Le séisme de 2010 en Haïti.

Le séisme de 2010 en Haïti est un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,34 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes et 10 secondes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25,3 km de Port-au-Prince, la capitale du pays. Le foyer (ou hypocentre) du séisme a été localisé à 10 km de profondeur. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,02 et 5,95 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. L’intensité de ce séisme a été d’environ X à l’épicentre.

Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 h 3, heure locale. Son foyer est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de dix kilomètres sous la surface.

Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts, blessés, amputés et des milliers de personnes victimes de troubles  psychologiques. En date du 9 février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue, ministre des Communications, confirme un bilan de plus 280 000 morts, 300 000 blessés et 1,3 million de sans-abris. L’Institut géologique américain a annoncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliques d’une magnitude supérieure ou égale à 4,58. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier — solidarité internationale venue renforcer les efforts des Haïtiens qui eux-mêmes, souvent à mains nues, ont sauvé des décombres des centaines de personnes.

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Toussaint Louverture, militaire et homme politique.

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François-Dominique Toussaint Louverture, à l’origine Toussaint de Bréda, né vers 1743 près du Cap-Français (actuel Cap-Haïtien), et mort en captivité le 7 avril 1803 à La Cluse-et-Mijoux, dans le département du Doubs, en France, est un général et homme politique franco-haïtien1 d’origine afro-caribéenne.

Descendant d’esclaves noirs, lui-même affranchi, il devient propriétaire d’esclaves, et possédera même plusieurs plantations. Il joue un rôle historique de premier plan pendant la Révolution haïtienne (1791-1802) et devient l’une des grandes figures des mouvements d’émancipation des colonies par rapport à leur métropole. Arrêté et emmené en France,  Toussaint Louverture finit ses jours en 1803, incarcéré en isolement au fort de Joux, dans le rude climat du Doubs, sans avoir pu connaître la proclamation d’indépendance d’Haïti le 1er janvier 1804 par son ancien esclave, devenu son lieutenant, Jean-Jacques Dessalines.

S’agissant de l’abolitionnisme et de l’émancipation personnelle des Noirs, son action semble avoir été quelque peu mythifiée. Parmi les travaux les plus récents, certains historiens font apparaître par leurs recherches, les aspects contradictoires du personnage, lequel exploita des plantations esclavagistes, ne rechercha pas toujours la libération effective des travailleurs noirs, et fut adepte d’un pouvoir pour le moins autoritaire (Constitution de Saint-Domingue de 1801).

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Charlemagne Péralte, révolutionnaire.

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François Borgia Charlemagne Péralte (1885 ou 1886-1919) fut un révolutionnaire nationaliste haïtien et chef du mouvement Cacos, opposé à l’occupation d’Haïti par les États-Unis, capturé et exécuté par l’armée américaine près de Grande-Rivière-du-Nord.

Charlemagne Péralte est né le 10 octobre 1885 dans la ville de Hinche au sein d’une famille aisée et cultivée.


En 1915, les forces militaires des États-Unis débarquent en Haïti et occupent le pays jusqu’en 1934.

Les forces américaines se déploient dans le pays sans d’incident majeur sauf à Léogâne, où Charlemagne Péralte, commandant de la sécurité militaire de la région, refuse de déposer les armes et le drapeau national sans en avoir reçu l’ordre officiel des autorités haïtiennes. Sa carrière militaire et  administrative brisée, il démissionne et retourne dans sa ville natale de Hinche pour s’occuper des terres familiales.

Les États-Unis font élire un président, le président du Sénat Philippe Sudre Dartiguenave et signer un traité, base légale de l’occupation, par lequel ils prennent le contrôle des douanes et de l’administration. L’administrateur américain a le pouvoir de veto sur toutes les décisions gouvernementales d’Haïti et les officiers des Marines servent dans les provinces. Ainsi, 40 % des recettes de l’État passent sous le contrôle direct des États-Unis. L’armée est dissoute au profit d’une gendarmerie, destinée à maintenir l’ordre intérieur. Les officiers sont américains. Les institutions locales, cependant, continuent à être dirigées par les Haïtiens.

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