La Manufacture de porcelaine de Herend (Hongrie).

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Herend est une manufacture hongroise de porcelaine basée dans la ville éponyme de Herend, près de Veszprém.

La manufacture de porcelaine de Herend (Herendi Porcelánmanufaktúra Zrt. en hongrois) est spécialisée dans la porcelaine de luxe peinte et dorée à la main. Elle est au milieu du XIXe siècle le fournisseur de la dynastie des Habsbourgs et de l’aristocratie européenne. Beaucoup de ses modèles classiques sont toujours produits. Après la chute du communisme en Hongrie, l’usine est privatisée. Elle est actuellement détenue à 75% par la direction et son personnel. En 2006, l’usine est rentable et exporte dans plus de 60 pays dans le monde. Ses principaux marchés sont l’Italie, le Japon, la Russie et les États-Unis.


L’usine de Herend est fondée en 1826 par Vince Stingl comme une fabrique de poterie en terre cuite. Il y mène également des expériences sur la fabrication de la porcelaine. Stingl manque de fonds et fait faillite. Son créancier, Mór Fischer, prend le contrôle de l’usine en 1839. Mór Fischer, très ambitieux et créatif, commence la fabrication de porcelaine artistique la même année et devient très réputé et apprécié par l’aristocratie dès 1840. Le succès ne se dément pas non plus lors de la Première Exposition Hongroise d’Arts appliqués, de l’exposition de Vienne (1845), de l’Exposition universelle de 1851 à Londres, de l’Exposition universelle de 1853 à New York et de l’Exposition universelle de 1855 à Paris. Cette appréciation apparaît dans les commandes faites pars plusieurs maisons royales ; celle de la reine Victoria, de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche ou encore de Maximilien Ier du Mexique. Les noms de modèles et motifs désormais bien connus se réfèrent à ces prestigieux clients : Victoria, Esterházy, Batthyány, Rothschild, Apponyi.

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Károly Zipernowsky, électrotechnicien.

Károly Zipernowsky (né le 4 avril 1853 à Vienne et décédé le 29 novembre 1942 à Budapest) est un électrotechnicien hongrois connu pour avoir inventé un nouveau type de transformateur électrique.


Bien que Zipernowsky soit né à Vienne, il fait son lycée et passe son Abitur à Pest. Il travaille ensuite dans une pharmacie à Kecskemét. En 1872, il entre à l’université technique royale József de Buda. En 4e année, il est déjà en contact avec l’électrotechnique, qui est encore naissante, à travers des associations d’ingénieur et d’architecte. C’est sur les bancs de l’université qu’il fait la rencontre d’András Mechwart, le patron de la société Ganz. Ce dernier l’embauche en tant que directeur du département  d’électrotechnique en 1878, alors qu’il a 25 ans.

La société Ganz, hongroise à l’origine, travaille dans le domaine de l’électricité. Zipernowsky a pour tâche de développer la production d’énergie en Hongrie. En quelques mois, il fait les plans d’une nouvelle dynamo, une machine en courant continu donc. Elle est fabriquée dans la fonderie de la société. Par la suite, il fait de l’entreprise un des pionniers dans le domaine du courant alternatif hongrois.

En 1882, Miksa Déri, qui est également employé chez Ganz, dépose avec Zipernowsky le brevet d’un générateur de courant alternatif auto-excité. Il est capable d’alimenter les 1 000 ampoules du théâtre national de Budapest, ce qui en fait le troisième théâtre électrifié au monde.

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Margit Kovács, céramiste et sculptrice.

Margit Kovács est une céramiste et sculptrice hongroise née le 30 novembre 1902 à Győr et morte le 4 juin 1977 à Budapest, en Hongrie.


Orpheline d’un père enseignant alors qu’elle est encore une enfant, sa mère devient directrice d’un pensionnat de garçons. Malgré cela, elle se rend  compte combien il est difficile de joindre les deux bouts. Son talent  artistique apparaît très vite. Dans la rue où elle habite, un constructeur de poêles (en Hongrie certains poêles sont recouverts de céramiques comme les kachelofes en Alsace) remarque son talent artistique et la familiarise avec l’argile qui va devenir la matière qu’elle va utiliser tout au long de son existence.

Après avoir quitté l’école secondaire, elle essaie de travailler dans une  banque pour gagner sa vie mais sa famille se rendant compte que cela ne correspond pas à sa vocation décide de ne renoncer à aucun effort, aucune dépense pour lui permettre de faire des études artistiques à Budapest. Elle les commence Almos Jaschik, un célèbre dessinateur influencé par l’art nouveau, qui avait ouvert une école privée en 1920. Elle y reste quatre ans, de 1922 à 1926 et imprégnée de la maxime du maître «La beauté est notre pain quotidien» elle honore des commandes pour des affiches, des  emballages, des illustrations, des enluminures, des reliures et des jaquettes de livres. En outre, avec une amie, Judit Kende qui deviendra céramiste comme elle, elle se rend dans l’atelier du collège des arts appliqués à Budapest pour y peindre sur de la porcelaine mais cela ne l’attire guère.

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