Umberto Saba, écrivain et poète.

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Umberto Saba, pseudonyme d’Umberto Poli, né le 9 mars 1883 à Trieste, alors sous l’Empire austro-hongrois, et mort le 25 août 1957 à Gorizia, en Italie, était un écrivain et poète italien de la première moitié du XXe siècle.


Umberto Saba est né d’une mère juive, Felicita Rachele Cohen, dont la  famille faisait traditionnellement du commerce dans le ghetto de Trieste et d’Ugo Edoardo Poli, agent de commerce d’une famille vénitienne noble. Edoardo s’était converti au judaïsme pour épouser Rachele, mais  abandonna la confession juive avant la naissance de leur premier enfant.

Saba vit une enfance mélancolique, marquée par l’absence paternelle. Il est élevé pendant quelques années par une nourrice slovène : Beppa Sabaz, qui, ayant perdu un enfant, reporte sur Umberto toute son affection. Il  l’appellera plus tard la madre gioia (la mère joie). Quand sa mère le reprend avec elle, le poète connaît son premier traumatisme qu’il décrit partiellement en 1926 dans le recueil de poésies Il Piccolo Berto.

Il commence à étudier de façon irrégulière au lycée Dante Alighieri pour ensuite entrer à l’Académie impériale de Commerce et de Nautique qu’il quittera en milieu d’année. À cette époque, il cultive une passion pour la musique. Ses tentatives pour apprendre le violon sont un échec, tandis que la composition de ses premiers poèmes, qu’il signe Umberto Chopin Poli, ainsi que ses premiers écrits, donnent de bons résultats. Il écrit surtout sur Pétrarque.

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Francesco Guicciardini, historien, philosophe et diplomate.

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François Guichardin ou le Guichardin (en italien Francesco Guicciardini, né le 6 mars 1483 à Florence – mort le 22 mai 1540 à Arcetri) était un historien, un philosophe, un diplomate et un homme politique florentin du XVIe siècle.


Francesco Guicciardini, dit Guichardin, naquit à Florence le 6 mars 1483, troisième fils de la famille Guicciardini, l’une des plus fidèles au  gouvernement des Médicis. Après une formation humaniste initiale reçue au sein de sa famille, incluant la lecture des grands historiens de l’Antiquité (Xénophon, Thucydide, Tite-Live, Tacite), il étudia le droit auprès du célèbre Francesco Pepi. Après un séjour de deux ans à Ferrare, de 1500 à 1502, il poursuivit ses études de droit à Padoue, où les professeurs étaient d’un niveau supérieur. Revenu à Florence en 1505, il commença à y occuper des charges liées au droit civil, bien qu’il n’ait pas encore terminé ses  études. Il soutint son doctorat en novembre de la même année en ius civile et commença sa carrière d’avocat.

C’est en 1506 que se conclut sa carrière académique, en parallèle avec son mariage avec Maria Salviati, fille d’Alamanno Salviati, d’une famille très engagée politiquement et adversaire déclarée de Pier Soderini, alors gonfalonier à vie de Florence. Ce mariage rencontra l’opposition de son père mais Guichardin n’en eut cure, son intention étant de poursuivre une carrière politique qu’il voyait comme grandement favorisée par le prestige dont jouissait la famille de sa femme.

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Francesco Hayez, peintre.

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Francesco Hayez, né le 10 février 1791 à Venise et mort le 12 février 1882 à Milan, est un peintre italien.

Artiste majeur du romantisme historique italien du milieu du XIXe siècle à Milan, il est reconnu pour ses grandes peintures d’histoire, inspirées du Moyen Âge et de la Renaissance, ses allégories politiques, et pour la grande finesse de ses portraits.


Hayez a laissé à la postérité ses mémoires, publiés en 1890 à Milan sous le titre Le mie memorie avec une préface d’Emilio Visconti Venosta. De  nombreux détails de sa vie entre 1791 et 1840 proviennent de cet ouvrage, fruit d’une collaboration avec la comtesse Giuseppina Negroni Prati Morosini, une amie, à qui il dicta ses souvenirs, entre 1869 et 1875, et qui légua le manuscrit à l’Académie des beaux-arts de Brera.

Ses parents vivent à Venise et semblent connaître une certaine pauvreté. Sa mère, originaire de Murano, Chiara Torcellan, a épousé un pêcheur, Giovanni Hayez, dont la famille venait de Valenciennes (Nord de la France). Le jeune Francesco a quatre autres frères. Pour des raisons économiques, il est confié à la garde d’une tante maternelle, installée à Milan, épouse de Francesco Binasco, antiquaire et collectionneur d’art.

Son oncle l’emploie comme assistant dans son commerce, puis, lui  détectant un certain talent de dessinateur, il le confie à l’artiste Francesco Maggiotto. C’est donc à Venise, dans l’atelier du peintre, qu’il reçoit un enseignement artistique complet, dévorant de nombreux ouvrages et copiant les maîtres vénitiens, comme Gregorio Lazzarini. Après cette période d’apprentissage, Binasco le confie à un nouvel artiste, Filippo Farsetti, également vénitien, qui possédait une grande collection de sculptures antiques en plâtre ; là encore, dessinant, Francesco passe du temps à les reproduire. Le soir, il se rend à l’Académie des beaux-arts de Venise pour suivre des cours de nu académique. Il s’y fait de nombreux amis, dont Lattanzio Querena, de vingt ans son aîné, et qui était un proche de Maggiotto. Le 1er avril 1805, Francesco remporte le premier prix de l’Académie pour un nu.

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