Le Murin de Natterer.

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Le Murin de Natterer (Myotis nattereri), anciennement appelé Vespertilion de Natterer, est une chauve-souris du genre Myotis, autochtone d’Europe.


Chauve-souris de taille moyenne, au pelage long et touffu, nettement contrasté entre sa partie dorsale, gris-bun et le ventre, blanc pur. Les oreilles sont caractéristiques, longues et relevées à leur extrémité. Le tragus long et effilé dépasse la moitié de la longueur de l’oreille. Des poils courbes et raides bordent l’uropatagium. On peut le confondre avec le Murin de Bechstein dont les oreilles sont plus allongées et l’uropatagium ne présente pas de soies.

Longueur tête-corps : 4.1 – 5 cm
Longueur de la queue : 3.8 – 4.7 cm
Longueur de l’avant-bras : 3.4 – 4.4 cm
Envergure : 24.5 – 30 cm
Poids : 5 – 12 g
Dentition : 38 dents (10 incisives, 4 canines, 12 prémolaires, 12 molaires)
Echolocation : 43 kHz
Longévité : jusqu’à 25.5 ans

Espèce adaptable, elle est présente aussi bien dans les massifs forestiers, les milieux agricoles extensifs ou l’habitat humain. Chauves-souris forestière vivant dans les forêts et les parcs comportant des points d’eau et des zones humides, dans des endroits faiblement peuplés. Elle devient active entre une demi-heure et une heure après le coucher du soleil, à proximité de son gîte, et chasse préférentiellement dans les massifs anciens de feuillus, le long des allées et des lisières, mais aussi dans des prairies bordées de haies, les ripisylves, les vergers, les parcs, les jardins ou encore dans des granges ou stabulations. Colonies de reproduction dans les cavités d’arbre, les nichoirs à chauves-souris, les fissures et les bâtiments. Espèce glaneuse, elle capture ses proies posées, au décollage ou au ras de la végétation. Quartiers d’hiver dans des galeries, des grottes et des caves (généralement entassés dans des fissures étroites). Elle est opportuniste et consomme un très large spectre de proies, avec une préférence pour les araignées et les diptères. Le Murin de Natterer ne va chasser qu’une fois la nuit tombée. En hibernation, elle est plus souvent observée en solitaire et affectionne essentiellement les cavités au températures basses : grottes, mines, caves, glacières, tunnels, ponts hors gel, aqueducs. Il récolte volontiers des proies (araignées, mouches diurnes, papillons de jour, coléoptères) sur différents substrats. À partir de mars, les nurseries se constituent de 10 à 40 femelles, très rarement plus 100, et se localisent principalement dans

des constructions, entre des linteaux, en entrée de grange, entre deux pierres disjointes d’un pont, ou dans des cavités d’arbres. Des colonies de reproduction ont été récemment dans des étables où les animaux capturent directement les mouches présentes ! Les mises-bas ont lieu à partir de fin mai jusqu’à mi-juillet et les premiers vols se font vers 20 jours. Les accouplements ont lieu lors d’essaimages automnaux jusqu’à la mi-novembre et perdurent jusqu’au cœur de l’hiver. L’espèce n’est pas considérée comme migratrice. Les mâles semblent se disperser davantage que les femelles et les adultes sont plus fidèles au gîte que les juvéniles. La femelle la plus âgée connue en Europe atteint 21.5 ans.

Source : Wikipédia.

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