Yi Sun-sin, amiral.

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Yi Sun-sin ou Ri Sun-shin (hangeul : 이순신 ; hanja : 李舜臣) est un amiral coréen, né le 28 avril 1545 et mort le 16 décembre 1598 au cours de la bataille de No-Ryang (노량해전), qui conclut la guerre Imjin. Ayant sauvé deux fois son pays au cours de cette guerre, en mettant ses qualités de courage, de science de la guerre navale, de droiture, de hauteur de vue et de culture raffinée au service d’un patriotisme sans faille, il est considéré en Corée comme un héros national à l’égal de Sainte Jeanne d’Arc en France ou de l’Amiral Nelson au Royaume-Uni. Il est aussi connu par son nom posthume Chungmu (hangeul : 충무 ; hanja : 忠武).


À la fin du XVIe siècle, la Corée des Chosŏn est un pays prospère, dont l’administration efficace obéit aux principes du confucianisme. Né à Séoul, dans le quartier de Gonchong dong (건천동 en hangul ; 乾川洞 en sinogrammes), Yi Sun-sin mène une carrière de fonctionnaire tout à fait banale jusqu’à la guerre Imjin. Fils d’un fonctionnaire, il fait des études et entre à 31 ans dans l’armée après avoir passé les concours d’entrée dans la fonction publique.

Il commence sa carrière en 1576 par un poste en garnison dans les  fortifications de la frontière du nord-est, qui protègent le pays contre les incursions de nomades de Sibérie. Après avoir gravi les échelons de la hiérarchie un à un, il est nommé amiral de l’escadre basée à Yeosu, dans le sud du pays, en 1591.

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Lin Sen, homme d’état.

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Lin Sen (chinois simplifié : 林森, pinyin : Lín Sēn), né le 16 mars 1868 à Shanggan (Fujian, Chine) et mort le 1er août 1943, est un homme d’État chinois, président de la république de Chine de 1931 à 1943.


Né dans une famille de classe moyenne et éduqué par des missionnaires américains, Lin Sen s’établit ensuite à Taipei, Taïwan, où il travaille au bureau des télégrammes. Après l’annexion de Taïwan par l’Empire du Japon à la suite de la première guerre sino-japonaise, il participe à des actions de résistance contre le Japon. Il retourne ensuite en Chine continentale, puis vit successivement à Hawaï et à San Francisco. Il est recruté par le Tongmenghui en 1905 et devient ensuite un organisateur des sections du Kuomintang à l’étranger.

Lin Sen revient ensuite en Chine et, durant la révolution de 1911, organise le soulèvement dans le Jiangxi. Il est ensuite élu président du Sénat. En 1913, la répression organisée par Yuan Shikai contre le Kuomintang le contraint, lui ainsi que Sun Yat-sen, à la fuite. Lin Sen retourne aux États-Unis, où il lève des fonds pour le Kuomintang. En 1917, il rejoint le gouvernement de Sun Yat-sen à Guangzhou et est gouverneur du Fujian.

Après la mort de Sun Yat-sen en 1925, il est un opposant à l’alliance entre le Kuomintang et le Parti communiste chinois, ce qui le conduit à être mis en minorité et temporairement exclu du parti. Il soutient ensuite la purge contre les communistes exercée par Tchang Kaï-chek.

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Lu Ban, architecte.

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La civilisation chinoise n’est pas seulement l’une des plus anciennes civilisations du monde, c’est aussi la seule à s’être transmise sans interruption. Depuis les temps anciens, à travers les dynasties successives, en se réincarnant parmi les hommes les êtres divins ont continuellement transmis un riche héritage culturel au peuple chinois. Il y a un dicton populaire chinois qui dit : “Parmi trois cent soixante professions, si une profession n’a pas de fondateur, alors cette profession ne peut résister [à l’épreuve du temps]”. Le fondateur de chaque profession était en fait la réincarnation d’un être divin qui, en entrant dans la société, a fondé  directement ou indirectement cette profession. En Chine, la culture populaire a progressivement développé la notion que chaque profession vénère son fondateur et le considère comme un “dieu gardien”.

Le cadre de vie du peuple chinois, y compris le mobilier, les bâtiments, la ville, etc., peut également être perçu comme un reflet direct de sa civilisation. La culture de l’architecture traditionnelle en Chine est riche et colorée, large et majestueuse. L’histoire de l’architecture civilisée de la Chine a été enseignée par plusieurs êtres divins dans les temps anciens, tels que Youcaoshi et Dayu, et on peut donc dire que l’architecture fait également partie de la culture semi-divine de la Chine. Parmi ces maîtres architecturaux, le plus célèbre est Lu Ban de la période des Printemps et Automnes. Son travail artisanal circule depuis des milliers d’années, ce qui lui vaut une grande estime. Les charpentiers, les tailleurs de pierre, les maçons, les bâtisseurs, l’industrie du bâtiment et les fabricants de meubles vénèrent tous Lu Ban comme le fondateur de leur profession. Selon un livre de la dynastie Tang intitulé Le Traité de Lu Ban les ouvriers de la  construction se prosternaient devant Lu Ban avant de poser la poutre supérieure d’un bâtiment. Sous la dynastie Qing, chaque fois que le gouvernement commençait un grand projet de construction, ils offraient des cadeaux et vénéraient Lu Ban, priant pour que l’être divin bénisse leur projet. C’est encore une coutume à Taiwan aujourd’hui. Parmi les Chinois, toutes les professions liées à l’architecture ont vénéré Lu Ban comme leur fondateur.

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