Le Serpentine.

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La serpentine n’est pas une espèce minérale mais une famille de minéraux du groupe des silicates, sous-groupe des phyllosilicates (ou silicates  lamellaires). Cette famille contient plus de 20 membres ou polymorphes que l’on retrouve dans des roches métamorphiques riches  en hydroxydes de fer, aluminium, manganèse, nickel, zinc, calcium et/ou de magnésium ((Mg, Fe)3Si2O5(OH)4). Étant donné leur origine de formation ainsi qu’à cause des nombreux éléments présents durant ce phénomène, ses membres sont souvent difficiles à identifier car ce minéral cristallise également en microcristaux. Les trois plus importants polymorphes de la serpentine sont l’antigorite, le chrysotile (une forme d’amiante) et la lizardite. La roche correspondant à la famille de la serpentine est la serpentinite. Les « roches serpentines » sont des roches riches en serpentines, naturellement alcalines et riches en certains métaux toxiques (nickel notamment) et/ou en fibres d’amiante cancérigènes et écotoxiques, qui supportent des écosystèmes particuliers, généralement pauvres en espèces.

Certains types de serpentine sont utilisés en joaillerie comme pierre taillée ou comme pierre ornementale. Les habitus asbestiformes sont  cancérigènes.


Leur coloration olive ainsi que leur aspect souple et écailleux est l’origine du nom de leurs roches d’origine, les roches ophidiennes venant du grec ophidis, serpent, et de sa forme minérale la serpentine qui vient du latin serpentinus qui signifie serpent de pierre. Le terme générique de serpentine couvre toutefois une large palette de minéraux difficiles à identifier qui génère de nombreuses confusions dans la littérature du xixe siècle et même de la première partie du XXe siècle.

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Claude Pieri, officier de marine.

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PIERI (Claude, Vincent, François, Antoine), Vice-amiral d’escadre (C.R.). Né le 21 janvier 1922 à Corté (Corse). Fils de  Georges Pieri, Magistrat, et de
Mme, née Jéromine Caitucoli. Veuf de Mme, née Colette Longchampt.

Lycée Gassendi à Digne, Lycées Louis-le-Grand et Saint-Louis à Paris, Ecole Sainte-Geneviève à Versailles, Ecole supérieure d’électricité de Paris, Ecole supérieure de guerre navale. Diplômes : Ingénieur de l’école navale.

Enseigne de vaisseau, participation aux opérations de guerre à bord des avisos Enjoué et Annamite en Atlantique et Méditerranée (1944), campagne en Indochine, commandant le patrouilleur Frézouls, Lieutenant de vaisseau (1950), campagne d’Indochine, Division navale d’assaut n° 3 au Tonkin, commandant les sous-marins l’Africaine puis Andromède, Capitaine de corvette (1959), Etat-major de l’escadre, 1ere escadrille de sous-marins, Capitaine de frégate (1964), commandant l’escorteur d’escadre la  Galissonnière (1965-66), Professeur à l’Ecole supérieure de guerre navale, Capitaine de vaisseau (1969), Chef du bureau sous-marins à l’état-major de la marine, commandant l’escadrille des sous-marins de la Méditerranée (1971-73), Contre-amiral (1974),

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Pierre-François Péron, marin.

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Né le 6 février 1769 à Lambézellec, près de Brest, Pierre-François Péron est engagé dans le port de cette ville, comme pilotin, par le capitaine Moreau, qui commande un navire de commerce russe. Il n’a encore que 14 ans, mais en 1783, la paix entre la France et l’Angleterre permet la relance du  commerce lointain. Le bateau part vendre des munitions à l’Ile de France ( l’Ile Maurice ) et en Inde. Le vaisseau longe la côte du Brésil, puis rejoint le Cap de Bonne-Espérance, il essuie de fortes tempêtes et perd quelques membres de son équipage.

Péron devient ensuite officier sur un navire qui pratique la traite négrière en direction de Saint-Domingue. Installé sur la côte de l’Angola, le  commandant prend contact avec des intermédiaires locaux et achète d’abord 69 noirs, tant hommes que femmes, pour le prix de quelques pièces de coton, de miroirs et de chapelets de verre. L’approvisionnement s’étant tari, le navire se déplace vers l’embouchure du Zaïre, dans la baie de  Cabinda. Les marchands d’esclaves exigent cette fois de la poudre à canon, des fusils et de l’eau-de-vie ; ils livrent 265 noirs, mais les prix sont à la hausse, en raison de la concurrence de trois grands trois-mâts venus s’approvisionner.

Quant aux esclaves, Péron les décrit comme résignés, comme espérant sans doute un meilleur sort sous d’autres cieux. Pendant la traversée, sans incidents particuliers, 22 esclaves meurent de la petite vérole et du scorbut. Quelques autres décèdent sur le pont à l’arrivée.

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