Marcel Treich-Laplène, explorateur.

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Marcel Treich-Laplène, né le 24 juin 1860 à Ussel, en Corrèze (France) et mort le 9 mars 1890 devant Grand-Bassam, alors capitale administrative de la Côte d’Ivoire, est le premier explorateur européen de la Côte d’Ivoire et son premier administrateur colonial.


Marcel Treich-Laplène est le fils de Gustave Treich-Laplène, un notaire de Meymac, devenu maire d’Ussel, qui fut également magistrat à Tizi Ouzou, en Kabylie, puis aux Comores.

À la mort de son père en 1882, le jeune Marcel, à son retour de service  militaire en Algérie, suspend ses projets d’études de droit. Il devient soutien de sa famille. Grâce à l’intervention d’un ami de son père, il devient répétiteur au lycée de La Rochelle. C’est là qu’il rencontre Arthur Verdier. Ce dernier, un officier de marine-aventurier-commerçant-planteur-armateur-conseiller municipal rochelais est implanté sur la côte du golfe de Guinée depuis 1860 où il a introduit les premiers plans de café Libéria.

En 1883, à l’âge de 23 ans, il est engagé comme premier commis sur les plantations d’Elima d’Arthur Verdier, alors résident de France et  responsable des forts Nemours de Grand-Bassam et Joinville d’Assinie, deux fortins en rondins démilitarisés depuis 1870. Il doit alléger à la plantation d’Élima, sur la lagune Aby, la mission d’Amédée Brétignère.

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Édouard Bouët-Willaumez, officier de marine et explorateur.

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Louis Édouard Bouët-Willaumez, né le 24 avril 1808 à Brest et mort le 9 septembre 1871 à Maisons-Laffitte, est un officier de marine et explorateur français1. Amiral en 1865, il est connu pour ses explorations du fleuve Sénégal et du golfe de Guinée qu’il a relatées dans plusieurs ouvrages.


Fils d’un négociant de Lambézellec Alexandre Bouët, qui fut maire de sa commune, Louis Édouard Bouët est le neveu de l’amiral Willaumez, qui l’adopte en 1844 en lui léguant son titre héréditaire de comte car il n’a pas d’enfants. Bouët prend alors le nom de Bouët-Willaumez. Son mariage en 1845 avec la fille du vice-amiral Le Marant, vice-président du Conseil d’Amirauté, consolide les appuis qui favorisent sa carrière.

Sorti de l’école navale d’Angoulême en 1824, il embarque comme aspirant et participe à la bataille de Navarin et à l’expédition de Morée. Nommé enseigne de vaisseau en 1829, il assiste à la prise d’Alger.

Promu lieutenant de vaisseau en 1834, il est envoyé au Sénégal où il mène des explorations navales en remontant le fleuve sur l’aviso à vapeur l’Africain et en cabotant sur la côte d’Afrique sur La Malouine. Il réprime la traite négrière et conclut des traités de commerce et de protection avec des chefs côtiers du golfe de Guinée, en particulier avec des rois mpongwè du Gabon en 1839, 1841 et 1843. Le 9 février 1839 il signe avec le “roi Denis” , un chef local, un traité d’alliance ; le 18 mars 1841 il en signe un autre avec Louis Ré-Dowé, un chef mpongwé, qui place celui-ci sous la protection de la France, et signé encore d’autres traités avec des chefs locaux des régions du Cap Esterias et du Cap Lopez les années suivantes. Le commandant Bouët est entré 1843 et 1845 gouverneur du Sénégal, mais c’est lui qui décide en 1843, de faire construire le fort d’Aumale, non loin duquel il fait construire un village, qu’il dénomme Libreville, pour y faire vivre des esclaves libérés d’un brick négrier, l’Eliza. Dans cette localité devenue la capitale du Gabon, l’avenue Bouët et la quartier du Mont-Bouët rappellent le souvenir du commandant Bouët.

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La Babouin.

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Les Babouins (Papio) forment un genre de singes cynocéphales de la famille des cercopithécidés répandus en Afrique subsaharienne et au sud de la péninsule Arabique.


Les babouins sont de gros animaux au museau nu, gros et très allongé, semblable à celui du chien, d’où leur ancien nom de cynocéphales. Le naturaliste Buffon propose de remplacer « cynocéphale » par « babouin »  par analogie avec Baboin, nom de famille de créanciers avec lesquels il était en procès. Certains babouins ont des espaces de peau nue sur la face, sur la poitrine ou le postérieur, où ils exhibent les couleurs les plus vives : rouge, bleu ou violacé.

Comme beaucoup de primates, les babouins vivent en bandes organisées. Le babouin ne se sent en sécurité qu’à l’intérieur de cette bande, dominée par quelques mâles puissants qui en assurent la défense ; ils sont aussi chargés de faire la paix à l’occasion de querelles intestines.

Ils parcourent les savanes arides et les endroits rocailleux en Arabie, en Afrique subsaharienne ainsi que les hautes futaies de l’ouest de l’Afrique. Ils se nourrissent de végétaux, de petits animaux, d’oiseaux et d’œufs. Leur marche est celle des quadrupèdes avec leur queue ramenée à la manière d’un arc. Certaines espèces n’ont d’ailleurs qu’un petit bout de queue.

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