Camille de Lellis, prêtre.

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Camille de Lellis, né le 25 mai 1550, à Bucchianico dans les Abruzzes (Italie) et décédé à Rome, le 14 juillet 1614, est un prêtre religieux catholique italien, fondateur de l'ordre des Camilliens. Canonisé en 1746, il est liturgiquement commémoré le 14 juillet. Après un incurable ulcère à la jambe qui lui fit rencontrer la foi, il fut infirmier à Rome. Il est le fondateur de l'ordre des Camilliens (clercs réguliers des Infirmes) et, à ce titre, est pour les catholiques le protecteur — avec Jean de Dieu — des hôpitaux et des malades. Il était le fils d'un officier qui avait servi dans les armées napolitaines et les armées françaises. Sa mère mourut quand il était encore enfant et son éducation fut tout à fait négligée. Encore jeune, il devint soldat au service de Venise puis de Naples, jusqu'en 1574, quand son régiment fut dissous. Pendant son temps de service, il devint un joueur invétéré au point que ses pertes au jeu le réduisirent parfois au dénuement. La bonté envers lui d'un moine capucin l'incita à demander son admission dans cet ordre, mais on le refusa. Il se rendit alors à Rome, où il obtint un emploi à l'Hôpital Saint Jacques des Incurables. Ce qui l'avait surtout incité à y aller était l'espoir qu'on guérirait les abcès de ses pieds dont il avait longtemps souffert. Il fut chassé de l'hôpital à cause de…

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Jules II, pape.

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Giuliano Della Rovere, né le 5 décembre 1443 à Albisola près de Savone et mort dans la nuit du 20 au 21 février 1513 à Rome, est un homme d'Église. Successivement évêque de Carpentras, Lausanne, Coutances, puis de Viviers et enfin archevêque d'Avignon, il fut élu pour devenir le 216e pape de l’Église catholique le 1er novembre 1503 sous le nom de Jules II (en latin Julius II, en italien Giulio II) à la suite du conclave d'octobre 1503. Préoccupé de l'équilibre des puissances en Italie, cet ambitieux chef d'État, plus séculier que religieux, élimina tour à tour César Borgia, les Vénitiens puis les Français avec le concours des Espagnols de la Romagne et du Milanais, accroissant simultanément le territoire des États pontificaux. Sur le plan artistique on lui doit un mécénat qui a donné l'actuelle basilique Saint-Pierre, la décoration du plafond de la chapelle Sixtine ainsi que celle des chambres de Raphaël, la création d'un musée d'art. Originaire d’une riche famille de marchands de Savone, l’accession de son oncle Sixte IV au pontificat en 1471 lui permet de gravir rapidement les échelons de la hiérarchie ecclésiastique. Formé chez les franciscains, son oncle devenu général de l'ordre le fait entrer au noviciat au couvent de Pérouse. Il ne semble pas avoir embrassé la vie monastique. En 1471, il est ordonné évêque de Carpentras puis cardinal1. Il est évêque de Lausanne jusqu'en 1476, puis de Coutances, diocèse duquel il se démet en faveur de son neveu Galeas Della Rovere en 1477. En 1474,…

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Le Miracle eucharistique de Bolsena (Italie, 1263).

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Le miracle eucharistique de Bolsena est un miracle eucharistique qui aurait eu lieu à Bolsena, Italie, en 1263, lorsque, pendant le canon de la messe, l'hostie consacrée se serait transformée en chair et en sang, et aurait laissé des traces de sang sur le corporal (pièce de tissu sur lequel reposent l'hostie et le calice). Ce miracle aurait participé à décider le pape Urbain IV à instituer la Fête-Dieu (également appelée fête du Corpus Christi). Des documents du XIIIe siècle situeraient le miracle de Bolsena bien avant sa datation traditionnelle de 1263. En 1664 est retrouvé un minuscule rouleau dans une cachette à l'intérieur du tabernacle de marbre contenant le reliquaire du corporal, sur lequel est écrit en latin « Le Sang du Christ a été répandu sur ce corporal qui doit être gardé avec le plus grand soin ». L'analyse paléographique de l'écriture indique qu'elle serait du notaire Serafino, actif entre 1211 et 1215. Le quatrième concile du Latran (1215), demandait une plus grande attention envers l'Eucharistie et les reliques. L'écriture de la bandelette, et celle d'une seconde bandelette (retrouvée en 1917 lors d'une reconnaissance "photographique") avec l'écriture latine « Relique du Sang du Christ », auraient été rédigées entre décembre 1215 et mai 1216. Le plus ancien récit du miracle serait une représentation sacrée ("sacra rappresentazione",…

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