Mariano Baptista, homme politique.

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Mariano Baptista Caserta (16 juillet 1832 – 19 mars 1907, Cochabamba ) était un homme politique bolivien qui a été le 23e président de la Bolivie de 1892 à 1896 et le 6e vice-président de la Bolivie de 1884 à 1888. Membre du Parti conservateur, il était réputé pour son style oratoire émouvant.


Président de la Bolivie durant la période 1892-96 et beaucoup plus agréable et moins sévère que son prédécesseur Aniceto Arce , Baptista s’est juré d’ouvrir le processus politique et de décompresser le climat de méfiance mutuelle entre libéraux et conservateurs . À cette fin, il a proclamé  l’amnistie et a fait de son mieux pour gouverner de manière transparente et selon l’État de droit. Cependant, la lassitude populaire face aux efforts réussis des conservateurs pour se reproduire au pouvoir a érodé son soutien. Sa réputation a pris un autre sérieux coup lorsque l’ex-président Hilarión Daza , qui avait décidé de retourner en Bolivie après son exil pour expliquer ses actions controversées pendant la guerre du

Pacifique, a été assassiné par ses propres gardes en entrant dans le pays depuis le Chili par chemin de fer. Son meurtre n’a jamais été expliqué et personne n’a été puni. La plupart des Boliviens ont estimé que la présence de Daza (et sa volonté de parler) dérangeaient de nombreux anciens dirigeants de guerre de persuasion conservatrice (y compris Arce) et rouvraient des blessures à peine cicatrisées. En somme, le meurtre de Daza a été suspendu autour de Baptista comme un albatros pour le reste de sa vie. Pendant ce temps, le climat politique continue de se détériorer, laissant présager la fin du régime conservateur.

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Eduardo Abaroa, militaire.

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Le colonel Eduardo Abaroa (13 octobre 1838 – 23 mars 1879) est l’un des rares héros boliviens de la guerre du Pacifique qui opposa le Chili à une alliance boliviano-péruvienne à la fin du XIXe siècle.

Ingénieur de formation, Abaroa est intégré à un petit détachement de défense du pont sur la rivière Topater lors de l’attaque chilienne sur Calama, le 23 mars 1879. Mal équipées et constituées d’un assemblage hétéroclite de civils et de quelques militaires, les défenses de la ville sont rapidement dispersées par les troupes chiliennes. Seuls résistent une poignée d’hommes menés par le colonel.

L’essentiel de la bataille étant terminé, le colonel Villagran, commandant les troupes chiliennes (plus de 500 hommes), offre à son adversaire de se rendre :

« – Abaroa, Rendez-vous !
– Se rendre ? C’est à votre grand-mère de se rendre, bordel de merde ! »

Paroles qui consacrèrent la gloire posthume du colonel. Villagran fit donner le mortier, et le héros bolivien fut tué sur le coup, plusieurs de ses hommes étant également blessés.

En 1952, lors du 73e anniversaire de sa mort, le gouvernement bolivien fit rapatrier le corps d’Abaroa pour l’enterrer avec les honneurs sur la place de la capitale qui porte désormais son nom, et ce devant une assistance de plusieurs dizaines de milliers de personnes. La place Abaroa, sise à La Paz, comporte également une large statue en bronze du martyr national dans une posture de défi, telle qu’il aurait pu avoir au moment de sa mort. La province d’Eduardo Avaroa est également nommée en son honneur, de même que la Réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa. La ville de Calama, désormais en territoire chilien, lui a aussi consacré une rue.

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Le mont Illimani (Bolivie).

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Le mont Illimani (Nevado Illimani) est une montagne bolivienne situé dans la cordillère Orientale des Andes au sud-est de la ville de La Paz entre les provinces de Murillo et du Sud Yungas.

Avec ses 6 462 mètres d’altitude, c’est un des plus hauts sommets de la Bolivie. Étincelant de neiges éternelles, il arbore quatre pics principaux : le pico Paris, le pico del Indio, le pico Kuhm et enfin le Cumbre La Paz situé au centre du massif et est également connu sous le nom de Condor. Pour cette raison, on dit de cette montagne qu’elle est la « sentinelle » de La Paz. Il a été adoré comme une véritable divinité par les peuples autochtones avant la christianisation de la région. On trouve par ailleurs dans les strates rocheuses de la montagne des minéraux d’une grande diversité.


En 1827, le géographe irlandais Joseph Barclay Pentland (1797-1873)  explore la Bolivie et mesure des sommets bien plus hauts que le Chimborazo : le Nevado de Sorata (aujourd’hui Illampu, coté 6 421 mètres) à 25 250 pieds (3 949 toises ou 7 796 m) et le Nevado d’Illimani (aujourd’hui coté à 6 462 mètres) à 23 999 pieds (3 753 toises ou 7 315 m). Il envoie ces mesures très surestimées, à François Arago qui les publie dans l’Annuaire du Bureau des longitudes pour 1830. De 1830 à 1848, le Sorata et l’Illumani sont donc réputés les plus hauts sommets d’Amérique du Sud, quand Pentland publie une carte du bassin du lac Titicaca, avec des altitudes corrigées, à 21 286 et 21 149 pieds.

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