La Bataille de Bezzecca (1866).

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La bataille de Bezzecca est une bataille livrée le 21 juillet 1866 à Bezzecca, dans l'actuelle région du Trentin-Haut-Adige, pendant la troisième guerre d'Indépendance italienne. Les troupes italiennes commandées par Giuseppe Garibaldi tentent de  reprendre la ville de Bezzecca dont se sont emparées les Autrichiens commandés par le général Franz Kuhn von Kuhnenfeld. Après plusieurs attaques sanglantes, mal coordonnées et infructueuses, les Italiens remportent la victoire lorsque leur artillerie parvient à s'installer sur des emplacements dominant les positions adverses, rendant celles-ci  intenables. Source : Wikipédia.

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Alessandro Tassoni, poète.

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Alessandro Tassoni, né le 28 septembre 1565 à Modène et mort dans la même ville le 25 avril 1635, est un poète italien porté à la satire.


Né à Modène le 28 septembre 1565, d’une famille noble et ancienne, il eut à lutter dès le berceau contre l’adversité. Resté orphelin dans sa première  enfance, affligé d’infirmités, engagé dans des procès ruineux, il vainquit tous ces obstacles, fit des études solides, d’abord dans sa patrie, puis dans les universités de Ferrare et de Bologne, où il eut pour maître le célèbre Aldrovandi, et partit pour Rome, en 1597, dans l’espoir de s’y procurer plus d’aisance. Doué d’un caractère enjoué et d’un esprit aimable, il ne tarda pas à s’y faire connaître.

En 1599, le cardinal Ascanio Colonna le fit son premier secrétaire et  l’emmena avec lui en Espagne. Le cardinal ayant été nommé vice-roi d’Aragon, ne voulut point occuper cette place sans l’agrément du Pape et lui envoya Tassoni pour l’obtenir. Clément VIII, dans sa réponse au cardinal, fit l’éloge du secrétaire, ajoutant qu’il l’avait vu avec beaucoup de plaisir. Ce fut à cette occasion que le jeune négociateur prit la tonsure cléricale, ne doutant point, dit Muratori, que la rosée ecclésiastique ne tombât sur sa tête en abondance ; mais il n’obtint rien.

Après son retour en Espagne, le cardinal le renvoya à Rome avec six cents écus d’or de pension et lui confia l’administration de ses biens. On ne sait pas si Tassoni prit ou reçut son congé. En 1618, le duc de Savoie Charles-Emmanuel, après plusieurs marques d’estime, le déclara son secrétaire d’ambassade à Rome, gentilhomme ordinaire du prince son fils et lui assigna une pension d’environ deux mille écus, qui ne fut jamais payée.

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Giambattista Bodoni, graveur, imprimeur et typographe.

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Giambattista Bodoni, né le 16 février 1740 à Saluces et mort le 29 novembre 1813 (à 73 ans) à Parme, est un graveur, imprimeur et typographe italien, actif à Parme.


Giambattista Bodoni naît en 1740, à Saluces, dans la province de Coni dans le Piémont, d’un père imprimeur, Francesco Agostino, qui lui apprend le métier dès son plus jeune âge. À peine âgé de 18 ans, Bodoni se rend à Rome le 15 février 1758, marchant sur les traces de son grand-père qui avait été compositeur dans l’imprimerie de la Chambre. Il est chargé par le préfet de la Propagande auprès du Saint-Siège de mettre de l’ordre dans les caractères de type Garamond, acquis par le pontife Sixte Quint au XVe siècle, puis de travailler dans l’imprimerie de la Congrégation pour la propagation de la foi (créée en 1622 par le pape Grégoire XV pour diffuser la doctrine de l’Église catholique dans le monde), typographie qu’il abandonne quand le directeur, qui est aussi son maître, se suicide.

Il avait mis à profit sa présence à Rome pour apprendre à « La Sapienza » les rudiments de plusieurs langues orientales. En 1766, il décide de se rendre à Londres, où l’art de la typographie est florissant grâce à John Baskerville et William Caslon, mais il tombe malade.

Une fois rétabli, sur proposition de Guillaume Du Tillot, premier ministre de Ferdinand Ier, duc de Parme, qui souhaite donner à Parme une imprimerie aussi importante que celles de Paris, Madrid ou Vienne, il est nommé directeur de l’imprimerie ducale de Parme, en collaboration avec Clemente Bondi, poste qu’il accepte le 24 mars 1768.

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