Ville de Sienne (Italie).

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Sienne (Siena en italien) est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom, dans la région de Toscane. Elle compte 53 900 habitants en 2017.


La ville est célèbre pour son patrimoine artistique et pour la course du Palio delle Contrade, souvent abrégé en Palio, une spectaculaire course de  chevaux qui voit s’affronter les contrade (paroisses et quartiers) de la ville deux fois par an, le 2 juillet et le 16 août. Son centre historique figure dans la liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO sous le nom de centre historique de Sienne.

Sienne se situe au centre d’une zone collinaire, entre les vallons de l’Arbia (it) au sud, de la Merse (it) au sud-ouest et de l’Elsa au nord, avec les  collines du Chianti au nord-est, la Montagnola Senese à l’ouest et les Crete senesi au sud-est. Le site en « coquillage » est le point d’intersection des trois collines sur lesquelles Sienne est située.

Selon la légende, Sienne fut fondée par Senius et Aschius, fils de Rémus, lui-même frère de Romulus (fondateurs de Rome). Ils fuirent la ville de Rome, sur deux chevaux donnés par Apollon et Diane, l’un blanc et l’autre noir, pour échapper à la fureur de leur oncle Romulus. Ils s’arrêtèrent dans la vallée du Tressa et fondèrent une ville qu’ils baptisèrent du nom de l’aîné, Sienne (en latin Sena Julia). Le blanc et le noir devinrent alors les couleurs de la ville.

Sienne fut une ancienne colonie romaine fondée par Auguste. Au Ve siècle, elle devint siège épiscopal. La ville se développe dès le VIIe siècle à l’époque des rois lombards. Devenue cité libre et indépendante au XIIe siècle, elle fut la rivale de Florence, d’autant plus que gibeline, c’est-à-dire partisane de l’empereur, elle s’opposait à la politique guelfe – favorable au pape – de sa voisine qu’elle tint longtemps en respect avant de lui infliger une cinglante défaite en 1260, à la bataille de Montaperti.

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Agostino Bassi, biologiste.

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Agostino Bassi est un biologiste italien, né le 25 septembre 1773 à Mairago en Lombardie (à l’époque possession de l’empire des Habsbourg) et mort le 8 février 1856 à Lodi.


En 1807, il commence à étudier une maladie touchant le ver à soie, le mal del segno, connue aujourd’hui sous le nom de muscardine. La chenille se couvre d’une fine poudre blanche et meurt. Cette maladie est causée par des  champignons appartenant principalement au genre Beauveria Vuillemin, 1912.

Vingt-cinq ans de recherche lui sont nécessaires pour démontrer que cette maladie est contagieuse et causée par un champignon qu’il nomme Botrytis paradoxa (aujourd’hui Beauveria bassiana). Cet organisme pathogène est transmis aux chenilles par de la nourriture contaminée. Selon un rapport présenté par Henri Dutrochet à l’Académie des sciences en 18381, l’opinion selon laquelle l’efflorescence blanche caractéristique de la muscardine est une moisissure était déjà commune en 1810; Foscarini avait montré en 1819 que la maladie était contagieuse; et la présence du champignon à l’intérieur du corps du ver malade dès avant sa mort, affirmée par Bassi, ne fut prouvée que par Audouin.

Bassi fait paraître les résultats de ses recherches dans Del mal del segno, calcinaccio o moscardino (1835) et en tire une théorie expliquant de nombreuses maladies des végétaux, des animaux et des êtres humains par des organismes pathogènes. Il préfigure ainsi les travaux de Louis Pasteur et de Robert Koch. Il décrit également comment éliminer et prévenir ce champignon. Les succès que ses prescriptions rencontrent lui valent une immense notoriété.

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Luca Signorelli, peintre.

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Luca Signorelli, né Luca d’Egidio di Ventura appelé parfois Luca da Cortona, né à Cortone vers 1450 et mort dans cette même ville le 16 octobre 1523, est un peintre italien de l’école florentine.


Luca Signorelli est né à Cortone vers 1450. Il est le fils unique de Gilio (ou Egidio) di Luca di Angelo di maestro Ventura et de Bartolomea di Domenico di Schiffo.

Son père et ses ancêtres sont des peintres qui ont été actifs à Cortone  pendant plusieurs générations1.

Il a épousé Gallizia di Piero Carnesecchi, avec qui il a eu quatre enfants : Antonio, Felicia, Tommaso et Gabriella.

Au cours de sa vie, il a été actif au service de l’administration de Cortone, exerçant entre 1480 et 1523, la fonction de prieur à douze reprises.

Il a également été élu dix fois au Conseil des Dix-Huit et douze fois au Conseil général.

Luca Signorelli semble avoir étudié à Arezzo dans l’atelier du peintre et mathématicien toscan Piero della Francesca, comme en témoignent Luca Pacioli (en 1494) et Giorgio Vasari après lui (en 1568).

Ce serait donc au contact du maître de Borgo San Sepolcro qu’il tirerait sa maîtrise de la perspective.

Pourtant ses débuts d’artiste sous le signe de Piero della Francesca  demeurent encore incertains, en raison de l’insuffisance de sources fiables et des difficultés d’attribution des œuvres dont aucune ne présentent réellement les caractères de sa production de pleine maturité.

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