La garde républicaine.

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  • Dernière modification de la publication :28 avril 2020
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La Garde républicaine est une branche de la Gendarmerie nationale qui assure des missions d’honneur et de sécurité au profit des plus hautes autorités de l’État en France, ainsi que des missions de sécurité au profit du public. Elle concourt également au rayonnement culturel de la France avec ses formations musicales et ses formations spéciales. Enfin, elle exécute des missions d’assistance, de formation et de coopération, tant en France qu’à l’étranger.

Subordonnée à la région de Gendarmerie d’Île-de-France (RGIF), son effectif comprend environ 3 300 hommes et femmes en 2019 – militaires et civils2,3. Elle est composée d’un régiment de cavalerie, de deux régiments d’infanterie, d’un escadron motocycliste et de formations musicales qui comprennent notamment l’orchestre de la Garde républicaine et le Chœur de l’Armée française.

Intrinsèquement liée à Paris, elle n’abandonne qu’en 1978 le nom de « Garde républicaine de Paris », acquis en 1870. Les gardes portent sur leur uniforme un écusson aux armoiries de la ville.

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Yaacov Gibstein dit Agam, plasticien.

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Yaacov Gibstein dit Agam est un plasticien israélien né à Rishon LeZion le 11 mai 1928, établi en France à partir de 1951, figure de l’art cinétique. Le travail d’Agam se caractérise par un mouvement induit par le déplacement aléatoire du point de vue du spectateur.

Issu d’une famille juive pratiquante et fils d’un rabbin, Yaacov Agam se forme d’abord à Jérusalem à l’École des beaux-arts Bezalel (1946-1948) que dirige Mordecai lui permettent d’approfondir la théorie de la couleur et les principes du constructivisme. Parallèlement, il travaille comme graphiste dans des agences de publicité.

Sur le chemin des États-Unis pour suivre les cours de l’Illinois Institute of Technology, Agam se fixe à Paris en novembre 1951. C’est l’année qu’il commence à s’intéresser à l’art cinétique. Il s’inscrit à l’atelier d’art abstrait qu’anime Jean Dewasne et fait la connaissance de Fernand Léger et d’Auguste Herbin.

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L’abbaye Saint-Pierre de Solesmes (Sarthe).

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L’abbaye Saint-Pierre de Solesmes est une abbaye bénédictine située à Solesmes dans la Sarthe, dont les origines remontent à 1010. Elle fait partie de la congrégation de Solesmes, ou congrégation de France, au sein de la confédération bénédictine.

Simple prieuré dépendant de l’abbaye de la Couture au Mans jusqu’à la Révolution, l’abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Prosper Guéranger, restaurateur en 1833 de l’ordre des Bénédictins en France, ainsi qu’à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.

Un prieuré a été fondé au début du XIe siècle par le seigneur Geoffroy de Sablé, ayant fait don de domaines à l’est du château de Sablé autour de l’église de Solesmes, aux moines de l’abbaye Saint-Pierre de la Couture, au Mans. La dédicace de l’église a lieu un 12 octobre et la charte de fondation daterait de 1010. Les moines, aidés de rustici ruricoli (paysans cultivateurs) défrichent les environs, cultivent le seigle, la vigne et la fève et élèvent chevaux et bovins. Un bourg apparaît autour de l’abbaye à la fin du XIe siècle, et l’on construit une nouvelle église paroissiale, Sainte-Marie et quelques décennies plus tard la chapelle Saint-Aquilin (aujourd’hui au cimetière communal).

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