Pitești est une ville située en Roumanie, au bord de l’Argeș, dans le județ d’Argeș. Sa population était de 155 383 habitants en 2011. C’est une ville industrielle, ouvrière et universitaire.
La ville abrite la raffinerie de pétrole d’Arpechim et est un centre de commercialisation de l’industrie automobile, en particulier de Dacia.
Les premières traces d’établissements humains dans cette région datent du Paléolithique. Un petit castrum romain a aussi été construit au IIIe siècle av. J.-C. à proximité de l’emplacement actuel de la ville.
La première mention enregistrée de Pitești remonte au 20 mai 1386, lorsque le prince valaque Mircea l’ancien accorde un moulin à farine dans la région au monastère de Cozia. Pitești a ensuite été l’une des résidences temporaires des princes valaques. En raison de son positionnement à la jonction des principales routes européennes (et de sa proximité avec les marchés saxons d’Hermannstadt, en Transylvanie), la ville s’est développée comme un important centre commercial.
La ville était un lieu important pour les événements liés à la dernière étape du soulèvement valaque de 1821 et aux premières étapes de la guerre d’indépendance grecque : c’est ici qu’à la fin du printemps 1821, le chef rebelle valaque Tudor Vladimirescu s’installa après s’être retiré de Bucarest. Son départ a fait soupçonner à ses alliés de la Filikí Etería qu’il prévoyait d’abandonner leur cause commune. Vladimirescu est capturé dans la localité voisine de Băilești et exécuté peu de temps après, sur ordre d’Alexandre Ypsilantis.
Le monastère de Putna (en roumain : Mănăstirea Putna) est un monastère orthodoxe roumain, un des centres les plus importants du point de vue cultuel, religieux et historique élevé au Moyen Âge en Moldavie, à 33 km au nord-ouest de la ville de Rădăuți, dans le județ de Suceava, en Bucovine.
Comme beaucoup d’autres monastères moldaves, Putna est construit et consacré par le voïvode Étienne III le Grand de Moldavie. Putna est fondé sur les rives de la rivière homonyme. Au monastère de Putna se trouvent les sépultures d’Étienne et des membres de sa famille, dont sa deuxième épouse, Marie de Doros (il est veuf trois fois). Cela en fait de nos jours un lieu de pèlerinage historique. L’iconographie et les pierres tombales sont réputées comme de beaux exemples de l’art moldave du XVe siècle.
Tulcea (en grec Αέγυσσος, en latin Aegyssus, en bulgare, russe, et ukrainien Тулча ; en turc Tülca ou Hora-Tepe, en tatar Tolçu) est une ville roumaine, chef-lieu du județ de Tulcea, située sur les rives du delta du Danube, en Dobrogée, une région historique de Roumanie.
Fondée au VIIIe siècle av. J.-C., Aegyssos est mentionnée par Diodore de Sicile et Ovide qui précise dans ex Ponto que son nom lui vient de son fondateur, un Dace appelé Carpius Aegyssus.
Au Ier siècle, Aegyssus devient une cité romaine et une base pour la classis, la flotte danubienne impériale affectée au limes de Mésie.
Tulcea reste sous le contrôle de l’Empire romain d’Orient (que nous appelons « byzantin ») jusqu’au XIVe siècle, mais avec quatre longues interruptions (conquête après la bataille d’Ongal par le Premier Empire bulgare du VIIe au IXe siècle, par les Russes kiéviens au Xe siècle, par les bulgaro-valaques au XIIe et par les Tatars au XIIIe). Elle abrite à partir de 1315 un comptoir de la république de Gênes et fait ensuite partie du despotat de Dobrogée, puis, peu après 1390, elle devient valaque sous le règne de Mircea Ier de Valachie.
Les archéologues discutent toujours pour savoir si Vicina, cité portuaire médiévale mentionnée au xive siècle et dont l’archevêque Hyacinthe fut le premier métropolite de Valachie, désigne Tulcea, ou bien Isaccea, Nufăru, Hârșova, la Citadelle de Păcuiul lui Soare ou d’autres localités de la rive droite du Danube.
En 1416, Tulcea est conquise par l’Empire ottoman, et reste ottomane jusqu’au dernier tiers du XIXe siècle. Autour de 1848, c’est une port actif dont l’activité comprend des chantiers navals et qui représente, pour les Diciens (Roumains dobrogéens), les Grecs et les Bulgares, un centre culturel important. Le statut de ville lui fut accordé en 1860, quand elle devient chef-lieu du district ottoman homonyme. En 1878 elle est attribuée à la Roumanie lors du partage de la Dobrogée entre ce pays et la Bulgarie. Ce rattachement est commémoré par un monument qui figure sur le blason de la ville.
Tulcea connut un développement rapide, fut rattachée au réseau ferré en 1925, et subit, comme toute la Roumanie, les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Dans les années 1970, le centre-ville historique fut démoli comme « archaïque » et remplacé par des immeubles impersonnels en béton sous l’égide de l’architecte Cezar Lăzărescu. Après le rétablissement de la démocratie, avec l’ouverture des frontières, le développement a repris, basé sur les chantiers de réparation navale, l’agro-alimentaire, le commerce et le tourisme.
Selon le recensement de 2002, Tulcea a une population de 91 875 habitants, avec 7,7 % de minorités incluant des Lipovènes (3,4 %), des Turcs (1,4 %), des Arméniens, des Roms, des Grecs et des Oghouzes.
Lors du recensement de 2011, Tulcea avait perdu 18 168 habitants en raison de l’exode économique vers Constanța, Galați, Bucarest ou l’étranger, et comptait 73 707 habitants dont 83,37 % se déclaraient roumains, 2,35 % lipovènes, 1,29 % roms et 1,11 % turcs ; 10,53 % ne déclaraient pas d’appartenance ethnique et 1,33 % déclaraient appartenir à une autre ethnie.
Par sa situation géographique à la défluence des bras du Danube, la ville est le point de départ des excursions en bateau dans le delta du Danube d’autant que c’est à Tulcea qu’aboutissent les chemins de fer et les routes asphaltées. Une route de terre, carrossable à la belle saison, relie le quartier Tudor Vladimirescu sur le rive Nord du Danube au village de Chilia Veche, à 65 km en aval sur le bras de Chilia (frontalier avec l’Ukraine). Des lignes de bateau régulières desservent les ports de Sulina à 70 km en aval sur le bras de Sulina et de Saint-Georges à 75 km en aval sur le bras homonyme. En ville et dans les environs, les intérêts économiques du tourisme et de la pêche se trouvent parfois en contradiction avec la préservation des milieux et de la biodiversité et avec la lutte contre les pollutions, missions de la réserve de biosphère du delta du Danube dont le siège est Tulcea.
Désolé, mais la copie des textes et des images n'est pas autorisée.
Acceptation des cookies
Nous avons recours aux cookies et à d'autres technologies similaires pour vous fournir la meilleure expérience de navigation possible sur notre site internet. Nous pensons que vous êtes d'accord avec cela mais vous devez les accepter.
Cookies fonctionnels
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Cookies statistiques
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Cookies marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.