Ahmad ben Ali Al Thani, homme d’état.

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Ahmad ben Ali Al Thani (arabe : أحمد بن علي بن عبد الله بن جاسم بن محمد آل ثاني), né à Doha en 1917 et mort à Londres le 25 novembre 1977, est l’émir du Qatar de 1960 au 22 février 1972. Il est ainsi au pouvoir lors de l’indépendance de son pays le 3 septembre 1971.

Il est destitué en faveur de son cousin Khalifa ben Hamad Al Thani le 22 février 1972, s’exile et meurt à Londres le 25 novembre 1977.


Cheikh Ahmad est né à Doha, la capitale du Qatar, en 1920 en tant que 2e fils de Cheikh Ali bin Abdullah Al Thani. Il a neuf frères et trois sœurs, bien que certaines sources affirment qu’il aurait dix frères.

Il devient émir du Qatar le 24 octobre 1960 après que son père, le cheikh Ali bin Abdullah Al Thani, a abdiqué en sa faveur. Cheikh Ahmad devient alors émir pendant les dernières années de protectorat britannique, supervisant le processus d’indépendance de 1971. Le jour de son avènement, son cousin cheikh Khalifa bin Hamad Al Thani est nommé héritier présomptif et vice-gouverneur. Le 22 février 1972, cheikh Khalifa profite d’un séjour de chasse de l’émir en Iran pour le déposer et prendre sa succession. Après le coup d’État, cheikh Ahmad vit en exil à Dubaï avec sa femme, fille du défunt souverain de Dubaï, et ses enfants.

Cheikh Ahmad a assisté à de nombreux couronnements royaux, dont le couronnement d’Élisabeth II à l’abbaye de Westminster en 1953.

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La Janbiya.

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La janbiya, ou jambiya ou jambia ou djambia (arabe : جنبية), correspond au terme arabe désignant un poignard, mais il est généralement utilisé pour décrire un type particulier de poignard à lame courte courbe, porté sur la ceinture dans les pays arabiques. Son origine remonterait à une  période pré-islamique, les premières traces du jambiya datent de l’époque de la reine de Saba il y a maintenant plus de 5 000 ans. Et est associé à la tradition yéménite où les hommes le portent comme un accessoire avec les vêtements traditionnels1. Bien qu’elle soit toujours considérée et utilisée comme telle, elle tend à perdre son statut d’arme au profit de l’aspect symbolique. Il est très proche du kandjar omanais, qui apparaît sur les armoiries du sultanat mais est moins porté par les hommes omanais.


La garde constitue la partie la plus importante de la jambiya ; la poignée saifani est connue pour être l’une des plus renommées et pare les poignards de certaines personnes des classes supérieures ; faite en corne de rhinocéros ou en bois précieux, elle peut coûter jusqu’à un million de dollars US. Sa conception et les détails gravés déterminent la valeur et le statut de son porteur.

Dans la majorité des cas, la lame est faite en acier. Elle est rangée dans un fourreau généralement en bois, souvent décoré d’ornements divers qui se rapportent au statut de leur possesseur, tels que des pierres semi-précieuses, du cuir ou des ferronneries. Le fourreau est fixé sur une ceinture de cuir de plus de cinq centimètres d’épaisseur; généralement portée autour du bas-ventre. Les Yéménites y attachent souvent d’autres ornements, tels que des bourses contenant des pièces d’argent pour les célébrations.

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Le site archélogique de Mohenjo-daro (Pakistan).

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Mohenjo-daro (littéralement le mont des Morts, un nom partagé avec Lothal), est un site majeur de la civilisation de la vallée de l’Indus. On y trouve les vestiges d’une des plus grandes cités de l’Âge du bronze indien, située au Pakistan, dans le Sind, à 300 km au nord-nord-est de Karachi.

Ayant subi peu de dégradations modernes, son état de conservation est meilleur que celui d’Harappa, et par suite c’est une importante source d’informations sur la civilisation de l’Indus. Elle a été construite durant le IIIe millénaire av. J.-C. et a été abandonnée à la fin du XVIIIe siècle av. J.-C., vraisemblablement en raison d’un changement du cours du fleuve Indus.


Le site est découvert dans les années 1920. Entre 1922 et 1927, des fouilles à grande échelle y sont entamées par R. D. Banerji (Rakhaldas Bandyopadhyay) puis continuées par Madho Sarup Vats et Kashinath Narayan Dikshit sous la direction de John Marshall. Ernest MacKay y effectue d’autres fouilles de 1927 à 1931. Mortimer Wheeler complète ces travaux en 1950 par des fouilles de moindre envergure.

Les fouilles effectuées sur le site ont permis d’identifier les ruines de la ville sur plus de 200 hectares, vingt fois plus que ce qui avait été révélé dans les années 1920. Avec Mohenjo-daro c’était la première fois que l’on révélait au grand jour la civilisation de la vallée de l’Indus, dont on ignorait jusqu’alors l’existence.

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