William Orpen, peintre portraitiste.

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William Newenham Montague Orpen, né à Stillorgan, près de Dublin le 27 novembre 1878 et mort à Londres le 29 septembre 1931, est un peintre portraitiste irlandais. Il a fait ses études artistiques à la Metropolitan School et à la Slade School of Fine Art de Londres. Comme John Lavery, William Orpen a été un peintre de guerre officiel  durant la Première Guerre mondiale. En 1917, il s'est rendu sur le front de l'Ouest. Il a fait des dessins et des peintures de soldats et de prisonniers de guerre allemands, ainsi que des portraits officiels de généraux et de politiciens. La plupart de ses œuvres se trouvent dans les collections de l'Imperial War Museum à Londres. Source : Wikipédia.

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Catherine McAuley, religieuse.

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La vénérable mère Catherine Elizabeth McAuley, née le 29 septembre 1778 à Dublin et morte le 11 novembre 1841 à Dublin, est une religieuse irlandaise, fondatrice des Sœurs de la Miséricorde.


Catherine McAuley est la fille d’un couple aisé de Dublin, mais elle devient orpheline de père à l’âge de cinq ans. Sa mère mène alors une vie mondaine et dissolue et dilapide le patrimoine familial. Elle meurt en 1798, lorsque Catherine a dix-neuf ans. Elle déménage chez son oncle Owen Conway qui devient son tuteur, tandis que ses deux plus jeunes frères sont adoptés par un couple protestant et deviennent aussi protestants. Owen Conway est bientôt ruiné et Catherine est recueillie par des parents lointains, William et Catherine Callaghan, qui avaient fait fortune avec le commerce des Indes. Ils meurent en 1822 et Catherine hérite de leur fortune. Fervente catholique, elle décide alors d’employer son héritage à secourir les nécessiteux, en  particulier les mères seules, les jeunes filles abandonnées et les femmes âgées.

Elle ouvre une école gratuite féminine, la Coolock House, et en 1827 la maison de la Miséricorde (House of Mercy) à Dublin à Baggot street. Celle-ci devient la maison-mère de toute son œuvre. C’est aujourd’hui le siège du centre international de la Miséricorde (Mercy International Centre). Elle s’entoure de plusieurs compagnes qui portent assistance aux pauvres, mais l’Église souhaite que ces jeunes femmes laïques se regroupent en un institut religieux et Catherine, sur les conseils de son directeur spirituel, Mgr Michael Blakel, évêque de Dromore, accepte et s’inspire de la règle des Sœurs de la Présentation, pour fonder sa nouvelle congrégation des Sœurs de la Miséricorde. Elle émet ses vœux religieux, ainsi que ses premières compagnes, le 12 décembre 1831.

Les religieuses, organisées en maisons autonomes, ne dépendent pas d’un directoire central, ce qui leur laisse une grande marge de manœuvre. Elles partagent leur charisme, leur règle et les vœux religieux. Les évêques américains et australiens en particulier apprécient cette souplesse qui leur permet de faire rapidement appel à elles sans passer par les autorisations d’une maison généraliste. Elles sont ainsi rapidement disponibles dans leurs diocèses pour ouvrir écoles, hôpitaux, ou autres institutions  charitables.

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Jean Scot Érigène, philosophe.

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Jean Scot Érigène (Iohannes Scottus) est un clerc et philosophe irlandais du IXe siècle né autour de l’an 800. Il meurt vers 877 sans doute sur le continent, comme nombre de moines celtes venus d’Irlande, « l’île des saints et des savants » et du christianisme celtique, à moins qu’il ne soit retourné en Angleterre.

De Scot (Jean), dit « Érigène », philosophe et théologien du IXe siècle, il est impossible de fixer davantage les éléments relatifs à la date de naissance, la jeunesse et la fin de vie. On cumule sur le continent ses surnoms Scotus et l’Érigène ou, en latin, Eriugena. La dénomination Jean Scot Érigène  dissimule une redondance toponymique. En effet, dans son pays d’origine, on le nommait Hibernia, Scottia ou Eriu. Érigène signifiant qu’il est originaire d’Irlande, alors que Scot indique qu’il vient de la terre des Scots, la Scotia étant à l’époque le mot latin pour désigner l’Irlande.


Érigène gagne le continent vers 845. Il vient en France, appelé par Charles le Chauve, et il passe presque trente ans à la cour de ce prince, il enseigne probablement les arts libéraux à l’école palatine. Il devient le philosophe officiel du petit-fils de Charlemagne.

Avec le règne de Charles, le cadre des études officielles dispensées s’élargit. Jean Scot Érigène exalte le zèle religieux du souverain qui, au milieu de ses soucis politiques (attaques des Normands et guerres intestines), sait garder un intérêt pour les études des Pères grecs et ne pas se contenter des Pères latins.

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