L’écotourisme, associé au tourisme vert, est l’une des formes du tourisme durable, plus centrée sur la découverte de la nature (écosystèmes, mais aussi agrosystèmes et tourisme rural), voire d’écologie urbaine (jardins écologiques, espaces verts écologiques, réserves naturelles urbaines et autres aspects de l’écologie urbaine).
Né il y a une trentaine d’années, le terme d’écotourisme est construit à partir du préfixe éco qui vient du grec oikos, et signifie « maison » ou « habitat ». Il a d’abord permis de former des mots comme économie et écologie. De nos jours, le préfixe éco– est surtout utilisé pour former des néologismes liés à l’environnement.
Le mot serait apparu en 1983 avec l’architecte mexicain Héctor Ceballos-Lascuráin1. L’écotourisme serait selon lui « Environmentally responsible travel and visitation to relatively undisturbed natural areas, in order to enjoy and appreciate nature (and any accompanying cultural features – both past and present) that promotes conservation, has low visitor impact, and provides for beneficially active socioeconomic involvement of local populations », soit un tourisme avec un faible impact sur son environnement et bénéfique pour les populations hôtes. Le rapport entre l’activité touristique et son impact sur l’environnement est décrit, cependant, pour la première fois par Gerardo Budowski, dans un article intitulé « Tourism and Environmental Conservation : Conflit, Coexistence or Symbiosis ? » (1976). Il est ainsi généralement considéré comme l’inventeur du concept.