Le kaki.

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Le kaki, appelé aussi plaquemine du Japon, plaquemine de Chine, ou anciennement figue caque, est le fruit du plaqueminier du Japon (Diospyros kaki), de la famille des Ébénacées. Il est traditionnellement produit en Asie, de l’Inde au Japon, et notamment en Chine, à Taïwan et en Corée.


Le plaqueminier du Japon a été domestiqué en Chine du sud, on y rencontre des traces de fruits cultivés au néolithique1. Il y est mentionné depuis 2 500 ans. Deux centres de domestication séparés ont été mis en évidence par la génétique : la Chine et le Japon, centre secondaire, où il serait arrivé au VIIIe siècle. La biodiversité des cultivars est impressionnante (plus de 1 000 cultivars nommés au Japon dont la National Fruit Germplasm Repository for Persimmon comprend 560 cultivars). Les deux centres possèdent des variétés astringentes (PCA) et non astringentes (PCNA).

Originaire de l’est de la Chine et fruit national du Japon et de la Corée, on le cultive aussi au Brésil, au Viêt Nam, à Taïwan, au Liban, en Iran, en Israël, en Italie, en Espagne, au Portugal, aux États-Unis, dans le Midi de la France et en Corse ainsi qu’en Afrique du Nord — plus précisément au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Certaines hypothèses lui donnent comme ancêtre sauvage une espèce poussant du nord-est de l’Inde à l’Indochine. Il en existe aujourd’hui plus de 2 800 variétés.

L’arbre mesure de 5 à 10 mètres de haut. Ses feuilles sont simples, larges, ovales et alternes, de couleur verte rougissante à l’automne. Ses fleurs, blanches, jaunâtres ou verdâtres, sont en bouquet pour les mâles et solitaires pour les femelles.

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Le chérimolier.

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Le chérimolier (Annona cherimola) — appelé Cherimoya, Chirimoya, ou Churimoya en Amérique du Sud — est un arbre de la famille des Annonaceae donnant un fruit nommé la chérimole, dont le goût est semblable à celui de la pomme cannelle, du cœur de bœuf et du corossol, provenant tous d’arbres du genre Annona.

Le nom de la plante provient d’un mot quechua, chirimuya, qui signifie « graines du froid » et indique que les graines sont capables de germer à de hautes altitudes.


Le chérimolier est un arbuste de 2 à 7 mètres, au port buissonnant, souvent ramifié depuis la base. Les jeunes rameaux sont couverts d’un duvet rougeâtre.

Les feuilles entières, obovales-lancéolées, de 8 à 12 cm sur 4 à 6 cm, ont la face supérieure séricées puis glabre, et l’inférieure nettement veloutée.

Les fleurs, hermaphrodites et solitaires, portent 6 pétales charnus (en 2 cycles).

Chérimole ‘Anone), carte maximum, Madère.

Les chérimoles, nommées improprement annones/anones, sont  subovoïdes, à pulpe blanche, les graines noires de 15 × 9 mm. La saveur du fruit est sub-acide et délicate, parfois décrite comme un mélange entre l’ananas, la mangue et la fraise.

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Chiang Ching-kuo, homme d’état.

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Chiang Ching-kuo, ou Tchang Ching-kuo (en chinois traditionnel : 蔣經國 ; en pinyin : Jiǎng Jīngguó), né le 27 avril 1910 dans le district de Fenghua et mort le 13 janvier 1988 à Taipei, est un homme d’État, fils de Tchang Kaï-chek.

Membre du Kuomintang à partir de 1938, il occupa à partir de 1939 différents postes dans l’administration et le gouvernement de la république de Chine, culminant avec ceux de Premier ministre de 1972 à 1978 et de président de 1978 à sa mort en 1988. Formé en Union soviétique, il contribua à instaurer à Taïwan un régime autoritaire et policier, mais devenu président, il entreprit une libéralisation progressive du régime politique et favorisa la levée de la censure des médias et de l’expression publique. Il encouragea la participation des Taïwanais à l’administration et au KMT, jusque-là fiefs des continentaux ayant suivi Tchang Kaï-chek depuis la Chine en 1949 et de leurs enfants, ouvrant ainsi la voie à son successeur Lee Teng-hui. Le 14 juillet 1987, il leva la loi martiale en vigueur depuis le 19 mai 1949, signalant le début des réformes démocratiques à Taïwan.


Il nait de Mao Fumei (毛福梅), première femme de Tchang Kaï-chek, et passe son enfance auprès d’elle et de sa grand-mère paternelle dans sa région de naissance. Son père, engagé dans ses activités politiques, est plutôt basé à Shanghai et se préoccupe de son éducation à distance. De 1916 à 1919, il fréquente un cours élémentaire privé à Wushan, Xikou. Son prénom social est Jiànfēng (建豐).

En 1920, son père lui adjoint un précepteur pour l’étude des Quatre Livres.

En 1921, à la mort de sa grand-mère, son père le fait venir à Shanghai où il vit avec une « concubine », Yao Yecheng (姚冶誠), et un fils cadet adoptif présenté à l’époque comme fils biologique, Chiang Wei-kuo. Tchang Kaï-shek lui fait apprendre l’anglais et rédiger une lettre hebdomadaire en chinois. Chiang Ching-kuo, qui manifeste un intérêt précoce pour les affaires publiques, soumet à travers cet exercice en 1924 un projet de gestion de la population rurale de Xikou comprenant l’instauration d’une éducation publique gratuite jusqu’à la maitrise de 1000 caractères chinois.

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