Le chien “Pluto”.

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Pluto est un personnage de fiction de l’univers de Mickey Mouse créé par la Walt Disney Company en 1930. Contrairement à son maître Mickey et ses amis, ce chien apparenté à la race des Saint-Hubert n’a pas de caractéristiques anthropomorphes. Pluto est le fidèle compagnon canin de Mickey. Il ne parle pas et marche à quatre pattes (sauf dans les parcs Disney). Il n’en possède pas moins une palette d’expressions faciales, d’aboiements et de mouvements très étendue.

Pluto ne doit pas être confondu avec Dingo qui est un personnage  anthropomorphe ayant un caractère humain.


Le personnage de Pluto est apparu initialement dans le court métrage Symphonie enchaînée (1930) sous la forme d’un couple de chiens policiers (chiens de garde) dans la prison où est enfermé Mickey, mais les deux chiens sont anonymes1. Ces deux chiens et par la suite Pluto sont des chiens de Saint-Hubert (Bloodhound en anglais). Cette première rencontre avec Mickey, évadé poursuivi par les deux molosses, n’est pas encore « celle de l’ami à quatre pattes », comme le précise John Grant.

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Utagawa Kuniyoshi, dernier maître des estampes sur bois.

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Utagawa Kuniyoshi (歌川 国芳, Utagawa Kuniyoshi?), né le 1er janvier 1797, et mort le 14 avril 1861, est l’un des derniers grands maîtres japonais de l’estampe sur bois (« ukiyo-e »).


Fils d’un teinturier sur soie, il naît en 1797 sous le nom de Yoshizo. Dans sa jeunesse, il assiste probablement son père, fournissant les dessins des pièces à teindre, et s’oriente ainsi tout naturellement vers le monde de l’art.

Il étudie d’abord avec Kuninao, et certaines de ses œuvres attirent  l’attention d’un des grands maîtres japonais de l’estampe, Toyokuni, qui l’admet dans son atelier en 1811, et dont il devient l’un des principaux élèves. Il reste en apprentissage jusqu’en 1814, date à laquelle il prend le nom de Kuniyoshi et s’installe comme artiste indépendant.

Comme d’autres artistes de l’école Utagawa, il commence en réalisant des impressions pour les théâtres, mais ne rencontre pas le succès public. Il vit alors plusieurs années difficiles, devant aller, pour gagner de quoi vivre, jusqu’à réparer et revendre des tatami usagés.

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L’aoraki (Mont Cook), Nouvelle-Zélande.

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L’Aoraki/mont Cook est le point culminant de la Nouvelle-Zélande. Il fait partie des Alpes du Sud et culmine à 3 724 mètres d’altitude, au-dessus du glacier Tasman. Il se situe dans le parc national Aoraki/Mount Cook. Son nom combine depuis 1998 celui de la légende māori et celui rendant  hommage à James Cook. Le sommet est gravi pour la première fois en 1894 par Tom Fyfe, George Graham et Jack Clarke.


Pendant longtemps, Aōraki a été interprété comme une déformation  linguistique d’Aorangi qui peut être traduit par « perce-nuages », de ao le « monde, journée, nuage… » et rangi le « jour, ciel, temps… ». Il s’agit en fait d’un nom prénom māori de l’iwi Ngāi Tahu.

Le nom anglais mont Cook est donné en 1851 par le capitaine John Lort Stokes en l’honneur du navigateur James Cook qui fut le premier à explorer les côtes de la Nouvelle-Zélande en 1770. Cook décrivit les Alpes du Sud mais n’aperçut pas la montagne.

En 1998, à la suite de l’accord entre les Ngāi Tahu et la Couronne britannique, les deux noms sont officiellement accolés. Alors que de nombreux toponymes incorporent leur nom māori, la montagne est la seule où celui-ci est placé en tête, signifiant toute l’importance qui lui est accordée10. Suivant les termes du même accord, les Ngāi Tahu peuvent décider à tout moment de céder la propriété de l’Aoraki/mont Cook à la nation néo-zélandaise.

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