José-Maria de Heredia, homme de lettres.

José-Maria de Heredia, né le 22 novembre 1842 à Cuba et mort le 3 octobre 1905 en France, est un homme de lettres d’origine cubaine (alors encore colonie espagnole à cette époque). Né donc sujet espagnol, il a été naturalisé français en 1893. Son œuvre poétique a fait de lui l’un des maîtres du mouvement parnassien. Il est l’auteur d’un seul recueil, Les Trophées, publié en 1893 et comprenant cent-dix-huit sonnets qui retracent l’histoire du monde, comme Les Conquérants, ou dépeignent des moments privilégiés, comme Le Récif de corail, ainsi que quatre poèmes plus longs.


José María de Heredia Girard est le fils de Domingo de Heredia et de sa seconde épouse Luisa (appelée Louise dans de nombreux textes) Girard d’Houville, issue d’une famille française qui avait dû quitter l’ancienne colonie de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti). Ses parents étaient tous deux sujets espagnols. Le poète naît le 22 novembre 1842 à La Fortuna, la plantation de café familiale, près de Santiago de Cuba. Il est envoyé en France à l’âge de neuf ans pour poursuivre ses études au lycée Saint-Vincent de Senlis, où il reste jusqu’au baccalauréat, en 1859. C’est un élève brillant et très apprécié. La découverte de l’œuvre de Leconte de Lisle fait sur lui une impression profonde.

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Agustín Parlá Orduña, aviateur.

Agustín Parlá Orduña ( Key West , 10 octobre 1877 – La Havane, 31  juillet 1946 ), était un aviateur d’ origine cubaine, inclus dans l’ organisation des pionniers de l’aviation.

Après avoir obtenu sa licence de pilote à la Curtiss Aviation  School de Miami le 20 avril 1912 cette même année, il devient le premier pilote diplômé à Cuba à effectuer un vol. 2 Le 19 mai 1913, il a volé dans un hydravion sans boussole, de Key West jusqu’aux environs de Mariel Bay où il s’est écrasé de manière spectaculaire, lors d’un voyage de 90 milles qui a duré 2 heures et 40 minutes. Deux jours avant le pilote également cubain Domingo Rosillo del Toro avait effectué le vol Cayo Hueso- La Havaneen deux heures et 30 minutes, ce qui lui a permis d’établir

un nouveau record du monde de distance en battant le Français Louis Blériot , qui avait traversé la Manche en 1908. Rosillo et Parlá auraient dû effectuer le trajet le même jour ou simultanément, puisque ils étaient en compétition pour un prix organisé par la mairie de La Havane pour traverser le détroit de Floride , mais ce dernier n’a pas pu partir.

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Le drapeau cubain.

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Le drapeau de Cuba fut dessiné par Miguel et Émilia Teurbe Tolon (un couple cubain exilé à New York) en 1849, et demandé par le général Narciso López, un flibustier vénézuélien désirant libérer Cuba.


Narciso López (1797-1851), militaire vénézuélien, devenu homme d’affaires à Cuba après avoir épousé la riche propriétaire cubaine Dolores Frías, sœur du Comte de Pozos Dulces, avait organisé une conspiration contre le gouvernement colonial espagnol dans l’île, conspiration connue sous le nom de Conspiration de la Mina de la Rosa Cubana. Celle-ci découverte, il dut s’exiler aux États-Unis. Depuis La Nouvelle-Orléans, il prépara un débarquement pour arracher l’indépendance de l’île. Pour ce faire, il recruta, parmi les vétérans de la guerre contre le Mexique, des soldats

nord-américains prêts, contre rémunération, à s’engager dans une lutte armée contre l’armée espagnole. Venu à bord du bateau Créole, accompagné de 608 hommes, il débarqua le 19 mai 1850 dans la ville de Cárdenas, près de Matanzas, dans la partie ouest de l’île. La prise de la ville eut un caractère symbolique car le drapeau cubain dont l’étoile solitaire représentait le rêve annexionniste, fut hissé pour la première fois sur le sol cubain. Faute de soutien populaire, cette première invasion fut un échec. Une seconde tentative fut entreprise par Narciso López, cette fois à l’ouest de La Havane, dans la région côtière de Playitas. Mais cette invasion échoua également et, après quelques combats, les hommes se dispersèrent. Beaucoup furent  capturés, dont López, qui fut condamné au supplice du garrot, une méthode d’exécution considérée comme vulgaire par rapport au poteau, plutôt réservée aux ennemis honorables.

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