Jorge Newbery, ingénieur et pionnier de l’aviation.

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Jorge Alejandro Newbery, né le 29 mai 1875 à Buenos Aires et mort le 1er mars 1914 à Las Heras (Mendoza), était un ingénieur et un pionnier de l’aviation argentin. Avec le Mexicain Alberto Braniff et le Péruvien, Jorge Chavez, parmi d’autres, il fut l’un des premiers pilotes d’Amérique latine.


Fils du dentiste américain Ralph Newbery et d’une mère argentine, Dolores Malargie, il naît au domicile familial de la calle Florida à Buenos Aires. Il fait ses études en Argentine au collège écossais San Andrés de Olivos, où il est diplômé de l’enseignement secondaire en 1890. Il se rend aux États-Unis pour y faire des études d’ingénieur à l’université Cornell. En 1893 il les poursuit au Drexel Institute de Philadelphie, où il est l’élève de Thomas Edison. Il y obtient son diplôme d’ingénieur électricien en 1895.

À son retour au pays, il travaille comme directeur de la Compañía Luz y Tracción del Río de la Plata. En 1897, il entre dans l’armée argentine —lors du conflit frontalier avec le Chili— comme ingénieur électricien. Il remplit également les fonctions de maître nageur à l’École navale, puis en 1899 l’armée l’envoie à Londres pour y faire l’acquisition de matériel électrique.

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Juan Bautista Alberdi, avocat, écrivain et journaliste.

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Écrivain argentin, Avocat, journaliste rédacteur du journal El Mercurio, Alberdi émigra à Montevideo après avoir étudié au Chili. Son œuvre de penseur et de jurisconsulte est considérable ; engagé politiquement, il appartient à l’Asociación de Mayo et publie plusieurs pamphlets contre le dictateur Rosas. Comme tous les écrivains de son groupe, il proclame la rupture totale avec l’Espagne ; défenseur d’un système politique libéral, il expose ses idées en des articles mordants donnés à différents journaux (El Corsario, El Iniciador, la Revista de La Plata) ainsi que dans des œuvres dramatiques : La Revolución de Mayo, El Gigante Amapolas. Ses écrits littéraires sont, selon lui, des actes de patriotisme et de sincérité : son style précis et percutant est très différent de l’emphase de Sarmiento dont il n’a pas les dons de narrateur ; son raisonnement est implacable et son mode d’approche des problèmes rappelle le positivisme.

Alberdi, carte maximum, Argentine.

Alberdi est, en effet, l’un des idéologues les plus importants de la période de l’indépendance. Toutes les idées de son œuvre fondamentale, Bases para la organización política de la Confederación argentina (Valparaíso, 1852), ont été incorporées dans la Constitution de 1853, en vigueur jusqu’en 1949. « Gouverner, c’est peupler » est sa maxime essentielle : politicien réaliste, Alberdi considère avec effroi l’immensité du territoire argentin et sa faible population ; ce déséquilibre, accentué par le caractère agricole de la nation, est à l’origine du caudillisme. Son projet de constitution, rédigé dans un style sobre, est destiné à ouvrir les portes de l’Argentine aux immigrants.

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Arturo Frondizi, avocat et homme d’état.

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Arturo Frondizi, né le 28 octobre 1908 à Paso de los Libres et mort le 18 avril 1995 à Buenos Aires, est un avocat et homme politique argentin. Il est président de la Nation argentine entre le 1er mai 1958 et le 29 mars 1962.


Des douze enfants de la famille de l’immigrant italien Frondizi, trois se signalent par leur brillante carrière : Arturo, président de la nation, Risieri, recteur de l’université de Buenos Aires, et Silvio Frondizi, théoricien trotskyste assassiné par l’organisation terroriste Triple A.

Arturo Frondizi, dirigeant réputé de l’Union civique radicale (UCR) et analyste économique éminent, est un opposant tenace durant le  gouvernement de Juan Perón. Cependant, après le coup d’État de 1955, il conclut un accord avec lui, ce qui amène une scission au sein de l’UCR et explique son triomphe lors de l’élection présidentielle de 1958, sous la bannière de l’Union civique radicale intransigeante (UCRI).

Le président Frondizi tente, sans succès, d’agir comme médiateur en 1960 lors de la crise entre Cuba et les États-Unis, ces derniers se refusant à acheter leur quote-part de sucre. Washington décide peu après d’appliquer un embargo à l’égard de Cuba.

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