Jón Stefan Sveinsson (surnommé Nonni), né le 16 novembre 1857 à Mödruvellir, près d’Akureyri (Islande, alors sous la couronne danoise) et mort le 16 octobre 1944 (à 86 ans) à Cologne (Allemagne), est un prêtre jésuite islandais, auteur de très populaires livres pour enfants dont le héros s’appelait « Nonni ».

Né dans une famille nombreuse rurale luthérienne, « Nonni » (le surnom familier qu’on lui donnait chez lui) perd son père alors qu’il n’a que 12 ans (en 1869). Sa première éducation se fait à domicile. C’est auprès de sa mère qu’il apprend à lire et écrire. Il s’intéresse aux livres de voyages et  d’aventures. Après la mort de son père les temps deviennent difficiles pour la famille et, pour lui assurer une bonne éducation, sa mère accepte la proposition d’un aristocrate français qui lui offre de payer les études de Nonni en France. Il part en 1870 mais, à cause de la guerre franco- prussienne, Nonni est retenu un an au Danemark où il étudie au collège Saint Canut (Knud). À Copenhague il a la joie de rencontrer le légendaire conteur Hans Andersen. C’est au Danemark, à l’âge de 13 ans, qu’il demande le baptême et est reçu dans l’Église catholique.

En 1871 Nonni est en France et étudie au collège jésuite d’Amiens. Son frère cadet, Armann l’y rejoint trois ans plus tard. Il semble bien que Nonni ait rencontré Jules Verne dont Le Tour du monde en quatre-vingts jours avait enthousiasmé l’adolescent qu’il était. Se sentant attiré par la vie religieuse cependant il entre chez les jésuites et fait son noviciat à Saint-Acheul (1878-1880). Il suit ensuite le cours très européen d’études universitaires : philosophie à Louvain (en Belgique), et théologie à Ditton Hall (Angleterre) ou il est ordonné prêtre en 1891.

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Sveinbjörn Sveinbjörnsson est un compositeur islandais de musique  romantique, né à Seltjarnarnes le 28 juin 1847 et mort à Copenhague le 23 février 1927. Il est connu hors des frontières de son pays pour avoir composé l’actuel hymne national islandais, le Lofsöngur.

Né l’année de la mort de Mendelssohn, Sveinbjörn Sveinbjörnsson devient l’élève de Carl Reinecke. Il sera influencé par la musique allemande ainsi que par la musique du compositeur danois Niels Gade qu’il entend en 1869.

Sveinbjörnsson reçoit une éducation soignée. Son père, membre du parlement, amène un piano au domicile familial en 1855 mais meurt l’année suivante. Sveinbjörnsson n’a d’autre choix que de trouver une voie qui lui garantira une sécurité financière ce qui exclut la musique. Cependant, il est encouragé dans sa voie pour devenir musicien quand il rend visite au  compositeur norvégien Johan Svendsen en 1867. Sa carrière de compositeur débute avec la création de Ó, guð vors lands (Oh, Dieu du pays), un choral cérémoniel en mi bémol majeur pour les festivités accompagnant le millénaire islandais en 1874 en la présence du roi danois Christian IX.

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Le révérend Bjarni Þorsteinsson ( 14 octobre 1861 - 1938 ) était un prêtre et compositeur islandais, mais il est surtout connu pour avoir recueilli des chansons folkloriques islandaises et reçu plus tard le titre de professeur pour son travail. Bjarni est devenu étudiant en 1883 à l'école latine de Reykjavík, a terminé son examen à l'école presbytérienne en 1888 et a été ordonné la même année au presbytère de Siglufjörður , qu'il a servi sans interruption pendant 47 ans. En 1892 , il épouse Sigríða, la fille de Lárus Blöndal, le magistrat de Húnvetning. Ils ont eu 5 enfants. Au cours de l'hiver 1903-1904, le révérend Bjarni était à Copenhague pour rechercher et copier des sources musicales à partir d'anciens manuscrits islandais. Il a eu une grosse dispute avec la Literary Society à propos de la publication de la collection de chansons folkloriques, parce que les yeux de la société étaient devenus trop grands. Finalement, il obtint de la Fondation Carlsberg qu'il publie le livre. Au début, Bjarni a reçu très peu de  reconnaissance pour son travail. Au début, le parlement ne voulait pas du tout le soutenir, car les gens comprenaient peu son travail. Ce sont  principalement les Danois…