911 (1330 AH), il part rejoindre sa famille à Médine via Le Caire (où il reste 3 mois pendant lesquels il fait la rencontre des poètes égyptiens Ahmed Chawqi et Hafez Ibrahim). Dans la deuxième ville sainte de l'Islam, il étudie le Muwatta de l'imam Malik et la jurisprudence (fiqh) malikite sous le patronage du cheikh Abdelaziz al-Tounissi et le Sahih Muslim sous celui de Hussain Ahmed Madani, figure tutélaire du deobandisme et militant nationaliste indien. Il reçoit également l'influence des étudiants en science religieuse (toulab al-ilm) venus de Chinguetti. Enfin, il entreprend…

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