Hector Dufranne, baryton.

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Hector Dufranne (25 octobre 1870, Mons – 4 mai 1951, Paris (7e)) est un artiste lyrique belge avec une voix de baryton-basse qui a chanté à l’opéra au cours d’une longue carrière. Il s’est produit dans de nombreuses salles d’opéra en Europe et aux États-Unis pendant quatre décennies. Admiré pour sa voix et son jeu d’acteur, Dufranne a participé à un grand nombre de premières mondiales, notamment le rôle de Golaud lors de la création de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy en 1902, rôle qu’il a chanté 120 fois. Il avait une excellente technique de chant qui a permis de garder la qualité de sa voix, même à la fin de sa carrière. Sa large étendue vocale et sa riche voix sonore lui ont permis de chanter une variété de rôles tant dans l’opéra français qu’allemand et italien.


Dufranne est né à Mons. Il a étudié d’au Conservatoire de Bruxelles avec Désiré Demest avant de faire ses débuts professionnels à l’opéra en 1896 à La Monnaie dans le rôle de Valentin du Faust de Charles Gounod. Il est revenu dans cette salle l’opéra à plusieurs reprises pour chanter Grymping dans Fervaal de Vincent d’Indy (1897), Alberich dans Das Rheingold de Wagner (1898), Thomasdans Thyl Uylenspiegel de Jan Blockx (1900), Thoas dans Iphigénie en Tauride de Gluck (1902), l’aubergiste dans Königskinder de Humperdinck (1912), et Rocco dans I gioielli della Madonna (en) de Ermanno Wolf-Ferrari (1913).

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Ernest Van Dyck, ténor dramatique.

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Ernest Van Dyck (2 avril 1861 – 31 août 1923) était un ténor dramatique belge étroitement associé au répertoire wagnérien.


Originaire d’ Anvers, où il a fait ses études dans une école jésuite, Van Dyck a étudié le droit et la philosophie à Louvain avant de décider de devenir chanteur d’ opéra. Le notaire auprès duquel il étudiait le présenta au chef d’orchestre Joseph Dupont. Il est devenu journaliste, travaillant pour Le Courrier de l’Escaut à Anvers et ” La Patrie ” à Paris.

Dès son arrivée à Paris et ses débuts aux Concerts Lamoureux dans le premier acte de Tristan und Isolde, il étudie avec Chabrier et devient un ami proche du compositeur.  Le chanteur a remboursé Chabrier en préconisant des représentations de ses opéras à Karlsruhe et dans d’autres endroits où il est apparu.  Pendant les années apparaissant aux concerts de Lamoureux , Van Dyck a chanté dans La Damnation de Faust , des fragments de Sigurd , Tristan und Isolde , Die Walküre , Les Sept péchés capitaux de Goldschmidt et la première deLe Chant de la Cloche de Vincent d’Indy.

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Marie Sasse, cantatrice.

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Maria Constantia (Marie Constance) Sasse (également connue sous son nom d’artiste Marie Sax, Marie de Saxe et Marie Sass ; Gand, 26 janvier 18381- Paris, 8 novembre 1907) est une cantatrice belge. « Dotée d’une magnifique voix de soprano Falcon »2, elle est l’une des principales sopranos de l’Opéra de Paris de 1860 à 1870. Elle crée les rôles d’Elisabeth dans la première parisienne de Tannhäuser de Wagner (1861), de Sélika dans L’Africaine de Meyerbeer (1865) et d’Elisabeth de Valois dans Don Carlos de Verdi (1867). Elle participe également aux créations mondiales d’ Érostrate d’Ernest Reyer à Baden-Baden et d’ Il Guarany d’Antônio Carlos Gomes à Milan.


Née à Gand, Marie Sasse est la fille naturelle de Rosalie Claus, originaire d’Audenarde. Cette dernière se marie un an plus tard avec chef de musique militaire1, Charles Sasse, qui reconnait l’enfant comme sa fille. Très tôt, elle commence à chanter sous l’impulsion de son père. À l’âge de treize ans, elle se produit pour la première fois en public, lors d’un concert de charité à Charleroi. Elle interprète le « Salut à la France ! » tiré de La Fille du régiment de Donizetti et l’air de la folie de Lucia di Lammermoor. Elle recueille un très grand succès.

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