Umberto Saba, pseudonyme d’Umberto Poli, né le 9 mars 1883 à Trieste, alors sous l’Empire austro-hongrois, et mort le 25 août 1957 à Gorizia, en Italie, était un écrivain et poète italien de la première moitié du XXe siècle.
Umberto Saba est né d’une mère juive, Felicita Rachele Cohen, dont la famille faisait traditionnellement du commerce dans le ghetto de Trieste et d’Ugo Edoardo Poli, agent de commerce d’une famille vénitienne noble. Edoardo s’était converti au judaïsme pour épouser Rachele, mais abandonna la confession juive avant la naissance de leur premier enfant.
Saba vit une enfance mélancolique, marquée par l’absence paternelle. Il est élevé pendant quelques années par une nourrice slovène : Beppa Sabaz, qui, ayant perdu un enfant, reporte sur Umberto toute son affection. Il l’appellera plus tard la madre gioia (la mère joie). Quand sa mère le reprend avec elle, le poète connaît son premier traumatisme qu’il décrit partiellement en 1926 dans le recueil de poésies Il Piccolo Berto.
Il commence à étudier de façon irrégulière au lycée Dante Alighieri pour ensuite entrer à l’Académie impériale de Commerce et de Nautique qu’il quittera en milieu d’année. À cette époque, il cultive une passion pour la musique. Ses tentatives pour apprendre le violon sont un échec, tandis que la composition de ses premiers poèmes, qu’il signe Umberto Chopin Poli, ainsi que ses premiers écrits, donnent de bons résultats. Il écrit surtout sur Pétrarque.
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