Johann Kaspar Zeuss, historien et philologue.

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Johann Kaspar Zeuss, né à Kronach (Haute-Franconie) le 22 juillet 1806 et  décédé le 10 novembre 1856 à Kronach à l’âge de 50 ans, est un historien et philologue bavarois, spécialiste des langues celtiques qui fut le fondateur de la philologie des langues celtiques.


Il fait ses études au collège de Bamberg, puis à l’université de Munich. Ses  parents le destinent à la prêtrise, mais le jeune homme choisit la carrière universitaire, inclinant en particulier vers la recherche historique et linguistique. Entré comme étudiant à l’université de Munich il y reste enseigner après avoir fini ses études comme professeur dans l’un des collèges. En 1837, il publie Die Herkunft der Baiern von den Markomannen, qui lui vaut le titre de docteur de l’université d’Erlangen. La même année, il commence à enseigner l’histoire au lycée de Spire. En 1847, il est nommé professeur d’histoire à l’université de Munich. À la suite de problèmes de santé, il est affecté au lycée de Bamberg. En 1853, il publie à Berlin chez Weidmann sa fameuse Grammatica celtica, rédigée en latin en vue d’une audience internationale et qui établit sa renommée. Deux ans après il prend un congé dans l’espoir de recouvrer la santé, mais il meurt l’année suivante (1856).

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Máirtín Ó Cadhain, écrivain.

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Máirtín Ó Cadhain (1905-1970) est l'un des écrivains en langue irlandaise les plus importants du XXe siècle. Né dans le Connemara, il fait des études pour devenir enseignant, mais en raison de ses conflits récurrents avec plusieurs prêtres et notables de sa région et de son engagement social et politique, il n'exerce son métier que peu de temps. Dans les années 1930, il participe à une campagne en faveur de l'attribution de terres à ceux qui parlent la langue irlandaise, qui se traduit par la création du Rath Cairn dans le comté de Meath. Il est ensuite arrêté et emprisonné dans le camp d'internement de Curragh, dans le comté de Kildare, en raison de son implication dans les activités illégales de l'IRA. Máirtín Ó Cadhain est un prolifique auteur de nouvelles. Parmi ses recueils, on peut citer Cois Caoláire, An Braon Broghach, Idir Shúgradh agus  Dháiríre, An tSraith Dhá Tógáil, An tSraith Tógtha et An tSraith ar Lár. Il a aussi écrit quelques romans, mais Cré na Cille est le seul à avoir été publié avant sa mort. Les deux autres, Athnuachan et Barbed Wire, n'ont été publiés que récemment. Les deux premiers sont essentiellement des descriptions de la vue quotidienne dans le Gaeltacht ; la…

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La Digitale pourpre.

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La Digitale pourpre ou Grande Digitale (Digitalis purpurea) est une espèce de plantes de la famille des Scrophulariaceae selon la classification classique, ou des Plantaginaceae selon la classification phylogénétique. C’est une grande digitale bisannuelle ou vivace, cultivée comme plante ornementale. La plante est extrêmement toxique. Elle est appelée parfois Doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière ou Gantillier.


Digitale provient du latin digitus c’est-à-dire « doigt », et se réfère à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur. Pour la même raison, les Anglais nomment la plante foxglove, « gant de renard » et les Allemands Fingerhut, « dé à coudre ».

La Digitale pourpre possède de nombreux noms en rapport ou non avec les doigts (d’une main ou d’un gant) ou la ressemblance avec un dé à coudre : digitale pourpre, digitale commune, grande digitale, gants de Notre-Dame, gantelée, gantière, queue de loup, pavée, dé de Notre-Dame, gandio, péterolle ou claquet (les enfants faisant péter ou claquer les fleurs), gobe-mouche, etc.

La lèvre inférieure est utilisée comme plateforme d’atterrissage par les bourdons et les taches foncées (concentration d’anthocyanes) sont des signaux optiques simulant des anthères ouverts et jouant le rôle de guide de nectar pour guider les insectes jusqu’au nectaire.

La digitale pourpre est une bisannuelle, donnant la première année seulement une rosette dense de feuilles. Elle érige son épi floral à partir de la deuxième année. Haute de 30 cm à 2 mètres, c’est une plante tomenteuse d’apparence blanchâtre, à la tige creuse mais solide. Ses feuilles ovale à oblongues-lancéolées, non divisées, entières ou dentées, font de 10–35 cm de longueur et 5–12 cm de largeur. Les feuilles basilaires et les feuilles moyennes sont longuement pétiolées tandis que les feuilles supérieures sont subsessiles. Elles sont crénelées-dentées, mollement pubescentes et leur face inférieure tomenteuse, conférant une couleur vert grisâtre et un toucher velouté, avec présence d’un réseau particulièrement dense de nervures très saillantes d’où leur aspect gaufré.

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