Daniel Comboni, missionnaire catholique.

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Saint Daniel Comboni, né le 15 mars 1831 à Limone sul Garda en Italie et décédé le 10 octobre 1881, est l’un des principaux missionnaires catholiques du XIXe siècle en Afrique et a été évêque de Khartoum au Soudan, fondateur des missionnaires comboniens du Cœur de Jésus et des sœurs missionnaires comboniennes.

Son itinéraire s’inscrit dans la constitution d’ordres missionnaires créés à partir des années 1830-1840 pour évangéliser en dehors de l’Europe. Sa mission dans la vallée du Nil est d’abord destinée au rachat des esclaves noirs, victimes de la traite arabe, puis, tout en essayant de lutter contre l’esclavage, permet la création de postes missionnaires au Kordofan. Canonisé en 2003, Daniel Comboni est liturgiquement commémoré le 10 octobre.


  • 15 mars 1831 : naissance de Daniel Antonio Comboni à Limone sul Garda (Italie).
  • 20 février 1843 : il entre dans l’institut fondé par le chanoine Nicola Mazza pour « recueillir et éduquer les jeunes pauvres. »
  • 6 janvier 1849 : il fait le serment de se consacrer à la mission en Afrique centrale pour toute la vie.
  • 31 décembre 1854 : ordination sacerdotale.
  • 1855 : il travaille à Buttapietra (Vérone) dans l’assistance aux malades du choléra. – 10 septembre : Il s’embarque à Trieste vers l’Afrique centrale. 29 septembre au 14 octobre : Pèlerinage en Terre sainte.
  • 12 février 1861 : il arrive à Aden avec la charge, confiée par le chanoine Mazza de racheter des enfants africains pour les éduquer à Vérone. – 2 février : Il part d’Aden avec sept enfants “Gallas”, c’est-à-dire Oromos, des animistes de l’actuelle Éthiopie – 18 mars : Il arrive à Vérone avec les Africains rachetés.
  • 15 septembre 1864 : À Rome, en prière devant le tombeau de saint Pierre, il a l’inspiration d’écrire le Plan pour la régénération de l’Afrique – 19 septembre : il le présente à Pie IX.
  • 7 mai 1867 : audience chez Pie IX avec 12 jeunes filles africaines – 1er juin : Il fonde à Vérone l’Institut missionnaire pour la « Nigrizia » dans le cadre de l’œuvre du Bon Pasteur, instituée par Mgr Luigi di Canossa. – 29 novembre : Il part de Marseille pour Le Caire avec trois Camilliens, trois Sœurs de Saint Joseph de l’Apparition et 16 jeunes Africaines. Au Caire il ouvre deux instituts (pour garçons et pour filles), toujours selon la ligne du Plan.
  • 2 avril 1868 : il est décoré de l’ordre de Chevalier d’Italie ; mais il refuse cette décoration par fidélité au Pape. – 7 juillet : Il part pour un tour d’animation missionnaire en France, Allemagne, Autriche et Italie. – 26 juillet : Au sanctuaire de La Salette, il consacre la « Nigritia » à la Vierge Marie.

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Palma le Vieux, peintre.

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Palma le Vieux (ou Palma l’Ancien), en italien Palma il Vecchio, est le nom donné par les historiens de l’art qui fut l’élève du Titien.


Il nait à Serina près de Bergame, une dépendance de la République de Venise, mais sa carrière connue se déroule à Venise ou à proximité. Son vrai nom est Jacomo Nigretti de Lavalle ; il est le fils d’Antonio appelé Tonolo. Giorgio Vasari l’appelle Il Palma. Nigretto (Negretto) est le surnom de Comino de Lavalle, arrière-grand-père de Palma, fils d’un Giovanni dit Nigro (Nègre) de la famille Ruggeri. De la Valle n’est pas vraiment un nom de famille, mais indique le quartier où la famille a vécu ou habité à Serina.

Issu d’une famille très modeste de bergers, comme nombre de ses  concitoyens, il reste peu à Serina, quitte la région de Bergame et vient s’établir à Venise qui représente à cette époque le pivot artistique et économique de l’Italie du Nord où il apparait pour la première fois en 1510 comme témoin dans un acte notarié, mais où il était probablement déjà depuis un certain temps. Il est peut-être l’apprenti d’Andrea Previtali, également originaire de Bergame, et qui y revint en 1511.

Les premières œuvres de Palma montrent l’influence de Giovanni Bellini, le maître de Previtali et alors le « doyen » de la peinture vénitienne, mais Palma suit le nouveau style et les nouveaux sujets définis par Giorgione et Titien. Après la mort de Bellini et de Giorgione, et l’éloignement de Venise de Sebastiano del Piombo, Lorenzo Lotto et Previtali, Palma se retrouve rapidement, après Le Titien, le peintre phare de la cité, très demandé  jusqu’à sa mort prématurée à l’âge de 48 (selon Vasari ; sa date de naissance est calculée à partir de celle-ci).

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La Villa Godi Malinverni (Lugo di Vincenza, Italie).

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La villa Godi Malinverni est une villa veneta, sise à Lugo di Vicenza.

C’est la première des villas construites par Andrea Palladio. Elle a été construite entre 1537 et 1542.


On situe l’achèvement de la construction de l’édifice, une commande des frères Girolamo, Pietro et Marcantonio Godi, vers 1540.

Cette villa, ainsi que vingt-trois autres et le centre historique de la ville de Vicence sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les caractéristiques de la villa sont l’absence d’ornement, généralement associée à la période mature de Palladio et les proportions symétriques de la façade. Deux avant-corps corniers et massifs sont de part et d’autre de la partie centrale, beaucoup plus petite et en retrait, laquelle comprend la loggia et le salon, puis, de chaque côté de cet axe central, se trouvent deux appartements. Côté cuisine, la villa est à la pointe des innovations de l’époque : elle est dotée de fourneaux à quatre feux, d’eau courante et d’un four à pain. Les intérieurs sont décorés de fresques de Gualtiero Padovano. Cette première villa palladienne montre qu’Andrea Palladio n’a pas encore pris ses marques dans le domaine architectural. En effet, cet édifice est une très nette reprise de son maître Trissino lorsqu’il était maître d’œuvre pour la villa Cricoli. La villa Godi a une architecture lourde semblable a un fort romain. Palladio n’a pas encore imaginé, dans ce premier édifice, la  symbiose entre la nature et l’architecture. Cette villa a servi de décor pour le film de Luchino Visconti “Senso” (1954).

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