L’industrie du sel.

L’histoire du sel commence au moment où l’homme tente de s’impliquer dans la production effective de son alimentation et sa conservation en toutes saisons.

Le sel, c’est-à-dire le sel ordinaire ou chlorure de sodium, est un cristal ionique comportant des ions sodium Na+ et des ions chlorure Cl-. Il est très important pour l’espèce humaine comme pour toutes les espèces vivantes. Chez l’homme, la carence en sel peut amener jusqu’au coma et à la mort. En évoluant, chaque espèce s’est adaptée au taux de salinité de son milieu (c’est le cas des plantes ou des poissons, par exemple) ou à un niveau de disponibilité du sel (cas des animaux terrestres).

Le sel permet de corriger un menu comportant essentiellement des végétaux. Il a facilité l’adoption de l’agriculture et de l’élevage et son utilisation s’est étendue à d’autres techniques typiques d’un mode de vie sédentaire (élaboration du cuir, lustrage des poteries). C’est donc l’un des piliers des révolutions néolithiques et partant, des civilisations.

Cependant le sel était souvent difficile à obtenir et cher. Il a donc été l’objet d’un commerce important et parfois de taxations, ce qui entraînait une contrebande considérable. Il a aussi été utilisé comme monnaie et instrument de rites religieux, aspects qui ne sont pas évoqués dans l’article.


Aujourd’hui, le sel est bon marché et presque partout disponible. Depuis le XIXe siècle il est devenu une matière première incontournable pour les industries chimiques.

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Les Îles Turques-et-Caïques.

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Les Îles Turques et Caïques, également appelées îles Turquoises ou Îles Turks-et-Caïcos (en anglais : Turks and Caicos Islands), sont un territoire britannique d’outre-mer des Caraïbes situé au sud-est des Bahamas, au nord-est de Cuba et au nord d’Haïti. Elles sont composées d’un chapelet de trente îles d’une superficie totale terrestre de 948 km2 réparties en deux archipels : les îles Turks et les îles Caïcos faisant elles-mêmes partie avec les Bahamas des îles Lucayes.


Habitées par les Arawaks puis par les Kalinagos, les îles Turques et les îles Caïques furent découvertes en 1512 par l’Espagnol Juan Ponce de León. Elles changèrent de mains en 1681, date à laquelle les premiers colons venant des Bermudes imposèrent la souveraineté britannique. Il semble que le nom des îles provienne de l’anglais Turk’s head (le melocactus « tête de Turc ») et de l’arawak kayahik (« collier d’îles »), à moins que ne soit vraie la légende qui l’attribue à un colon originaire de la communauté chrétienne de l’Empire turc du nom de Bernardo Kaïkos.

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Michel-Jean Cazabon, peintre.

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Michel-Jean Cazabon (20 septembre 1813 – 20 novembre 1888) est considéré comme le premier grand peintre trinidadien et est le premier artiste internationalement connu de Trinidad. Il est également connu comme le peintre profane. Il est réputé pour ses peintures de paysages de Trinidad et pour ses portraits de planteurs, de marchands et de leurs familles au XIXe siècle. Les peintures de Cazabon doivent être chéries non seulement pour leur beauté mais aussi pour leur importance historique : sa peinture nous a laissé une image claire des nombreux aspects de la vie à Trinidad pendant une grande partie du XIXe siècle.

Cazabon s’est appuyé sur la nature pour exposer les panoramas dont les plaines du Caroni et les forêts tropicales de Chaguaramas sont d’une splendeur idyllique. Ses portraits de mulâtres , d’ indiens sous contrat et de nègres ont été à la base du débat, sur la question de savoir si le peintre a immortalisé ces personnes parce qu’il ressentait un lien personnel avec eux un peu moins que les créoles européens dont aucun portrait majestueux n’a jamais été enregistré.

Cazabon a préféré se décrire comme un “paysagiste”, mais à Trinidad, loin des influences et des stimuli métropolitains, il a embrassé les formes d’expression artistique quotidiennes, souvent banales – enseignant, illustrateur, portraitiste.

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