Le Heiva.
Avant 1842, année de la demande du protectorat, le mot Heiva apparait notamment dans les récits des Anglais : James Morrison, mutin de la Bounty, John Turnbull, commerçant, ou encore William Ellis, pasteur. Le Français Jacques-antoine Moerenhout, commerçant et consul, en fait part également dans ses écrits. Avec la mise en place du protectorat, c’est la fête nationale qui est célébrée à diverses dates et sous différentes appellations : la fête du Roi Louis-Philippe, puis celle de la proclamation de la IIe République ou encore de la fête de l’Empereur Napoléon III.
A la chute de Napoléon, les fêtes se sont interrompues. Loin de se résigner à ne plus rien célébrer, le commissaire de la République et son secrétaire décident en 1877 d’organiser une nouvelle fête : celle du protectorat. Son existence sera éphémère puisqu’en 1880 est instaurée la fête nationale du 14 juillet. Un an plus tard apparaît le nom Tiurai pour désigner ces moments de festivités.