Petit pélagique grégaire et grand migrateur, très abondant en Atlantique Nord-Est, le hareng fréquente les eaux de la Norvège (au Nord) à celles du golfe de Gascogne (au Sud). Il est également présent sur les côtes Atlantique Ouest, du Groenland à la Caroline du Sud aux États-Unis. Le hareng remonte à la surface la nuit afin de se nourrir de plancton. Sa couleur bleue sur la face dorsale et blanche sur la face ventrale est une technique de camouflage pour les prédateurs évoluant au-dessus et en-dessous des bancs de hareng.
Ses fortes concentrations au moment du frai ont de tout temps attiré les pêcheurs dans de vastes campagnes saisonnières de pêche. Le hareng a fait la fortune de régions, de villes et de sociétés marchandes d’Europe du Nord. En France, Boulognesur-Mer et Fécamp se sont enrichies dès la fin du XIXème siècle grâce à ce clupéidé. D’une longévité allant de 10 à 25 ans, le hareng acquiert sa maturité sexuelle vers l’âge de 2-3 ans lorsqu’il mesure 16-17 cm. Ses oeufs ont une surface collante qui leur permet de se fixer sur le fond ou sur les algues lors de la ponte. Sa taille varie selon le stock, le hareng de la Baltique étant le plus petit de tous alors que celui du stock atlantoscandien, au large de la Norvège, peut dépasser 40 cm.