Nína Tryggvadóttir, artiste.

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Nína Tryggvadóttir (de son nom complet Jónína Tryggvadóttir), née le 16 mars 1913 à Seyðisfjörður en Islande et morte le 18 juin 1968, est une artiste islandaise, figure reconnue de l'expressionnisme abstrait. Nína Tryggvadóttir étudie l'art en Islande avant de déménager à Copenhague en 1935, où elle est diplômée en 1939 de l'Académie royale de l'art, puis à Paris et à New York en 1942, où elle s'inscrit à l'Art Students League of New York. Elle travaille principalement la peinture, mais elle réalise également des collages en papier, des vitraux, et des mosaïques. Elle s'inspire souvent des paysages de l’Islande. En 1949, elle épouse Alfred Copley puis rentre en visite en Islande. Elle y est informée qu'elle ne peut pas retourner aux États-Unis parce qu'elle était soupçonnée d'être une sympathisante communiste. Pendant son exil forcé, elle vit dans de nombreux endroits en Europe, notamment en Islande. Elle vit pendant plusieurs années avec son mari à Paris, où naît leur fille en 1951. Elle poursuit son travail, qu'elle expose dans de nombreux endroits à travers l'Europe. Le couple retourne finalement à New York en 1959. Au cours de toutes ces années à l'étranger, elle continue à exposer régulièrement en Islande, où son apport à la scène artistique est notable. Source : Wikipédia.

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Einar Jónsson, sculpteur.

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Einar Jónsson (11 mai 1874 – 18 octobre 1954) est le premier sculpteur de nationalité islandaise ayant construit la plupart de sa carrière à Reykjavík.

Cet artiste s’inspira beaucoup de la mythologie nordique et de spiritualité pour accomplir ses œuvres d’art d’une rare beauté, finesse et philosophie (car un message philosophique se cache dans chacune de ses œuvres).


Einar Jónsson est né à Galtafell, une ferme dans le sud de l’Islande. Il fit ses études à l’Académie Royale des Beaux-Arts du Danemark à Copenhague de 1896 à 1899.

C’est en 1901 au Salon de Printemps de Charlottenborg à Copenhague  qu’Einar Jónsson présente pour la première fois une œuvre au public, Les Proscrits. Cette œuvre signe une première période dans son travail, durant laquelle il est fortement marqué par le folklore islandais.

En 1920 il s’installe définitivement avec sa femme à Reykjavík à l’âge de 46 ans.

Après un séjour à Rome de 1902 à 1903, Einar Jónsson rompt avec le naturalisme (très courant au tournant du XXe siècle) et critiqua  publiquement l’art classique qu’il déclara avoir empêché les artistes d’évoluer. Il a un penchant pour le symbolisme germanique, mettant l’accent sur le langage figuratif (personnification des idées, usage de symboles interprétables et recours fréquent à l’allégorie). Il insista dans son œuvre sur le fait que l’artiste s’efforçât à se frayer ses propres chemins et mûrir son originalité sans marcher sur les pas d’autrui.

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Árni Magnússon, érudit et collectionneur.

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Árni Magnússon (13 novembre 1663 – 7 janvier 1730) était un  érudit islandais et collectionneur de manuscrits qui a rassemblé la collection de manuscrits Arnamagnæan.


Árni est né en 1663 à Kvennabrekka à Dalasýsla, dans l’ouest de l’Islande, où son père Magnús Jónsson était ministre (et plus tard procureur et shérif). Sa mère était Guðrún Ketilsdóttir, fille de l’archidiacre Ketill Jörundarson de Hvammur. Il a été élevé par ses grands-parents et son oncle. À 17 ans, il entre à l’ école de la cathédrale de Skálholt , puis trois ans plus tard, en 1683, se rend au Danemark (avec son père, qui faisait partie d’un contingent de lobbying commercial) pour étudier à l’ université de Copenhague. Là, il a obtenu le diplôme d’ attestus theologiæ après deux ans et est également devenu assistant de l’antiquaire royal, Thomas Bartholin, l’aidant à préparer ses Antiquitates danicæ et transcrivant, traduisant et annotant des milliers de pages de matériel islandais.

Après la mort de Bartholin en 1690, Árni devint bibliothécaire et secrétaire d’un homme d’État danois, Matthias Moth (frère de Sophie Amalie Moth, maîtresse du roi Christian V jusqu’à sa mort en 1699). De la fin de 1694 à la fin de 1696, il était en Allemagne, principalement pour évaluer une collection de livres qui avait été offerte à l’université, mais il a prolongé le séjour. Entre-temps, sans doute grâce à son employeur, il fut nommé professeur désigné à l’université et, comme il n’avait jamais publié, il publia, alors qu’il était encore à Leipzig, une édition de certaines chroniques danoises qu’il avait copiées alors qu’il travaillait pour Bartholin. À son retour au Danemark, il reprit son travail pour Moth mais en 1697 fut également nommé secrétaire des Archives secrètes royales (Det Kongelige Gehejmearkiv). En 1699, il publia anonymement, à la demande de Moth, un récit d’une affaire de sorcellerie dans laquelle Moth avait été juge, Kort og sandfærdig Beretning om den vidtudraabte Besættelse udi Thisted.

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