Robert Emmet, nationaliste.

Robert Emmet, né le 4 mars 1778, mort exécuté le 20 septembre 1803, est un chef nationaliste irlandais. Il a dirigé une révolte avortée contre le  gouvernement britannique en 1803, a été capturé, jugé et exécuté.


Emmet est né en Irlande, près de Clonakilty à l’ouest de Cork, en 1778. Son père sert comme sergent du Lord Lieutenant d’Irlande et des membres de la famille royale britannique lors de leurs visites en Irlande, mais, en dépit de la position privilégiée des Emmet dans la société irlandaise, comme nombre de ses contemporains, il est attiré par les idées politiques révolutionnaires favorables à une République d’Irlande.

Il étudie au Trinity College de Dublin. Il adhère à une société de débats, la société historique. Par la suite, il adhérera à une société patriotique, la  Société des Irlandais unis, qui, à l’origine, faisait campagne en faveur d’une réforme parlementaire et de la fin des discriminations religieuses à l’encontre des catholiques (bien qu’Emmet et nombre d’Irlandais unis soient protestants). Il va d’ailleurs créer une antenne de cette société au sein de l’université. Cela a conduit à son expulsion de Trinity College en avril 1798. L’émeute ratée de 1798 entraîne la désorganisation de cette société. Cependant, quand les Irlandais unis sont pourchassés après la déclaration de guerre du Royaume-Uni à la France révolutionnaire en 1793, l’organisation est contrainte d’entrer en clandestinité et se bat désormais pour l’indépendance de l’Irlande, préparant une insurrection avec l’aide de la France. Le frère de Robert Emmet, Thomas Addis Emmet, l’un des  membres les plus anciens des Irlandais unis, part en exil en France, pour échapper à la répression du gouvernement. La révolte irlandaise de 1798 est brisée ; Emmet et d’autres partent en exil en France, rejoignant les groupes de réfugiés révolutionnaires à Paris.

En 1802, durant une brève accalmie des guerres napoléoniennes, Emmet participe à une délégation irlandaise afin de demander le soutien de Napoléon, mais celui-ci refuse.

(suite…)

Continuer la lectureRobert Emmet, nationaliste.

Thomas Moore, poète.

Thomas Moore (né à Dublin le 28 mai 1779 - mort à Sloperton Cottage  (Bromham, Wiltshire, Angleterre) le 25 février 1852) est un poète irlandais. Il voyage en Europe, notamment à Venise où Byron lui confie son journal. Entre 1820 et 1822, il est accueilli à Sèvres près de Paris par la famille de Martin de Villamil. Il est particulièrement connu pour ses "Irish Melodies" contenant 130 poèmes tels que The Minstrel Boy ou La dernière rose de l'été qui, mis en musique par Moore lui-même et Sir John Andrew Stevenson, sont emblématiques de l'Irlande, très appréciés et très souvent repris. Ils ont fait de Moore un héros populaire pour les nationalistes irlandais Son œuvre a beaucoup marqué le compositeur Hector Berlioz qui lui emprunte le terme « mélologue ». Le peintre Gilbert Stuart Newton a réalisé un portrait de lui. En 1849, il tombe dans la démence sénile et meurt à Sloperton (Bromham, Wiltshire, Angleterre) le 25 février 1852. Source : Wikipédia.

Continuer la lectureThomas Moore, poète.

James Clarence Mangan, poète.

James Clarence Mangan, né James Mangan ( irlandais : Séamus Ó Mangáin ; 1er mai 1803, Dublin – 20 juin 1849), était un poète irlandais. Il a librement traduit des œuvres de l’allemand, du turc, du persan, de l’arabe et de l’irlandais, ses traductions de Goethe gagnant un intérêt particulier. Après le début de la grande famine en Irlande (il mourut en 1849 alors que la famine continuait), il commença à écrire des poèmes patriotiques, tels que A Vision of Connaught in the Thirteenth Century. Mangan était troublé, excentrique et alcoolique. Il est mort prématurément du choléra. Après sa mort, Mangan a été salué comme le premier poète national d’Irlande et admiré par des écrivains tels que James Joyce et William Butler Yeats.


Mangan est né à Fishamble Street, Dublin,le fils de James Mangan, ancien professeur d’école de haie et originaire de Shanagolden, comté de Limerick , et de Catherine Smith de Kiltale, comté de Meath. Après avoir épousé Smith, James Mangan a repris une épicerie à Dublin appartenant à la famille Smith, finissant par faire faillite .

Mangan a décrit son père comme ayant “une âme princière mais pas de prudence”, et a attribué la faillite de sa famille aux spéculations  commerciales suspectes de son père et à sa tendance à organiser des fêtes coûteuses. Grâce à une mauvaise tenue des registres, à des biographies incohérentes et à ses propres récits autobiographiques semi-fictifs et sensationnalistes, les premières années de Mangan font l’objet de  nombreuses spéculations. Cependant, malgré l’image populaire de Mangan en tant que poète pauvre et endurant, il y a des raisons de croire que ses premières années se sont passées dans le confort relatif de la classe moyenne.

Il a fait ses études dans une école jésuite où il a appris le latin, l’espagnol, le français et l’italien. Il a fréquenté trois écoles avant l’âge de quinze ans. Obligé de trouver un emploi pour subvenir aux besoins de sa famille, il a été pendant sept ans commis à la rédaction et pendant trois ans, il a gagné de maigres salaires dans un cabinet d’avocats, et a ensuite été employé de l’Ordnance Survey et assistant à la bibliothèque. du Trinity College de Dublin.

(suite…)

Continuer la lectureJames Clarence Mangan, poète.