La Cathédrale Saint-André d’Amalfi (Italie).

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La cathédrale Saint-André-Apôtre (cattedrale di Sant’Andrea ou Duomo di Amalfi en italien) est la plus importante église de la commune d’Amalfi, en Campanie (Italie). Elle est dédiée au premier apôtre André.


À l’origine, le site était occupé par deux basiliques. La première  correspondait au dôme ancien érigé par le duc Manson Ier d’Amalfi autour de l’an mil ; la seconde construite dans la moitié du XIe siècle était plus vaste avec un transept. À cette époque, les offices se tenaient en même temps dans les deux édifices cultuels, comme dans toutes les églises paléochrétiennes de la Campanie.

L’ensemble est transformé dans les premières décennies du XIIIe siècle par l’archevêque Matteo Capuano et le cardinal Pierre de Capoue qui unirent les deux lieux de culte en une seule basilique. D’autres agrandissements et reconstructions se déroulèrent entre les XVIe et XVIIIe siècles pour lui donner sa structure actuelle.

Le complexe monumental, Il comprend :

  • – le cloître du Paradis: c’est l’ancien cimetière des nobles d’Amalfi qui fut réalisé entre 1266 et 1268 dans lequel on peut admirer le charme des arcs croisés soutenus par 120 petites colonnes en style oriental, un petit jardin méditerranéen, plusieurs sarcophages remontant à la seconde moitié du iie siècle, et des petites chapelles funéraires ornées de fresques datées du iiie et ive siècle. On accède au fond à la basilique du crucifix en passant à travers la chapelle des Corsano avec ses fresques du XIVe siècle.

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Tite-Live, historien.

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Tite-Live (en latin : Titus Livius), dit « Le Padouan », né en 59 av. J.-C. ou en 64 av. J.-C. et mort en l’an 17 dans sa ville natale de Padoue (Patavium en latin), est un historien de la Rome antique, auteur de la monumentale œuvre de l’Histoire romaine (Ab Urbe condita libri : AUC).


Le nom complet (tria nomina) de Tite-Live n’est pas connu. Son surnom (cognomen) n’a pas été conservé : seuls Titus, son prénom (praenomen), et Livius, son nom (nomen) ou gentilice (gentile nomen) ont été transmis. Quant à Patavinus (c’est-à-dire le Patavin ou le Padouan), il s’agit d’un sobriquet (agnomen). Sa situation familiale est inconnue bien qu’une de ses filles épousât Lucius Magius, orateur médiocre de l’avis de Sénèque l’Ancien.

Tite-Live est né au Ier siècle av. J.-C. à Patavium (Padoue), cité des Vénètes (actuelle Vénétie). Le lieu de cette naissance est attesté par son surnom Patavinus [« le Padouan »]. Son année de naissance est incertaine : il serait né en 59 av. J.-C. (695 AUC) d’après la Chronique de Jérôme de Stridon, ou en 64 av. J.-C. (690 AUC) si, comme le dit cet auteur, Tite-Live est né la même année que l’orateur Marcus Valerius Messalla Corvinus, dont la carrière politique connue permet de préciser la date de sa naissance. Cette incertitude peut s’expliquer par la confusion de lecture entre les consuls définissant l’année 64 av. J.-C., Caesar et Figulus, et ceux de 59 av. J.-C., César et Bibulus5. La date de naissance de 64 av. J.-C. a la préférence des historiens, car elle justifie mieux la fidélité de Tite-Live envers Pompée, mort en 48 av. J.-C., donc lorsque Tite-Live avait 16 ans.

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La Coupe du monde de football 1934.

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La Coupe du monde de football 1934 (en italien : Campionato mondiale di calcio, « Championnat du monde de football ») est la deuxième édition de la Coupe du monde de football association organisée par la FIFA, après celle de 1930 en Uruguay. Elle réunit seize équipes qualifiées pour sa phase finale en Italie du 27 mai 1934 au 10 juin 1934 ; Pour l’occasion, huit stades ont été construits ou rénovés. Le plus grand d’entre eux est le stade Mussolini de Turin qui peut accueillir 70 000 spectateurs. Le régime du Duce profitera d’ailleurs de l’occasion pour faire de cette compétition un formidable outil de propagande, à l’instar des Jeux olympiques de Berlin organisés en 1936 par l’Allemagne nazie.

Les médias répondent présents avec la présence de correspondants et journalistes de 249 journaux du monde entier dont 65 Italiens, 27 Français, 23 Allemands et un d’Angleterre. Les Britanniques boudent en effet toujours la FIFA et la Coupe du monde. De plus, des stations de radio de 13 des 16 nations participantes retransmettent les matchs en direct. Les radios payent chacune 10 000 lires pour avoir le droit d’effectuer ces retransmissions.

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