John Redmond, homme politique.

John Edward Redmond, né le 1er septembre 1856 dans le comté de Wexford en Irlande et mort le 6 mars 1918 à Londres, est un homme politique britannique. Chef du Parti parlementaire irlandais de 1900 jusqu’à sa mort, il fait campagne pour la Home Rule, l’autonomie de l’Irlande au sein du Royaume-Uni, et est une figure majeure de la vie politique britannique au début du XXe siècle. Militant pour l’autonomie irlandaise par la voie  pacifique et parlementaire, il obtient du Parlement britannique l’octroi de la Home Rule en 1914, mais est dépassé en 1916 par les nationalistes radicaux qui optent pour une guerre d’indépendance.


Il naît à Ballytrent House, la demeure rurale familiale des Redmond, dans le comté de Wexford dans le sud-est de l’Irlande. Son père, William Archer  Redmond, est issu de la gentry (noblesse non-titrée) catholique irlandaise, et est député de Wexford à la Chambre des communes du Royaume-Uni dans les années 1870, représentant la Ligue pour l’autonomie (Home Rule League). Sa mère Mary, à l’inverse, est protestante et unioniste, et ne partagera jamais les opinions politiques de son époux puis de ses fils. John est éduqué dans une école jésuite, puis étudie le droit au Trinity College de Dublin, où il est l’un des rares étudiants catholiques. Il abandonne ses études en 1876 sans avoir obtenu de diplôme et accompagne son père à Londres, devenant son assistant administratif au Parlement britannique.

Il entre à son tour en politique en étant élu député de New Ross en 1881, à tout juste vingt-quatre ans et avec le soutien de Charles Stewart Parnell, la grande figure du nationalisme irlandais. Il entre ainsi à la Chambre des communes britannique quelques mois après la mort de son père. Proche du Parti libéral, il est favorable à l’impérialisme britannique à travers le monde, mais souhaite que l’Irlande ait une place importante dans la  direction des affaires de l’Empire. Outre l’autonomie de l’Irlande au sein du Royaume-Uni, il mène également campagne pour la restitution de terres irlandaises aliénées au profit de grands propriétaires anglais ou écossais, mais sans souhaiter l’expulsion de ces derniers. En 1882 il visite longuement l’Australie, pour y collecter des fonds auprès d’émigrés irlandais, en faveur de la campagne pour l’autonomie de l’Irlande. En septembre il y épouse Joanna Dalton, sont il aura un fils et deux filles. Le couple visite ensuite la Nouvelle-Zélande puis les États-Unis, y collectant là aussi des fonds.

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John Barry, officier naval.

John Barry, né le 25 mars 1745 à Tacumshane et mort le 13 septembre 1803 à Philadelphie, est un officier de la Continental Navy pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et plus tard dans l'United States Navy. Il est largement reconnu que « le père de la marine américaine » (il partage ce surnom avec John Paul Jones). Il est le premier capitaine placé à la tête de un navire de guerre américain sous le drapeau de la Continental Navy. Il atteint en fin de carrière le grade de commodore. Près de l'Independence Hall, à Wexford au Franklin Square se trouve une statue de John Barry. Plusieurs navires se nomment USS Barry, ainsi qu'un parc de Brooklyn (le Commodore Barry Park) et un pont (le pont  Commodore Barry). Source : Wikipédia.

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John Henry Newman, Saint catholique.

John Henry Newman, né à Londres le 21 février 1801 et mort à Edgbaston le 11 août 1890, est un saint catholique. De son vivant, il fut ecclésiastique, théologien et écrivain britannique. Il se convertit au catholicisme en 1845.

Étudiant à l’Université d’Oxford, il est ordonné prêtre anglican. Ses travaux sur les Pères de l’Église le conduisent à analyser les racines chrétiennes de l’anglicanisme et à défendre l’indépendance de sa religion face à l’État  britannique, sous la forme de « tracts ». Ainsi naît le Mouvement d’Oxford, dont John Newman est l’un des principaux acteurs. Ses recherches sur les Pères de l’Église et sa conception de l’Église l’amènent à se convertir au catholicisme, qu’il voit désormais comme la confession la plus fidèle aux racines du christianisme. C’est au cours de cette période qu’il écrit le célèbre poème Lead, Kindly Light (1833).

Il part pour l’Irlande afin de fonder une université catholique à Dublin, à la demande des évêques de ce pays. Pour mieux faire comprendre sa  conception de l’éducation et de la science il donne un cycle de conférences : L’Idée d’université, avant de démissionner en 1857 à cause du manque de confiance de la part des évêques irlandais face à son entreprise. Sa  conversion au catholicisme est incomprise et critiquée par ses anciens amis anglicans. Il est aussi regardé avec méfiance par une partie du clergé catholique anglais du fait de ses positions considérées comme très libérales. En réaction à des calomnies, John Newman décrit sa conversion au  catholicisme dans Apologia Pro Vita Sua. Cet ouvrage change la perception des anglicans à son égard et accroît sa notoriété. L’incompréhension suscitée par la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale conduit Newman à défendre l’Église et la place primordiale de la conscience dans sa Lettre au duc de Norfolk. Sa conception de la conscience sera en partie développée lors du Concile Vatican II. Il écrit par la suite la Grammaire de l’assentiment, qui se veut une défense de la foi face au développement du positivisme. Le nouveau pape Léon XIII, élu en 1878, décide de le créer cardinal en 1879. John Newman meurt onze années plus tard à l’âge de 89 ans.

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