Engelbert Humperdinck, compositeur.

Engelbert Humperdinck, né à Siegburg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) le 1er septembre 1854 et mort à Neustrelitz (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale) le 27 septembre 1921, est un compositeur allemand, connu surtout pour son opéra Hänsel und Gretel (1893).


En 1872, Humperdinck entre au conservatoire de Cologne où il a pour professeur Ferdinand Hiller. En 1876, il obtient une bourse qui lui permet de s’établir à Munich, où il étudie avec Franz Lachner et plus tard avec Josef Rheinberger. Il remporte le prix de la fondation Mendelssohn (Mendelssohn Stiftung) de Berlin en 1879, puis il part pour Naples où il fait la connaissance de Richard Wagner, qui l’invite à se rendre à Bayreuth.

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Eduard Mörike, écrivain romantique.

Eduard Mörike, né le 8 septembre 1804 à Louisbourg (Électorat de  Wurtemberg) et mort le 4 mars 1875 à Stuttgart, est un écrivain romantique wurtembergeois.


Son père, Karl Friedrich Mörike, est le conseiller médical du district, et sa mère s’appelait Charlotte Bayer. Mörike fréquente l’école latine de Ludwigsburg et le séminaire à Bad Urach (1818). Il étudie ensuite la théologie au séminaire de Tübingen où il se lie d’amitié avec le théologien David Friedrich Strauss.

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Ludwig Feuerbach, philosophe.

Ludwig Andreas Feuerbach, né le 28 juillet 1804 à Landshut (Électorat de Bavière), et mort le 13 septembre 1872 à Rechenberg, est un philosophe bavarois. Il est disciple, puis critique de Hegel et le chef de file (après Bruno Bauer) du courant matérialiste appelé hégélien de gauche auquel se sont joints Stirner, Marx, Engels et Bakounine.


Ludwig Feuerbach est le quatrième fils du juriste Paul Johann Anselm von Feuerbach, qui s’est occupé notamment de l’affaire Kaspar Hauser.

Après des études secondaires dans sa ville natale, Ludwig Feuerbach part en 1823 étudier la théologie protestante à Heidelberg sous la direction de Paulus et de Carl Daub, ce dernier étant un ardent partisan de Hegel. L’année suivante, « déjà déchiré entre la théologie et la philosophie », et contre l’avis de son père, il décide de se rendre à Berlin suivre les cours de Hegel, et se passionne immédiatement pour la doctrine du maître. Il abandonne alors la théologie pour se consacrer définitivement à la philosophie, et, plus particulièrement, à la défense et à la propagation des idées hégéliennes.

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