Catherine de Sienne, dominicaine.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :7 avril 2024
  • Temps de lecture :19 min de lecture

Catherine de Sienne (en italien Caterina da Siena), née Catherine Benincasa (en italien Caterina Benincasa) le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane, et décédée le 29 avril 1380 à 33 ans à Rome, est une tertiaire dominicaine et une mystique italienne qui a exercé une grande influence dans l'Église catholique. Elle est déclarée sainte et docteur de l'Église. Elle est la protectrice officielle de l'Italie, comme saint François d'Assise en est le protecteur. Les deux saints ont été consacrés dans la fonction avec motu proprio du pape Pie XII le 18 juin 1939. Née à Sienne, elle y grandit et désire très tôt se consacrer à Dieu, contre la volonté de ses parents. Elle rejoint les sœurs de la Pénitence de saint Dominique et y prononce ses vœux. Très vite marquée par des phénomènes mystiques comme les stigmates et le mariage mystique, elle se fait connaître. Elle accompagne l'aumônier des dominicains auprès du pape à Avignon, en tant qu'ambassadrice de Florence, ville alors en guerre contre le pape. Son influence sur le pape Grégoire XI joue un rôle avéré dans la décision du pontife de quitter Avignon pour Rome. Elle est ensuite envoyée par celui-ci négocier la paix avec Florence. Grégoire XI étant mort et la paix conclue, elle retourne à Sienne. Lors d'extases mystiques, elle dicte ses conversations avec Dieu, constituant sa principale œuvre, Le Dialogue. Le Grand Schisme d'Occident conduit Catherine de Sienne à aller à Rome…

Continuer la lectureCatherine de Sienne, dominicaine.

Léon Ier, Pape.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :7 avril 2024
  • Temps de lecture :7 min de lecture

Léon Ier le Grand (en latin Leo Magnus) fut pape de 440 à 461. Il est connu pour son intervention dans les controverses christologiques du Ve siècle : sa position doctrinale exprimée dans le Tome à Flavien fut adoptée comme la doctrine orthodoxe au concile de Chalcédoine en 451. Face au délitement du pouvoir impérial, il négocia en 452 avec Attila la retraite des hordes hunniques et en 455 avec Genséric la survie de Rome. Il est considéré comme saint et Docteur de l'Église par l'Église catholique romaine qui le célèbre le 10 novembre. Ses origines sont mal connues. Né en Toscane ou à Rome entre 390 et 400, fils d'un dénommé Quintianus, il est archidiacre de Rome sous le pontificat de Célestin Ier (422/432) puis de Sixte III (432/440) dont il est l'homme de confiance. À la mort de ce dernier, le 19 août 440, Léon est en Gaule à la demande de la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit entre le patrice Aetius et Albinus le préfet du prétoire des Gaules. Sa réputation et son influence sont si grandes qu'il est élu pape par le peuple romain pendant son absence en Gaule. Il rentre à Rome en septembre pour…

Continuer la lectureLéon Ier, Pape.

Meinrad d’Einsiedeln, ermite.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :7 avril 2024
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Saint Meinrad d'Einsiedeln, né vers 797 à Rottenburg (Wurtemberg) et mort le 21 janvier 861 à Einsiedeln, est un ermite à qui l'on attribue la fondation du monastère d'Einsiedeln, dans une région de la Francie orientale devenue ultérieurement le territoire du canton de Schwytz, en Suisse centrale. Il est connu comme le « martyr de l'hospitalité ». Meinrad (parfois orthographié Meinard en français, cette paronymie pouvant alors porter à confusion avec le nom propre Ménard), qui selon la tradition, aurait été l'un des fils d'un certain comte Berthold de Hohenzollern, est instruit à l'école de l'abbaye bénédictine de Reichenau, sur le lac de Constance par l'abbé Heito ainsi que par son oncle Erlebald. Il entre dans l'Ordre et devient moine. Après quelques années passées à Reichenau et au prieuré Babinchova de Benken, au sud-est du lac de Zurich, il décide de vivre en ermite et se retire en 828 au col de l'Etzel. Il garde sur lui une statuette de la Vierge réputée accomplir des miracles, que l'abbesse Hildegarde de Zurich lui avait remise. C'est probablement en l'an 835 qu'il construit un ermitage et une chapelle, sur le site qui deviendra plus tard celui de l'église du monastère de l'abbaye d'Einsiedeln.…

Continuer la lectureMeinrad d’Einsiedeln, ermite.