Augustin d’Hippone (Saint Augustin) philosophe et théologien.

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Augustin d’Hippone (latin : Aurelius Augustinus) ou saint Augustin, né le 13 novembre 354 à Thagaste (l’actuelle Souk Ahras, Algérie), un municipe de la province d’Afrique, et mort le 28 août 430 à Hippone (l’actuelle Annaba, Algérie), est un philosophe et théologien chrétien romain d’origine Berbère ayant occupé le rôle d’évêque d’Hippone en Numidie. Avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand, il est l’un des quatre Pères de l’Église occidentale et l’un des trente-six docteurs de l’Église.

La formation qu’il reçoit à Carthage est celle des lettrés romains de  l’époque, même si ses écrits laissent apparaître une sensibilité et des traits liés à sa région de naissance. S’il est un maître de la langue et de la culture latines, il ne maîtrise jamais réellement le grec, ce qui a pour effet de romaniser le christianisme occidental et de lui donner une tonalité différente du christianisme oriental, plus proche des auteurs grecs.

Né d’une mère profondément pieuse, il se passionne d’abord pour la philosophie vue alors littéralement comme un « amour de la sagesse », avant de devenir manichéen. Il n’abandonne le manichéisme pour se  convertir au christianisme qu’assez tard, en 386, après sa rencontre avec Ambroise de Milan. Après sa conversion, il devient évêque d’Hippone (l’actuelle Annaba en Algérie) et s’engage dans une série de controverses d’abord contre les manichéens, puis contre les donatistes, et enfin contre le pélagianisme. Ces controverses ont alimenté une œuvre considérable tant en quantité qu’en qualité dans laquelle trois ouvrages particulièrement connus se détachent : Les Confessions, La Cité de Dieu et De la Trinité.

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Alphonse Laveran, médecin militaire et parasitologiste.

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Charles Louis Alphonse Laveran (18 juin 1845 – 18 mai 1922) est un médecin militaire et parasitologiste français, pionnier de la médecine tropicale, qui a découvert, en 1880, le parasite protozoaire responsable du paludisme. Pour la première fois était mis en évidence que les protozoaires pouvaient être la cause de maladies. Ses travaux lui ont valu de recevoir le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1907.


Il est né le 18 juin 1845 à Paris, dans le 12e arrondissement, fils du docteur Louis Théodore Laveran (1812-1879) qui eut également une belle carrière qu’il termina comme directeur de l’hôpital du Val de Grâce.

Après des études classiques au collège Sainte-Barbe puis au lycée Louis-le-Grand à Paris, Laveran suit les traces paternelles et est admis, en 1863, à l’École impériale du service de santé militaire. Il suit les cours de la faculté de médecine de Strasbourg où il est reçu au concours de l’internat de  l’Hôpital Civil en 1866 ; la même année, il soutient sa thèse de doctorat en médecine sous la direction d’Émile Küss.

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François Maillot, médecin militaire.

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François Clément Maillot, né à Briey le 18 février 1804 et mort à Paris le 24 juillet 1894, est un médecin militaire français, actif au XIXe siècle.


François Clément Maillot naît à Briey, alors en Moselle, le 18 février 1804. Il fait ses études secondaires au lycée Fabert à Metz. Il entre ensuite à l’hôpital militaire du Fort Moselle, pour devenir médecin militaire.

Après le Val-de-Grâce, il est promu médecin major à Metz. En 1832, Maillot est envoyé en Algérie, où le paludisme décime les troupes. Dès 1834, il fait appliquer aux soldats de l’armée d’Afrique un nouveau traitement, à base de sulfate de quinine. Les résultats sont immédiats. De retour en France, il est affecté à l’hôpital militaire d’instruction de Metz, en qualité de médecin ordinaire et de professeur. Il enseigne ensuite à l’école d’application du Val-de-Grâce. Promu médecin

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