Catherine de Sienne, dominicaine.

Catherine de Sienne (en italien Caterina da Siena), née Catherine Benincasa (en italien Caterina Benincasa) le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane, et décédée le 29 avril 1380 à 33 ans à Rome, est une tertiaire dominicaine et une mystique italienne qui a exercé une grande influence dans l’Église catholique. Elle est déclarée sainte et docteur de l’Église.

Elle est la protectrice officielle de l’Italie, comme saint François d’Assise en est le protecteur. Les deux saints ont été consacrés dans la fonction avec motu proprio du pape Pie XII le 18 juin 1939.

Née à Sienne, elle y grandit et désire très tôt se consacrer à Dieu, contre la volonté de ses parents. Elle rejoint les sœurs de la Pénitence de saint Dominique et y prononce ses vœux. Très vite marquée par des phénomènes mystiques comme les stigmates et le mariage mystique, elle se fait connaître.

Elle accompagne l’aumônier des dominicains auprès du pape à Avignon, en tant qu’ambassadrice de Florence, ville alors en guerre contre le pape. Son influence sur le pape Grégoire XI joue un rôle avéré dans la décision du pontife de quitter Avignon pour Rome. Elle est ensuite envoyée par celui-ci négocier la paix avec Florence. Grégoire XI étant mort et la paix conclue, elle retourne à Sienne. Lors d’extases mystiques, elle dicte ses conversations avec Dieu, constituant sa principale œuvre, Le Dialogue.

Le Grand Schisme d’Occident conduit Catherine de Sienne à aller à Rome auprès du pape Urbain VI. Elle envoie de nombreuses lettres aux princes et cardinaux, pour promouvoir l’obéissance au pape et défendre ce qu’elle nomme le « vaisseau de l’Église ». Elle meurt le 29 avril 1380, épuisée par ses pénitences. Urbain VI célèbre ses obsèques et son inhumation dans la basilique Santa Maria sopra Minerva à Rome.

La dévotion autour de la dépouille de Catherine de Sienne se développe rapidement après sa mort. Elle est canonisée en 1461, déclarée sainte patronne de Rome en 1866, et de l’Italie en 1939. Avec Thérèse d’Avila, elle est la première femme à être déclarée « docteur de l’Église » en 1970 par Paul VI. Elle est proclamée sainte patronne de l’Europe en 1999 par Jean-Paul II. Elle est aussi la sainte protectrice des journalistes, des médias, et de tous les métiers de la communication, en raison de son œuvre épistolaire en faveur de la papauté.

Par la forte influence qu’elle a eue sur l’histoire de la papauté, Catherine de Sienne est l’une des figures marquantes du catholicisme médiéval. Elle est à l’origine du retour du pape à Rome et a effectué ensuite de nombreuses missions confiées par le pape, chose assez rare pour une simple nonne au Moyen Âge.

Ses écrits, qui ont marqué la pensée théologique — et principalement Le Dialogue, son œuvre majeure qui comprend un ensemble de traités qu’elle aurait dictés lors d’extases —, font d’elle une des personnalités les plus influentes de la spiritualité chrétienne. La reconnaissance de cette influence par l’attribution du titre de docteur de l’Église, bien que tardive, consacre l’importance de son œuvre.


Catherine est la vingt-troisième des vingt-cinq enfants d’un teinturier, Giacomo Benincasa, et de Monna Lapa qui vivra jusqu’à 89 ans. Elle et sa sœur jumelle Jeanne naissent à Sienne, en Italie (selon la date traditionnellement admise), le 25 mars 1347, jour de la fête de l’Annonciation faite à Marie. Jeanne meurt peu de temps après. La famille Benincasa est une famille pieuse, assez proche de l’ordre des Prêcheurs, les dominicains de Camporegio. Giacomo est teinturier de laine, et sans doute de la classe des Popolani (personnes éligibles au gouvernement de Sienne). En 1348, la famille adopte un jeune garçon de dix ans, Tommaso della Fonte, devenu orphelin à cause de la peste, et dont l’oncle Palmiere della Fonte était marié à la sœur aînée de Catherine.

L’enfance de Catherine de Sienne semble avoir été très vite marquée par un attrait profond pour Dieu. D’après les confidences de Raymond de Capoue, elle a sa première apparition vers l’âge de 6 ans, lorsqu’elle marche avec son frère Stefano dans les rues de Sienne. Elle voit, au-dessus de l’église San Domenico, le Christ-Pontife la bénir. Cette expérience renforce la ferveur de Catherine. L’éducation religieuse qu’elle reçoit est faite de lectures d’histoires de saints, d’ermites ou des pères du désert. Catherine cherche alors à les imiter, à travers une vie d’ascèse, se soumettant à des mortifications ou recherchant la solitude.

L’attrait pour l’ordre des dominicains grandit chez Catherine, alors âgée de 6 ans, lorsque Tommaso entre au noviciat Saint-Dominique en 1353. Tommaso favorise cette dévotion en poursuivant l’éducation chrétienne de Catherine : il lui raconte l’histoire des dominicains, contribuant à renforcer le désir de Catherine de se consacrer à la vie religieuse.

Vers l’âge de 7 ans, Catherine fait vœu de chasteté, selon son biographe Raymond de Capoue. Elle a alors la conviction de sa vocation à entrer dans l’ordre des dominicains.

Catherine grandit et vers l’âge de treize ans, elle refuse toute coquetterie, bien qu’elle y soit poussée par sa mère. Face à ce refus, sa mère décide alors de passer par la sœur aînée de Catherine, Bonaventura, afin qu’elle développe chez la jeune fille le goût de la coquetterie. Catherine se laisse convaincre, se farde, soigne sa toilette.

Quelques mois plus tard, en août 1362, Bonaventura meurt en couches. La mort de sa sœur traumatise profondément Catherine, elle y voit la conséquence des péchés de vanité et de coquetterie. Après ce deuil familial, ses parents cherchent à la marier, mais Catherine s’y refuse catégoriquement. Face à ce comportement, ils cherchent à avoir le soutien de Tommaso della Fonte, leur fils adoptif entré chez les dominicains, pour convaincre la jeune fille, considérée comme obstinée. Tommaso della Fonte découvrant la ferme volonté de Catherine de vouloir se consacrer à Dieu lui demande alors de couper ses cheveux afin de prouver la solidité de son projet de vie, ce qu’elle fait, puis elle rentre chez elle.

Cette action agace profondément ses parents, qui ont toujours des projets de mariage pour elle. Outre les punitions et les brimades, elle est chassée de sa chambre, où elle passait de longs moments seule en prière, et se voit contrainte de remplacer la servante dans les tâches ménagères. Cette réaction de ses parents ne change pas la volonté de Catherine et ne diminue pas sa ferveur. Elle considère alors que si elle n’a plus de chambre ou de cellule pour prier, c’est qu’elle doit donc faire de son âme une « cellule intérieure », intuition qu’elle développe tout au long de sa vie.

Catherine reste servante pendant plusieurs mois ; ayant du mal à servir ses parents, elle décide de les servir comme si ses parents étaient Dieu ou des saints. Mais c’est un songe qu’elle aura quelques mois plus tard qui change son attitude. Lors de ce songe, elle voit Dominique de Guzmán lui tendre un lys et un habit des sœurs dominicaines de la Pénitence lui assurant qu’elle fera partie de cette congrégation. Au réveil, Catherine révèle devant toute sa famille le vœu secret de chasteté qu’elle avait fait plusieurs années auparavant. Cette détermination et les phénomènes surnaturels dont elle bénéficiait amènent son père à changer d’avis et à l’autoriser à entrer au couvent.

L’autorisation donnée par son père permet à Catherine de mener une vie plus conforme à ce qu’elle désire. Elle redouble d’ascèse et dès l’âge de seize ans cherche à vivre une vie assez extrême à travers des jeûnes (elle ne mange plus que du pain et des herbes crues, les historiens parlant à son propos d’« anorexie sainte »), des privations de sommeil pour prier et diverses pénitences. Sa mère, Lapa, s’inquiète de la santé de sa fille et décide de l’emmener faire une cure à Vignone en val d’Orcia pour se reposer. Ce n’est que de retour des bains que Lapa se décide à demander l’intégration de sa fille parmi les sœurs de la Pénitence de saint Dominique.

Les sœurs de la Pénitence de saint Dominique (surnommées les Mantellate du fait de leurs habits noirs, mantello en italien) ont pour fondateur Dominique de Guzmán (1170-1221), qui a aussi fondé l’ordre des Frères prêcheurs. Elles constituent alors un groupement pieux essentiellement composé de veuves qui ne suivent pas au sens strict une règle religieuse, dans la mesure où elles ne font pas de vœux religieux. Elles se consacrent aux œuvres de charité, aux visites des prisonniers ou des malades et se réunissent pour la messe et pour recevoir des instructions religieuses.

Lorsque sa mère la présente, Catherine essuie un refus de la part des sœurs qui la trouvent trop jolie, trop jeune et sans doute trop exaltée et immature pour la vie religieuse. Catherine tombe gravement malade peu de temps après, avec de fortes fièvres et couverte de pustules. Cette maladie inquiète Lapa. Catherine demande de nouveau à entrer chez les Sœurs de la Pénitence de saint Dominique. Sa mère veut respecter les volontés de sa fille et permet qu’elle postule de nouveau. Un deuxième entretien a lieu chez les sœurs, bouleversées par l’ardeur et le courage de Catherine, qui les décident finalement à l’intégrer au sein de leur congrégation. La cérémonie a lieu entre fin 1364 et début 1365. Catherine reçoit l’habit blanc des mains du frère Bartolomeo Montucci, maître de la congrégation.

Admise chez les sœurs de la Pénitence, Catherine doit faire son noviciat chez elles, sous la direction et l’enseignement des maîtres des tertiaires. Elle reste alors silencieuse et observe de longs moments de prière dans sa chambre, sortant pour assister à la messe et aux offices. Elle continue sa vie d’ascèse et décide de ne prendre de la nourriture qu’après avoir pleuré, ce qu’elle explique dans ses écrits en évoquant le « don des larmes ».

Dans le même temps, Catherine, souvent discrète et silencieuse, commence à avoir une vie mystique importante, connue grâce à son confesseur : elle a des visions et apparitions, et des colloques avec Jésus qui l’enseigne. Elle affirme à son confesseur avoir été instruite par ces apparitions. Ces visions sont aussi suivies de moments de doutes, d’angoisses et de fortes tentations. De ces apparitions, décrites par ses biographes, découlent certains dialogues et certaines intuitions qui ont une profonde influence sur sa vie spirituelle. Au cours de cette période, elle apprend à lire suffisamment pour pouvoir lire la liturgie des Heures.

Une des visions qu’elle a est celle de Dieu, vu sous la forme d’un arbre dont les racines sont unies à la terre et le sommet au ciel. Au pied de l’arbre, elle voit des épines. Ces épines représentent les peines et les difficultés au début pour aller vers Dieu, comme le Christ crucifié. Une personne qui veut aller vers Dieu doit donc passer par ces peines, représentées par les épines, alors que beaucoup s’en échappent, préférant rechercher les plaisirs du monde. Cependant, l’arbre est immuable et ne se refuse à personne, ce que Catherine interprète comme le fait que Dieu ne se retire pas d’une créature qui a le désir de venir à lui.

Pendant le carnaval de 1368, Catherine a une apparition qu’elle décrit comme étant son « mariage mystique avec le Christ ». Au cours de la vision, le Christ lui apparaît et lui remet un anneau, signe qu’elle est son épouse. La vision s’efface mais Catherine dit ressentir en permanence cet anneau et même le voir, et elle est la seule à l’avoir vu.

Le mariage mystique, à l’instar du Cantique des cantiques, est le symbole de l’union entre l’homme et Dieu. À travers l’histoire de l’Église, de nombreux auteurs ont parlé, comme Thérèse d’Avila, Origène, Jean de la Croix, François de Sales, Thérèse de Lisieux, de cette union comme étant le sommet de la vie chrétienne, après des périodes de fiançailles, de doutes, d’abandons.

Le mariage mystique marque pour elle le début d’un nouveau changement dans son attitude. Elle participe davantage aux activités des sœurs de la Pénitence à travers la visite des malades qu’elle soigne. Elle met en pratique son amour de Dieu en s’occupant des malades et pauvres. Des phénomènes de thaumaturge lui sont attribués, ses biographes affirment qu’elle guérit miraculeusement des personnes. Elle a souvent des extases, de manière privée ou publique : elle se raidit soudainement, perd connaissance et tous ses membres se contractent. Les moqueries s’accentuent, elle est calomniée et accusée d’être une femme de mauvaise vie.

En août 1368, le père de Catherine, Giacomo, tombe malade et meurt, malgré les prières de sa fille. À la même époque, la ville de Sienne est en proie à des révoltes importantes qui remettent en cause le pouvoir en place, dit « gouvernement des 12 ».

Cette période marque le début d’un engagement public intense, où elle commence à rencontrer et conseiller des dominicains : par l’intermédiaire de Tommaso della Fonte, elle fait la connaissance de Bartolomeo di Domenico, un jeune dominicain qui lui rend visite. De cette rencontre naît une grande amitié spirituelle entre eux deux : Bartolomeo transmet à Catherine sa connaissance théologique ; elle lui prodigue des encouragements et, plus tard, lui envoie des lettres.

Elle rencontre aussi le frère Lazzarino de Pise, célèbre prédicateur franciscain qui, après avoir été méprisant à son égard, lui demande des conseils pour le guider spirituellement. Elle rencontre ensuite, toujours par l’intermédiaire de Tommaso della Fonte, le frère Tommaso di Antonio di Nacci, dit Caffarini, dominicain qui, après la mort de Catherine, écrit une de ses premières biographies, la Legenda minore. La renommée de Catherine se répand. Celle-ci commence à voyager, sans doute avec Raymond de Capoue, nommé par le pape pour prêcher la croisade.

Le 21 mars 1371, lorsqu’une révolte éclate à Bologne, Catherine rencontre le cardinal Pierre d’Estaing, dit d’Ostie, légat de Bologne, et commence à écrire à d’autres prélats et à des fonctionnaires du pape Grégoire XI. C’est le début de l’engagement de Catherine de Sienne pour la réforme de l’Église et le retour du pape à Rome.

En 1374, la jeune mystique, qui a suscité l’étonnement à Sienne et dans l’ordre dominicain, comparaît devant le chapitre général des dominicains à Florence. Elle y rencontre le bienheureux Raymond de Capoue qui devient son directeur spirituel.

À la Pentecôte, elle reçoit les stigmates du Christ, stigmatisation qu’elle décrit à Raymond de Capoue. Elle n’est pas visible car Catherine aurait prié pour que les stigmates ne se voient pas.

À partir de 1375, elle prend de manière publique la défense des intérêts du pape en s’engageant pour le retour des papes d’Avignon à Rome et pour l’unité et l’indépendance de l’Église. Lors d’une rencontre avec les responsables de la ville de Florence, elle est envoyée par eux auprès du pape afin de tenter de réconcilier la papauté et Florence.

Catherine, accompagnée des catterati (?) et de Raymond de Capoue, part en avril 1376 pour Avignon où réside le pape. Ils passent par Bologne où ils se rendent sur la tombe de saint Dominique et arrivent le 18 juin à Avignon à la cour du pape Grégoire XI. Elle obtient une audience avec le pape et informe Florence de l’attitude positive du pape à leur égard, tout en critiquant ouvertement les mesures que Florence a prises contre le clergé.

Peu de temps plus tard, les ambassadeurs de Florence viennent à Avignon afin de voir le Pape ; Catherine de Sienne est ouvertement ignorée par la délégation d’ambassadeurs et la négociation avec les ambassadeurs de Florence se conclut par un échec. Catherine de Sienne reste néanmoins auprès du pape, qu’elle revoit plusieurs fois. Elle le conseille et lui demande à de nombreuses reprises trois choses : la première est de partir pour Rome et de revenir dans la « ville de saint Pierre », la deuxième est de relancer la grande croisade, et enfin de lutter contre les vices et péchés au sein de l’Église. Le pape Grégoire XI préfère rechercher la paix avant de partir en croisade, Catherine de Sienne insiste sur le fait qu’il ne faut pas attendre, et qu’au contraire, la paix viendra avec la croisade qui éloignera les guerriers. Dans ses lettres, elle suggère souvent au pape de partir au plus vite pour Rome, et cela malgré la forte opposition des cardinaux qui préfèrent vivre dans la ville d’Avignon.

Catherine suscite la méfiance à Avignon du fait de son influence croissante auprès du pape, mais aussi par ses extases publiques. Elle est suivie secrètement, à la demande du pape, par des théologiens qui après examen ne lui reprochent rien. Elle part visiter le duc d’Anjou pour le convaincre de prendre la gérance de la croisade. Elle reçoit une invitation pour Paris du roi de France Charles V, mais elle décline cette invitation afin de retourner en Avignon avant de rejoindre l’Italie par les voies terrestres.

L’influence de Catherine de Sienne est sans doute le facteur principal qui conduit le pape Grégoire XI à quitter Avignon pour Rome. Il quitte la cité d’Avignon le 13 septembre 1376 et embarque pour Marseille, malgré l’opposition d’une partie des cardinaux et les dangers possibles, notamment l’opposition de Florence par la guerre des Huit Saints, mais aussi l’inconnue que représente le retour à Rome. Le pape Grégoire XI part par la mer ; à la suite d’une tempête, il débarque à Gênes le 18 octobre.

Quant à Catherine, elle part par voie terrestre en passant par Saint-Tropez, Varazze, puis Gênes. C’est dans cette dernière ville que, selon la Legenda minore, elle aurait de nouveau rencontré Grégoire XI. Le pape poursuit son voyage jusqu’à Rome en passant par Corneto où il parvient le 6 décembre 1376, puis il arrive à Rome le 16 janvier 1377 en remontant le Tibre.

Catherine de Sienne demeure à Gênes et ne continue pas son chemin jusqu’à Rome ; elle n’y est pas lors de l’arrivée de Grégoire XI dans la « ville éternelle », bien que des représentations postérieures, anachroniques, la représentent l’accueillant à Rome. Elle reste à Gênes où ses compagnons de route sont victimes de maladies. De plus elle reçoit la visite de sa mère qui la rejoint à Gênes. Elle rencontre les chartreux de Calvi, puis arrive dans sa ville natale, Sienne, au début de l’année 1377.

Pendant de nombreuses années, elle s’était habituée à une abstinence rigoureuse. Elle recevait la Sainte Eucharistie presque tous les jours. Ce jeûne extrême semblait malsain aux yeux du clergé et de sa propre fratrie. Son confesseur, Raymond, lui a ordonné de manger correctement, mais Catherine a affirmé qu’elle en était incapable, qualifiant son incapacité à manger d’infermità (maladie). Dès le début de l’année 1380, Catherine ne peut ni manger ni boire de l’eau. Le 26 février, elle perdit l’usage de ses jambes.

Catherine meurt à Rome, le 19 ou 29 avril 1380, à l’âge de trente-trois ans, après avoir subi huit jours plus tôt une forte attaque qui l’a paralysée à partir de la taille. Ses derniers mots furent : « Père, entre tes mains, je remets mon âme et mon esprit ». Catherine de Sienne est morte de privations volontaires, certains voudraient ainsi la considérer comme la patronne des anorexiques.

Catherine est enterrée quelques jours plus tard en présence du pape, qui célèbre des obsèques solennelles dans la basilique de la Minerve.

Source : Wikipédia.

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