Les Monts Huang (Chine).

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Les monts Huang, ou Huangshan ou monts Jaunes (chinois : 黄山 ; pinyin : huángshān ; litt. « montagnes jaunes ») sont un massif montagneux de l’Anhui méridional, province de l’est de la Chine. La région est connue pour sa beauté, qui repose sur la forme des pics de granite, sur celle tourmentée des conifères, et sur les nuages qui entourent fréquemment le massif. Cette montagne mythique change sans cesse de visage au gré des vents et des

bruines… désespérant parfois les artistes qui désirent en fixer la beauté. La région abrite également des sources d’eau chaude, et des sources minérales qui alimentent des piscines naturelles. Ces montagnes sont un sujet privilégié pour la peinture et la littérature chinoises traditionnelles. Elles constituent désormais une destination touristique prisée. Les monts Huang reçoivent plus d’un million de visiteurs par an. Un téléphérique moderne permet de se hisser jusqu’à 1 800 mètres d’altitude, mais les marcheurs courageux peuvent choisir l’ascension des 4 000 marches qui mènent au sommet du pic du Lotus. Là, le regard embrasse une forêt d’aiguilles granitiques, noyées de brume et piquetées de pins aux formes tourmentées.


Le massif doit son nom à Huángdì, l’Empereur Jaune, qui serait venu y chercher l’élixir d’immortalité, 2 600 ans avant notre ère.

Depuis la dynastie Qin, les monts Huang sont connus sous le nom de Yi Shan, ce nom lui étant donné depuis 747, quand le poète Li Po l’évoqua sous cette forme dans ses écrits.

Les monts Huang comprennent de nombreux sommets, dont 77 dépassent les 1 000 mètres d’altitude. Les trois sommets les plus élevés sont le pic du Lotus (Liánhuā fēng 莲花峰, 1 864 m), le pic du Grand Sommet (Guāngmíng dǐng 光明顶, littéralement le « Sommet de rayon lumineux », 1 860 m) et le pic Céleste (Tiāndū fēng 天都峰, littéralement « Pic de la capitale des Cieux », 1 840 m.

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Mei Lanfang, chanteur.

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Méi Lánfāng (en chinois traditionnel : 梅蘭芳 ; en chinois simplifié : 梅兰芳), né le 22 octobre 1894 et mort le 8 août 1961, est un chanteur chinois.

Il fut l’un des chanteurs de l’Opéra de Pékin les plus populaires dans l’histoire moderne, réputé pour ses rôles de qingyi.


Il débuta au Théâtre Guanghe en 1904 à l’âge de dix ans. Après cinquante ans d’une carrière brillante, il concilia la maîtrise qu’il avait acquise et le travail sur des techniques nouvelles. Ses rôles les plus célèbres furent des rôles féminins. Son style raffiné, son sens de la perfection furent appelés dans les milieux de l’Opéra “l’École Méi”. Il joua également un rôle important en poursuivant la tradition de Kunqû, en interprétant  notamment Dù Lìniáng

(杜丽娘, dans le Pavillon des pivoines) et Bái Sùzhēn (白素贞, dans le Temple de Léifēng)et Xiang Yu. Avant d’être forcé au suicide, son amante Yu chante une dernière chanson très triste pour Xiang Yu (霸王別姬). Mei, en incarnant Yu, fit frémir d’émotion ses diverses audiences chinoises, et le hissa au sommet de l’art vocal de la Chine moderne.

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Norman Bethune, médecin.

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Henry Norman Bethune (né le 3 mars 1890 à Gravenhurst, Ontario, Canada et mort le 12 novembre 1939 en Chine) est un médecin canadien qui a surtout agi en Espagne durant la guerre civile espagnole (1936-1939) et en Chine durant la guerre sino-japonaise (1937-1945) où sa mémoire est honorée sous la transcription phonétique de son nom, 白求恩, báiqiúēn sur l’autel des ancêtres de beaucoup de chaumières et dans plusieurs essais de Mao Zedong. En 1990, La Chine et le Canada ont émis un timbre poste à l’effigie de Norman Bethune pour célébrer le centième anniversaire de sa naissance.

Chirurgien thoracique pneumologue, Norman Bethune est honoré comme humaniste, innovateur en chirurgie et précurseur de la médecine sociale qui a abouti au Canada à l’assurance-maladie universelle le 13 juin 1969.

Atteint de tuberculose pulmonaire, Norman Bethune a essayé sur lui-même le pneumothorax artificiel par injection d’un gaz dans la cavité pleurale  avant de développer et de répandre cette technique médicale. Il a aussi conçu des instruments chirurgicaux toujours produits et en usage.


Dès son enfance, il a eu une admiration débordante pour son grand-père Norman Bethune, chirurgien militaire pendant la guerre de Crimée et compagnon d’Henri Dunant, homme d’affaires et fondateur de la Croix-Rouge.

Pendant la Première Guerre mondiale, Norman Bethune travaille comme brancardier. Il est blessé, à Ypres en Belgique, commune rendue tristement célèbre pour la première attaque au gaz de combat. Il continue, par la suite, ses études en médecine à l’Université de Toronto, puis s’enrôle de nouveau dans l’armée britannique comme chirurgien. Il est médecin militaire pour les aviateurs canadiens en France pendant les six derniers mois de la Première Guerre mondiale. Cette démarche est la première d’une longue série de réalisations pour venir en aide à l’humanité.

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