Ville de Carloforte (Italie).

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Carloforte est une commune italienne d’environ 6 200 habitants, située dans la province du Sud-Sardaigne, dans la région Sardaigne, en Italie.

Carloforte, seule commune de l’île San Pietro, est un port relié par ferries à la Sardaigne et à Calasetta sur l’île de Sant’Antioco.

À Carloforte, on parle un dialecte ligure, proche du génois, car la ville a été peuplée de Génois venant de Pegli qui ont été évacués de l’île de Tabarka en Tunisie où une colonie de peuplement génoise était installée.


Carloforte est situé sur la petite île de San Pietro située à faible distance du sud-ouest de la Sardaigne et large de 4,5 km dans sa plus grande largeur. L’île qui culmine à 211 mètres, présente un relief de collines. Sa côte est est constituée de belles falaises, son versant oriental moins accidenté comporte quelques petites plages. C’est sur cette côte que se trouve Carloforte, en partie abritée du mistral.

L’habitat tend depuis le XXe siècle à se développer en campagne au  détriment du noyau urbain traditionnel constitué par l’ancienne enceinte fortifiée et le port.

La ville de Carloforte est fondée en 1738 par une centaine de pionniers tabarquins venus de l’île de Tabarka en Tunisie, et avec l’appui du roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Emmanuel III. Le roi souhaite repeupler les zones littorales désertées de toutes populations du fait des incursions répétées des corsaires « maures ». En trois mois sont construites l’église et les baraques de planches destinées à accueillir les premiers habitants qui nomment la ville Carloforte en hommage au roi pour ses bienfaits dont la répartition de terres.

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Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre.

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Joseph-Benoît Cottolengo (Bra, 3 mai 1786 – Chieri, 30 avril 1842) est un prêtre italien fondateur de la Petite Maison de la Divine Providence et de congrégations de frères, de sœurs et de prêtres pour la gérer. Il est fêté le 30 avril.


Issu d’une famille bourgeoise de 12 enfants dont il est l’aîné, Joseph naît le 3 mai 1786 à Bra, dans le Piémont.

Enfant très pieux, il entre au séminaire à l’âge de 18 ans ; son éloquence naturelle surprend ses condisciples. Déjà très sensible à la misère et à la condition des pauvres, il écrit sur ses cahiers : « Je veux être saint ».

Ordonné prêtre le 8 juin 1811, il continue des études théologiques tout en assurant son ministère en zone rurale. C’est en 1827, alors qu’il est  chanoine à l’église du Corpus Domini qu’il est appelé au chevet d’une malade qui n’a pas pu aller à l’hôpital et qui meurt sous ses yeux, qu’il décide de se consacrer à tous les infirmes, et aux malades les plus déshérités.

Le 17 janvier 1828, il ouvre un petit établissement à Turin appelée “Dépôt des pauvres infirmes du Corps du Christ” dit aussi “Dépôt de la Volta Rossa” qui est fermé en septembre 1831 mais qui peut rouvrir, dès le 27 avril 1832 sous le vocable de “Petite Maison de la Divine Providence”. Les turinois l’appelèrent très vite Le Cottolengo. Cette maison est placée sous les auspices de saint Vincent de Paul.

Il meurt le 30 avril 1842, après que la petite institution eut largement grandi et qu’elle eut essaimé dans le monde entier.

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Temistocle Calzecchi-Onesti, physicien et inventeur.

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Temistocle Calzecchi-Onesti (né le 14 décembre 1853 à Lapedona et mort le 22 novembre 1922 à Monterubbiano) est un physicien et inventeur italien. Calzecchi-Onesti étudia la physique à l'Université de Pise puis fut  professeur de lycée. Entre 1884 et 1886, il constata que deux plaques métalliques qui, placées dans un tube de verre entre deux plaques de laiton, ne conduisent pas le courant, deviennent conductrices (avec une résistance de quelques centaines d'ohms seulement) sous l'influence d'un champ électromagnétique, instauré par exemple par une décharge électrique. Édouard Branly, après qu'Heinrich Hertz eut mis en évidence les ondes électromagnétiques en 1888, exploita le premier cet effet en 1890 pour mettre au point le premier récepteur d'ondes hertziennes, le cohéreur. Les articles de Calzecchi-Onesti, publiés dans la revue italienne Il Nuovo Cimento, ne fut guère connus qu'en Italie, ce qui peut expliquer que la découverte de ce phénomène soit implicitement attribuée à Branly. Calzecchi-Onesti utilisait son tube à éclat comme détecteur d'orages, ce que fera d'abord aussi le pionnier russe de la radio sans fil, Popov (1894), avant que l'année suivante Marconi construise le premier récepteur de télégraphie sans fil. Source : Wikipédia.

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