Cecilio Guzmán de Rojas, peintre.

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Cecilio Guzmán de Rojas, ( Potosí , 24 octobre 1900 – La Paz , 14 février  1950 ) était un peintre indigène bolivien de la première moitié du XXe siècle , responsable de la récupération de l’indien comme valeur esthétique dans la peinture de Bolivie.


Cecilio Guzmán de Rojas est né dans la ville de Potosí en 1900. Son père était Cecilio Guzmán (Blanco) Martínez (fils de Benjamín Guzmán et Manuela Martínez), professeur d’espagnol, de Cochabamba, et sa mère Justa Rojas (fille d’Eusebio Rojas et Margarita Guzmán), particulièrement passionnée de peinture — mariée le 2 de février 1894 dans l’église de San Ignacio de Loyola à Cercado, Cochabamba, Bolivie—. Il grandit et fit ses premières études dans les classes du Colegio Nacional Pichincha de Potosí . La famille a déménagé à Cochabamba quand il avait 12 ans, recevant sa première formation artistique aux mains des professeurs Avelino Nogales et Georges Mattewie.

En 1919, il décide de voyager en Europe et avec le soutien de sa famille, il arrive en Espagne, obtenant une bourse du gouvernement espagnol pour terminer ses études à l’ Académie San Fernando de Madrid . Là, il a étudié avec Julio Romero de Torres qui l’a initié au costumbrismo, au modernismo et au decó et a été particulièrement important dans son travail. Il a également côtoyé José Moreno Carbonero et Manuel Benedito . À la fin de son cursus, ils le soutiennent et écrivent au président bolivien de l’époque, Hernando Siles , en soulignant que Guzmán Rojas était «l’une des valeurs les plus remarquables de ce pays cultivé. Artiste intelligent qui, dans des expositions nationales répétées en Espagne, a grandement excellé ». En Espagne, il est resté pendant une décennie.

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Le piranha.

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Le terme Piranha est un nom ambigu qui désigne plusieurs espèces de poissons d’eau douce vivant dans les rivières d’Amérique du Sud. Les piranhas font partie de la famille des Characidae, sous-famille des Serrasalminae.

Les piranhas se regroupent en bancs pour attaquer une proie plus grosse qu’eux. Ils n’en restent pas moins souvent solitaires, quelle que soit leur taille. Leur longueur moyenne est d’environ 15 à 25 cm ; ils peuvent cependant être plus grands.

La plupart sont des prédateurs avec des dents aiguës et un appétit pour la viande. Contrairement à ce que dit la légende, ils ne s’attaquent pas systématiquement aux êtres vivants, mais seulement en présence de sang dans l’eau.


Les Serrasalminae sont surtout connus pour les piranhas et leur réputation de voracité. Pourtant les piranhas aux dents acérées ne représentent qu’une branche des Serrasalminae. Les espèces de la branche phytophage et/ou frugivore sont en fait plus nombreuses, souvent plus grosses, et  recherchées en Amazonie et dans les Guyanes en raison de leur qualité gustative et de la valeur économique qu’elles représentent.

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Le guanaco.

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Le guanaco (Lama guanicoe ou Lama glama guanicoe si on le considère comme sous-espèce de Lama glama) (du quéchua huanacu, « lama ») est un camélidé sauvage présent en Amérique du Sud. Apparenté au lama, il n’a pas été domestiqué, contrairement à ce dernier. Une étude récente montre que, malgré quelques croisements, le lama, animal domestique, descend du guanaco, animal sauvage, alors que l’alpaga, animal domestique, descend de la vigogne, animal sauvage.


La fourrure du guanaco est uniformément brun roussâtre : son museau, son visage et ses oreilles sont gris noirâtre, tandis que le ventre ou l’intérieur des pattes sont blancs. Certaines zones de ses flancs sont dénudées et permettent de disperser l’excès de chaleur. Sa fourrure est moins épaisse que celles des lamas et des alpagas. Le guanaco a un cou long et mince, une petite tête avec de grosses oreilles et un museau mince avec une lèvre supérieure fissurée. Ils mesurent de 1,10 à 1,20 m au garrot (1,60 à 1,80 m de haut à la tête) et de 1,50 à 2 m en longueur selon les individus. Ils peuvent atteindre un poids de 75 kg pour les femelles à 140 kg pour les plus gros mâles.

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