Ville d’Asiago (Italie).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sites et Monuments
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 mai 2023
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Asiago est une commune de la province de Vicence dans la Vénétie en Italie. En dialecte cimbre, elle s’appelle Slege (Sleghen). La seule frazione de la commune d’Asiago, Sasso, est reliée à la rivière Brenta, près de la municipalité de Valstagna, par un long escalier (4 444 marches), appelé Calà del Sasso.


Les premières traces humaines datent du Paléolithique et du Mésolithique. Les premiers habitants sédentaires sont d’époque préromaine. Langue cimbre et traditions (dont l’habillement) sont à rattacher aux Goths et à d’autres populations « barbares », ainsi qu’à des influences lombardes.

À diverses époques, et particulièrement depuis l’an 1000, des groupes de l’aire linguistique bavaro-tyrolienne, et peut-être aussi d’origine danoise, à la recherche de terres à cultiver, colonisent la zone.

De 1310 à 1807, se constitue un des premiers gouvernements autonomes et démocratiques de l’histoire, avec monnaie et milice propres : la Spettabile Reggenza dei Sette comuni.

Au début du xiiie siècle, les résidents s’organisent militairement pour se défendre contre l’expansionnisme de leurs voisins, avec le puissant  seigneur Ivano della Valsugana, et l’appui d’Ezzelino III da Romano. De 1036 à 1260, les communes du plateau (Asiago, Enego, Lusiana, Gallio, Foza, Roana et Rotzo) forment les meilleures troupes du gibelin Ezzelino III.

(suite…)

Continuer la lectureVille d’Asiago (Italie).

Ardengo Soffici, écrivain, poète et peintre.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 mai 2023
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Ardengo Soffici (Rignano sull’Arno, 7 avril 1879 – Forte dei Marmi, 19 août 1964) est un écrivain italien, un poète et un peintre dont l’œuvre se situe entre futurisme et cubisme. Il fut l’un des intellectuels italiens qui ont adhéré au fascisme.


Issu d’une famille d’agriculteurs aisés, Ardengo Soffici assiste, après leur déménagement à Florence en 1893, à la ruine de son père.

Il étudie alors les arts à l’Académie du dessin de Florence et accessoirement la littérature en 1897 et ensuite, après un intermède pour vivre auprès d’un cabinet d’avocat, à la Scuola Libera del Nudo auprès de Giovanni Fattori et Telemaco Signorini.

Il s’insère dans le cercle culturel et devient un écrivain autodidacte.

Quand son père et sa mère meurent, il part vers des parents à Poggio a Caiano, puis, comme beaucoup de ses amis artistes, décide de partir pour Paris en 1903.

À Paris, il travaille comme illustrateur dans des revues renommées comme L’Assiette au Beurre, mais mal payé, il mène une vie de privations et des renoncements, malgré tout cette situation lui permet de rencontrer des artistes émergents ou déjà affirmés comme Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso et Max Jacob, et de fréquenter le monde vivant qui s’était formé autour des revues littéraires. Il écrit de nombreux articles pour des artistes européens, et approche de nombreux artistes et écrivains italiens comme Giovanni Vailati, Mario Calderoni et Giovanni Papini, avec lequel il gardera une forte amitié, retourné en Italie en 1907, malgré certaines divergences de caractère.

(suite…)

Continuer la lectureArdengo Soffici, écrivain, poète et peintre.

Le Saint-Suaire de Turin (Italie).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 mai 2023
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Le Saint-Suaire est, pour les chrétiens, le linge qui recouvrit le visage de Jésus de Nazareth ou bien le linceul qui servit à envelopper son corps après la mort — conformément au mode de sépulture en usage chez les Juifs — avant de le déposer au tombeau selon le Nouveau Testament.

Très tôt, des linges assimilés à cet événement sont devenus l’objet d’une dévotion particulière. Dans l’Histoire, l’Église n’a pas toujours reconnu l’authenticité de ces reliques ; cela fut fonction des époques et des  personnalités concernées. Par exemple, dans le cas du suaire de Turin, les deux évêques successifs de Troyes, auxquels la relique fut présentée en premier lieu, déclarèrent qu’il s’agissait d’un faux et interdirent son exposition. Ce fut l’antipape Clément VII qui en institua le culte.


Dans l’Antiquité, le suaire (du latin sudarium, mouchoir pour essuyer la sueur du visage), est le linge recouvrant le visage du défunt, et non le linceul tout entier.

Dans les évangiles, le mot suaire renvoie donc plutôt au « linge qui avait recouvert la tête » (Jean 20, 7).

L’expression « Saint-Suaire » peut aussi désigner improprement le linceul avec lequel, selon l’Évangile, Joseph d’Arimathie et Nicodème enveloppèrent le corps de Jésus juste après sa crucifixion le soir du Vendredi saint. « Ils prirent donc le corps et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs » (Jean 19, 40).

(suite…)

Continuer la lectureLe Saint-Suaire de Turin (Italie).