L’archange Gabriel.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :4 juin 2022
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Gabriel (de l’hébreu : גַּבְרִיאֵל [ġabrīēl]) est un personnage du Livre de Daniel qui fait partie de la Bible hébraïque et du Nouveau Testament, appelé Cebrail ([djébraïl]) dans différentes cultures, il apparaît sous le nom de Djibril (arabe : جِبْرِيل [jibrīl]) dans le Coran. Il s’agit d’un archange, considéré comme le principal messager de Dieu. On l’appelle par ailleurs « la force de Dieu », liée au pouvoir de la parole.


Dans le Livre de Daniel, qui fait partie de l’Ancien Testament, il explique au prophète Daniel sa vision du bélier et du bouc, puis il énonce la Prophétie des 70 semaines. Conformément à la signification de son nom (hébreu : גַּבְרִיאֵל [ġabrīēl], La force de Dieu ou Dieu est ma force ou le héros de Dieu), de gabar (force) et El (Dieu), lorsqu’il se matérialise dans la Bible ou quand il apparaît dans une vision, son aspect est semblable à celui d’un homme robuste (Dn 8,15 ; Dn 12,7). Il est considéré comme la main gauche de Dieu.

Dans le Nouveau Testament, il annonce à Zacharie que sa femme Élisabeth aura un fils qu’il appellera Jean, puis il annonce la naissance de Jésus à la Vierge Marie (Lc 1,11–20 et 26–38) : c’est l’Annonciation.

Par bref apostolique du 12 janvier 1951, le pape Pie XII a proclamé Gabriel, « qui apporta au genre humain, plongé dans les ténèbres et désespérant de son salut, l’annonce longtemps souhaitée de la Rédemption des hommes », « céleste patron de toutes les activités relatives aux télécommunications et de tous leurs techniciens et ouvriers ».

(suite…)

Continuer la lectureL’archange Gabriel.

Pedro Zanni, aviateur.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :4 juin 2022
  • Temps de lecture :5 min de lecture

Pedro Leandro Zanni (12 mars 1891, Pehuajó – 29 janvier 1942, Campo de Mayo ) était un pilote argentin pionnier du début du XXe siècle qui a effectué le plus long vol d’ouest en est à l’époque dans un avion non amphibie dans sa tentative de circumnavigation de 1924.


Zanni était le fils d’immigrants italiens Pedro Zanni et Dominga Senini.

Le 10 octobre 1906, Zanni entre au Collège militaire national et obtient son diplôme de sous-lieutenant le 2 août.

Le 28 mars de la même année, il reçoit la licence de pilote no. 17 émis par l’Aero Club Argentino. Il a rapidement eu un accident lorsque son monoplan Castaibert IV est tombé d’une hauteur de 40 mètres à El Palomar, Buenos Aires . Il n’a subi que des blessures mineures. Zanni entame sa conversion sur les avions Nieuport IV et Breguet et, le 27 novembre 1913, obtient la licence d’aviateur militaire no. 4 dans la première classe d’aviateurs de l’armée, un exploit qu’il a partagé avec le 1er lieutenant Raúl Eugenio Goubat et les ingénieurs Jorge Newbery et Alberto Roque Mascías.

(suite…)

Continuer la lecturePedro Zanni, aviateur.

La bataille de Chacabuco (1817).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Histoire
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :4 juin 2022
  • Temps de lecture :3 min de lecture

La bataille de Chacabuco fut livrée le 12 février 1817 dans le cadre de la Guerre d’indépendance chilienne. Elle conduisit à la défaite de la Capitainerie du Chili mise en place par le gouvernement pro-espagnol après la division de la vice-royauté du Pérou.


En 1814, après avoir joué un rôle dans l’établissement d’un congrès élu par la population argentine, José de San Martín commença à examiner la situation des autres États restés aux mains des royalistes espagnols d’Amérique du Sud. Il réalisa que la première étape consisterait à conquérir le Chili. À cette fin, il entreprit de recruter et d’équiper une armée. En un peu moins de deux ans, il réunit quelque 6 000 hommes, 1 200 chevaux et 22 canons. Le 17 janvier 1817, cette force se mit en route pour traverser les Andes afin de libérer le Chili. La planification minutieuse de sa part contraignant les forces royalistes au Chili à être déployées pour faire face à des menaces de diversion inexistantes, il entra au pays sans opposition.

L’Armée des Andes — nom donné à l’armée de San Martín — subit de lourdes pertes lors de la traversée de la Cordillère des Andes, perdant le tiers de ses hommes et plus de la moitié de ses chevaux. Les forces royalistes se précipitèrent au nord à leur approche et une force d’environ 1 500 hommes, menées par le brigadier Rafael Maroto, bloqua l’avance de San Martín dans la vallée dite de Chacabuco, près de Santiago. Tout ce que Maroto avait à faire était de retarder San Martín, car il savait que de nouveaux renforts royalistes approchaient sur le chemin de Santiago. San Martín le savait aussi et opta pour l’attaque pendant qu’il avait encore l’avantage du nombre.

(suite…)

Continuer la lectureLa bataille de Chacabuco (1817).