Le suaire de Turin.

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Le suaire de Turin, ou linceul de Turin, est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large montrant l’image floue (de face et de dos) d’un homme présentant les traces de blessures compatibles avec un crucifiement. La représentation figurant certains détails de la Crucifixion de Jésus de Nazareth décrite dans les évangiles canoniques est l’objet de piété populaire et est considérée par l’Église catholique comme une icône. Certains croyants la vénèrent comme une relique insigne, le « Saint-Suaire ».

Les premières mentions documentées et non contestées de ce drap proviennent de la collégiale de Lirey, en Champagne, dans la seconde moitié du XIVe siècle. Les ostensions de l’objet aux fidèles sont interdites à deux reprises par les évêques de Troyes, qui affirment avoir découvert le faussaire responsable de la supercherie. En 1390, le pape Clément VII publie une bulle autorisant l’ostension du linge, mais il défend que soient faites « les solennités en usage lorsqu’on montre une relique » et exige que la foule soit avertie qu’on ne montre pas l’objet en tant que relique, mais en tant que « figure ou représentation du suaire du Christ ». Après diverses  pérégrinations, l’objet devient en 1453 la propriété du duc de Savoie Louis Ier ; à partir de la seconde moitié du XVe siècle, il est vénéré comme une relique de la Passion. Il est conservé depuis 1578 dans la chapelle de Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin.

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Antonio Meucci, inventeur.

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Antonio Meucci (né le 13 avril 1808 à San Frediano, un quartier de la commune de Florence alors dans l’Empire français et mort le 18 octobre 1889 à Staten Island, aux États-Unis) est un inventeur italo-américain, notamment connu pour sa contribution à l’invention du téléphone.

Son rôle dans l’histoire du téléphone a été officiellement reconnu le 11 juin 2002 par la Chambre des représentants des États-Unis : « Expressing the sense of the House of Representatives to honor the life and achievements of 19th Century Italian-American inventor Antonio Meucci, and his work in the invention of the telephone. ».

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Marcello Malpighi, médecin et naturaliste.

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Marcello Malpighi, né le 10 mars 1628 à Crevalcore (dans les environs de Bologne) et mort le 29 novembre 1694 à Rome, est un médecin et naturaliste italien. Il est considéré comme le fondateur de l’anatomie microscopique ou histologie. Son nom, toujours vivant, reste attaché aux nombreuses structures dont il a donné les premières descriptions. À ce titre, il est rangé parmi ceux qui sont aux origines de la science moderne.


Sa première jeunesse est consacrée à l’étude des Belles-Lettres. En 1645, à l’âge de 17 ans, il commence des études de philosophie à l’université de Bologne sous la direction du philosophe aristotélicien Francesco Natali1. Sur son conseil, en 1649, il s’oriente vers la médecine. Ses maîtres sont Bartolomeo Massari, puis Andrea Mariani. Il est l’un des neuf auditeurs qui se réunissent chez Massari ; on y pratique les méthodes utilisées par William Harvey, qui reste pour Malpighi un modèle sa vie durant. Il termine ses études à Bologne, où il est reçu docteur en 1653.

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