Guido d’Arezzo, moine bénédictin.

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Guido d’Arezzo — également appelé Gui ou Guy d’Arezzo voire Gui l’Arétin en français, Guidus Aretinus en latin ou encore Guido monaco (Guy le moine) en italien — est un moine bénédictin italien né en 992 et mort après 1033. Il est célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l’élaboration d’un système de notation musicale sur portée.


On sait peu de choses sur ce moine, et même le lieu de sa naissance et celui de sa formation sont l’objet de controverses. Certains pensent qu’il est né à Pomposa, et serait entré très jeune à son abbaye bénédictine où il aurait reçu sa première fois musicale ; d’autres qu’il serait originaire d’Arezzo et qu’il aurait reçu sa première instruction musicale à la cathédrale San  Donato dont il aurait ensuite été cantor, avant d’entrer à l’abbaye de Pomposa.

Son séjour à l’abbaye de Pomposa n’est en revanche contesté par aucun biographe. C’est là que, constatant les difficultés éprouvées par les moines à mémoriser exactement le plain-chant, il aurait eu l’idée d’une méthode pédagogique qui leur permettrait d’apprendre les morceaux beaucoup plus rapidement, méthode qui se serait répandue dans le nord de l’Italie.

Expulsé du monastère de Pomposa pour des raisons obscures, peut-être pour avoir refusé de se plier à l’orthodoxie musicale du lieu, il est ensuite l’hôte de l’évêque Théobald, à Arezzo. Logé à l’évêché, il est chargé de la direction de l’école de musique de la cathédrale. Jusqu’à cette époque, la musique se notait par l’utilisation de neumes sans portée, qui ne pouvaient constituer qu’un rappel d’une mélodie transmise oralement. Constatant la corruption inévitable des morceaux transmis aux élèves par des maîtres qui ne pouvaient s’appuyer que sur une mémoire parfois défaillante, Guido continua à développer ses recherches en matière de pédagogie musicale, jetant les bases de la notation moderne sur portée et du violon.

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Gaudenzio Ferrari, peintre, sculpteur et architecte.

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Gaudenzio Ferrari (Valduggia, v. 1471 – Milan, 1546), dit le Milanais est un peintre, un sculpteur et un architecte italien actif dans son Piémont natal et en Lombardie, très influencé en peinture par Léonard de Vinci et ses suivistes milanais comme Bramantino.


Gaudenzio Ferrari commence à peindre à Varallo Sesia dès 1507, puis part étudier à Milan, dans l’école de la cathédrale avec Stefano Scotto, et peut-être avec Bernardino Luini.

Ensuite, il voyage à Florence, puis à Rome et en Ombrie, et enfin à Arona avant de retourner à Varallo Sesia.

En 1513, Gaudenzio peint la Passion du Christ dans une fresque monumentale à l’église Santa Maria delle Grazie de Varallo, la parete gaudenziana (la paroi de Gaudenzio) comprenant une Crucifixion centrale entouré de 21 tableaux d’une taille du quart.

Il y revient de 1524 à 1529 et organise les travaux dans les chapelles du Mont Sacré de Varallo qui sont dispersées sous le sanctuaire du sommet, reliées toutes entre elles par un chemin, comprenant une combinaison de dioramas et de statues de terracotta grandeur nature dont il conçoit une partie.

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Catulle, poète.

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Catulle (en latin C. Valerius Catullus) était un poète romain. Selon Suétone, il serait né à Vérone en Gaule cisalpine ou peut-être à Sirmio (actuelle Sirmione), ville située au bord du lac Benacus (actuel lac de Garde), en 84 av. J.-C. Il meurt aux alentours de 54 av. J.-C. à Rome, où il a passé la plus grande partie de sa vie.


Membre de la famille des Valerii, cette dernière occupait un rang très élevé. Même s’il vivait à Rome, Catulle avait cependant gardé des liens avec sa patrie d’origine. On trouve d’ailleurs au bord du lac de Garde les vestiges de la villa de Catulle. Elle se situait à Sirmione, « la perle des presqu’îles et des îles ».

Il vient à Rome en -68 et y mène une vie d’homme oisif, cultivé et fortuné. Il entre en relation avec tous les hauts personnages de son temps : Jules César, Cicéron — que Catulle détestait —, Cornélius Népos qui était un ami de Catulle, Asinius Pollion et Quintus Hortensius Hortalus.

De -62 à -58, il vit une liaison difficile avec Lesbie. La critique moderne s’accorde à reconnaître en elle une certaine Claudia, épouse du consul Quintus Caecilius Metellus Celer, mort en -59. Le poète exprime dans plusieurs de ses pièces son déchirement devant l’envie de quitter cette muse aux mœurs très volages — soupçonnée par ailleurs d’avoir empoisonné son époux en -59, de nourrir des relations avec plus de 300 amants et d’entretenir une relation incestueuse avec son frère — et la passion dévorante qu’il éprouve jalousement. Parallèlement, Catulle éprouve un amour — non réciproque — pour un jeune Romain, Juventius, auquel il dédie également de nombreux poèmes. Ce jeune garçon se donne à un autre poète, Furius, ce qui exacerbe la jalousie et la souffrance de Catulle.

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