Jacob Abraham Camille Pissarro, peintre impressionniste.

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Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né à Charlotte-Amélie, sur l’île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises — aujourd’hui Îles Vierges des États-Unis —, le 10 juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois.

Connu comme l’un des « pères de l’impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.

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Le château de Rosny-sur-Seine (Yvelines).

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Le château de Rosny-sur-Seine est un château français de style Louis XIII situé dans la commune de Rosny-sur-Seine dans le département des Yvelines et la région d’Île-de-France, sur la rive gauche de la Seine en aval de Mantes-la-Jolie.

Construit à l’extrême-fin du XVIe siècle pour Maximilien de Béthune, duc de Sully, surintendant des finances d’Henri IV, peut-être par Jacques II Androuet du Cerceau, il a été remanié par l’architecte Joseph-Antoine Froelicher pour la duchesse de Berry, propriétaire de 1818 à 1830.

Sauvé de la destruction en 1840 par le comte Le Marois, il est soigneusement restauré par la famille Lebaudy qui le possède jusqu’en 1955.

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La basilique Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan).

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La basilique Sainte-Anne-d’Auray est une basilique mineure située à Sainte-Anne-d’Auray en Bretagne (France). Elle reçoit de nombreux visiteurs car le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray est le plus important lieu de pèlerinage de Bretagne, accueillant plus de 800 000 visiteurs par an, dont la majorité sont des pèlerins. Chaque année, 20 à 30 000 pèlerins assistent au grand pardon de sainte Anne le 26 juillet, qui se situe au troisième rang des pèlerinages français après le sanctuaire de Lourdes et la Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.

Le culte de sainte Anne se développe sur le futur site de la basilique à la suite de manifestations et apparitions miraculeuses de la mère de Marie entre 1623 et 1625 (en pleine période de Réforme qui connaît un nouvel apogée du culte des saints et des reliques) à Yves Nicolazic, paysan aisé du village de Ker Anna, hameau de sept fermes et d’une cinquantaine d’habitants situé dans la paroisse de Pluneret et qui en breton signifie « village d’Anne ». Une tradition locale orale, diffusée par les fidèles chrétiens de cette région, évoque pour expliquer le toponyme Ker Anna une référence à sainte Anne mais cette tradition est en réalité un « rhabillage toponymique » résultant d’un syncrétisme entre le vieux fond païen de la déesse Dana/Ana et le culte des saints chrétiens. Dans la nuit du 7 au 8 mars 1625, un cierge mystérieux (ou selon une autre version un flambeau) conduit Nicolazic et des voisins jusqu’à son champ du Bocenno avant de s’enfoncer sous terre. Les hommes y déterrent une antique statue en bois d’olivier fort mutilée. Cette statue est celle de la déesse romaine Bona Dea allaitant deux enfants mais elle est discrètement resculptée et repeinte par les moines capucins d’Auray pour effacer cette origine païenne. Ils réussissent ainsi à opérer une substitution de cultes à la divinité païenne et en faire l’image de sainte Anne trinitaire tenant sur ses genoux la Vierge et l’Enfant Jésus. Le naïf Nicolazic est ainsi le jouet d’une supercherie de ces capucins. Le recteur de Pluneret et l’évêque de Vannes ne sont pas dupes de cette « invention miraculeuse » mais finissent par comprendre tout l’intérêt spirituel et matériel de canaliser l’engouement populaire et d’instruire ces masses si promptes à croire.

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